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Antiténèbres
Antiténèbres
  • Histoire des relations entre l'Unesco, Auroville, et la Sri Aurobindo Society (S.A.S.). Histoire de base de plusieurs associations françaises relatives à cette ville et à Sri Aurobindo, la Mère, etc. Autres faits en France, et d'autres choses.
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Part.6:Assoc.ConflitDe85(21p. environ.)

Pour lire ce qui précède, cliquer ici. Texte écrit avec la nouvelle graphie de la langue française. Par ailleurs, il y a probablement des fautes de français : tant pis !

 

CHAPITRE 49

AU PRINTEMPS DE 85,
UNE LETTRE DE LUC VENET ADRESSÉE À UN AUROVILIEN,
DÉBUT DE LA FORTE EXPRESSION D’UN GRAND TROUBLE,
NOTAMMENT DANS L’ASSOCIATION N° 1

Au printemps de 1985*, Luc Venet, ancien assistant de Satprem et qui dirigeait alors l’Institut de recherches évolutives de l’État-pays nommé U.S.A. expédia une lettre à un Aurovilien. La date d’expédition n’est pas connue ici ni celle, plus importante, de son arrivée à son destinataire et du début de sa diffusion dans Auroville. Le présent chapitre est donc mis ici mais sa place est peut-être ailleurs, avant ou après.
Ce qui est dans quelques lignes était sur le site Ohoettilto désormais interdit et c’est désormais sur le blog Ohoettilto-4.
Après que Luc Venet (L. V.) ait courageusement publié sur internet, en 07, son texte concernant notamment son conflit avec Satprem, une Étude de celui-là lui fut transmise en plusieurs morceaux entre septembre 09 et mars 10. L. V., dans son écrit, ne parlait pas de sa lettre de 85 et de ses conséquences et il fut considéré que, pour que l’Étude soit meilleure, il fallait insérer un passage qui lui soit relatif, et aussi à propos de ce qui exista dans l’association n° 1 à partir de ce moment et jusqu’en 89. Ce passage inséré fut titré « Partie concernant L.V., Satprem, Mi., B. et Auroville ». (« Mi » = Micheline Étévenon, « B. » = Boni Menato.) Ce fut transmis à L. V. en novembre 09. Puis le site internet français Ohoettilto (oho et tilto) fut créé en décembre 10 sans avoir l’intention d’y publier l’Étude mais pour une autre cause. Finalement, il fut décidé de l’y placer et ce fut fait en novembre 11 avec un titre qui commençait par Contribution à l’affaire du conflit entre, notamment, Luc Venet et Boni Menato d’un côté, et Satprem et Sujata de l’autre.
La plus grande partie de ce passage inséré titré « Partie concernant L.V., Satprem, Mi., B. et Auroville » est reproduite dans le présent texte, en plusieurs fragments, et le reste est utilisé. C’est placé entre des guillemets dits français qui sont doublés, sauf une fois, plus loin, où ils sont triplés. La nouvelle graphie de la langue française est nouvellement placée.

« « L’idée de créer Auroville apparut dans le monde en venant de la Mère » » qui, en juin 65, avait remplacé le projet de la Sri Aurobindo Society datant d’aout 64 par le sien, « « et l’Inde décida d’y répondre en décidant que, sur son sol, serait créée cette ville. (C’est à cause de cette contribution indienne fondamentale, déterminante, à l’existence de cette ville qu’un Pavillon de l’Inde put y être en construction immédiatement. » » « « Chaque grain de terre du sol de cette ville en formation continue d’être indien, et l’Inde conserve sa souveraineté en ce lieu, et pourrait notamment décider de cesser de soutenir ce projet, d’y mettre un terme, si elle le voulait. » » « « L’Inde agit à propos d’Auroville et dans celle-ci d’après l’état de conscience où elle est au moment de chaque action, qui peut être plus ou moins bon, plus ou moins mauvais. Les autres prétendus Pavillons qui furent commencés plus tard sont des constructions faites par des agités de la zone résidentielle et leurs soutiens à l’extérieur d’Auroville.)
Ce qui commença à exister pratiquement de la ville résultait de l’action de la Mère et des individus qui se mirent à agir sur place (et aussi de ceux qui, d’ailleurs, envoyèrent de l’argent ou d’autres choses ou agirent autrement).
Après novembre 73, il n’y avait plus la Mère à Pondichéry pour donner des indications, mais il y avait notamment les bonnes perceptions intérieures d’habitants d’Auroville (en plus d’actions selon d’autres critères ou selon des lourdeurs ordinaires, etc.), ainsi que les actions néfastes de l’Ashram, etc.
Cette ville en formation était forcément un reflet de l’état de conscience général de ses habitants et de celui du monde, et il était donc normal qu’il y ait notamment des problèmes, des erreurs, que tout ne soit pas bien (même un bien évolutif), etc.
Quelques années plus tard, des individus ne pensèrent pas cela à propos de cette ville qui était encore dans le début de son développement. Ils avaient réfléchi à l’envers. Ils étaient partis de l’idée d’une situation idéale qui devrait exister, en la comprenant selon la conception que chacun s’en faisait. Ils avaient d’abord cru que cette situation idéale existait ou pouvait exister dès le début. Puis ils avaient fini par comparer avec ce qui existait dans la réalité perceptible par tous, en étant compris selon leur point de vue, et ils conclurent à un échec d’Auroville, au moins provisoirement. (La situation d’Auroville les dépitait à cause de la grande illusion qu’ils en avaient eu avant : ils tombaient de haut, du haut de leur illusion.)

L.V. fut de ces gens, ne fut peut-être pas le premier, mais il semble avoir été le premier alors à donner une large audience à cette conception d’un échec, et même à faire connaitre ainsi l’existence de celle-ci à des individus qui n’avaient jamais pensé que d’autres pouvaient penser cela. Il le fit dans une lettre adressée à un habitant d’Auroville, dans la première moitié de 85 semble-t-il, disant en gros : Auroville est foutue, Auroville a échoué. (Cette lettre n’ayant pas été lue par l’auteur de la présente étude, on ne sait pas si L.V. y exprimait aussi un espoir pour un succès lointain.)
L.V. aurait voulu qu’Auroville soit arrivée à être quelque chose considérée par lui comme suffisamment bien : c’était l’idée erronée d’arriver à un aboutissement ou au moins à un niveau élevé de développement alors qu’on venait de commencer. (Éventuellement, L.V. aurait pu écrire ce qui, selon lui, devrait exister à la place de ce qui existait.)
Par sa lettre, L.V. montra qu’il ne croyait plus en Auroville, dont l’idée provenait pourtant de la Mère. » »
« « L.V. montra, par son opinion, et surtout par son expression, qu’il se considérait très développé, avec beaucoup d’orgueil, et une manière d’exprimer sa folle haute opinion de lui-même fut d’abaisser et rejeter ainsi d’autres individus, sans cause valable. Il est probable que c’était aussi une manière d’exprimer la fierté de fréquenter Satprem et surtout une déduction abusive qui en était faite concernant sa situation personnelle. (Pourtant, un véritable échec d’Auroville impliquerait un échec du développement évolutif indiqué par Sri Aurobindo et la Mère.)

En conséquence de la lettre de L.V., quelques habitants d’Auroville quittèrent celle-ci. (Qu’est-ce qui avait incité ces individus à aller à Auroville et à y rester jusqu’alors ?) » »

Ici est la fin du passage inséré qui avait été publié sur le site Ohoettilto.

 

 CHAPITRE 50

AVRIL 85, SUITE DE LA PROCÉDURE À L’UNESCO
CONCERNANT L’ASSOCIATION INTERNATIONALE
AUROVILLE INTERNATIONAL


DOCUMENTS PRÉPARATOIRES À LA DÉCISION

Document 121 EX/25, du 29 avril 85. (Recueil : Conseil exécutif / 1985 / Vol. CL / 121e session / I.) C’est pour l’ordre du jour provisoire.

Dans la liste des organismes nouvellement affiliés en catégorie A ou en la B, l’association internationale « Auroville International » n’est pas indiquée.
Page 7, il y a ceci.
« III. Classement par le directeur général d’organisations internationales non gouvernementales en catégorie C (Relations d’information mutuelle)
[§] 19 [...]
[...]
[§] 23. Le Directeur général a décidé d’ajourner jusqu’en 1986 l’examen des demandes présentées par les organisations ci-après :
- Association internationale contre la [...]
- Auroville International [sans e à la fin]
- Comité international [...]
-Romani [...] » (F.d.c.)

L’association avait demandé à être affiliée en catégorie B (relations d’information et de consultation) et ce fut refusé. Alors on examina si elle pouvait être affiliée en catégorie C (relations d’information mutuelle). Il y eut un refus pour le moment immédiat et un report à plus tard, c’est-à-dire un ajournement « jusqu’en 1986 », l’année suivante.

La suite de la procédure à l’Unesco est dans un des chapitres suivants.

 

CHAPITRE 51

23 MAI 85, À L’ASSOCIATION N° 1,
DÉSIGNATION, PAR L’A.G.,
DES MEMBRES DU BUREAU
ET DE CEUX DU C.A.

L’A.G. du 23 mai 85 s’occupa notamment de :
« 4. Composition du Bureau Exécutif »,
« 5. Composition du Conseil d’Administration ».
Ce fut donc l’A.G., pas le nouveau C.A., qui désigna les membres du Bureau.

Le « bureau » fut « reconduit » :
Marie-Agnès Boutet : Déléguée.
Norbert Pochot : Délégué-Adjoint.
Micheline Étévenon : Trésorière.
Marie-Noëlle Philippot : Secrétaire.
Ces quatre personnes furent donc dites membres du Bureau.

Membres du C.A. :
Marielle Aubégny
Micheline Étévenon
Marie-Agnès Boutet
Catherine Rame
Anne Kaszinski
Jenny Low
Jean-Claude Lambert
Louis Gelder
Colette Chaloin
Marie-Noëlle Philippot
Norbert Pochot
Sandra Pariente
Olivier Danino
Claude Le Gascon
Jean-Yves Piolet
Agnès Ménantaud
Rien ne fut dit sur la nationalité.

Dans la lettre de transmission à la Préfecture, du 11 juillet 85, il fut dit que toutes les désignations avaient été faites par l’A.G.

L’ordre du jour du « rapport » à l’A.G. qui, cette fois, fut transmis à la Préfecture, alors que ça n’était pas obligatoire, contient notamment ceci.
Pour l’année passée. « Nous constaterons globalement un redressement des ventes des produits de l’artisanat d’Auroville ; mais, en revanche, une stagnation, voire une diminution des cotisations. » Il fut probablement parlé du nombre des cotisations, qui correspondent au nombre des adhérents. « la tenue d’un stand à [l’exposition] Marjolaine courant Novembre [84] », « la préparation dans le cadre de l’année franco-indienne d’une exposition sur Auroville et l’évolution [selon] Sri Aurobindo & Mère », « la continuation du passage du film "L’homme après l’homme" », « communication et réaction sur la réunion de l’association à Bologne en Juin dernier ». Est-ce que ce fut une réunion des association A.I. de divers pays ?
Pour l’année à venir, notamment : « préparation de [l’exposition] Marjolaine 1985 », « préparation de l’exposition à la maison de l’Inde en Octobre [85] », « maintien des cours de yoga du mercredi ». Il était parlé du hatha-yoga, pas du yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère.

 

 CHAPITRE 52
1er JUIN 85, PUBLICATION DE « LA VIE SANS MORT »

Livre : La vie sans mort, « Satprem / Luc Venet », Paris : Éditions Robert Laffont, 1985*. Cette publication fut l’occasion d’un autre conflit entre Satprem et Luc Venet. (Voir le texte relatif à cela qui est publié sur le blog Ohoettilto-4.)

 

 CHAPITRE 53

EN JUIN 85 À L’OCCASION DE LA LETTRE DE LUC VENET,
L’ASSOCIATION N° 1 EXPRIMA SON HOSTILITÉ À AUROVILLE,
ET AUSSI UN REPRÉSENTANT
DE L’ASSOCIATION ÉQUIVALENTE D’ITALIE

La lettre de Luc Venet adressée à un Aurovilien fut, pour l’association n° 1, l’occasion d’exprimer sa conception semblable dans une prochaine publication de son Bulletin périodique. Un dirigeant de l’association Auroville International d’Italie, Boni Menato, s’y exprima aussi.
Ce qui suit était sur le site Ohoettilto désormais interdit, dans le passage inséré du texte publié en novembre 11 qui est indiqué plus haut. C’est placé entre des guillemets français qui sont doublés et en employant nouvellement la nouvelle graphie de la langue française.
« Mi. » désigne Micheline Etévenon.

« « EN JUIN 85, POSITION DE MI. ET DE « BONI » À PROPOS D’AUROVILLE

En 85, Mi. et au moins une partie des membres de son association française nommée alors Auroville International France eurent globalement la même conception que L.V. concernant Auroville, avec, à l’époque, encore un espoir : « en attendant des jours meilleurs » fut-il écrit dans le bulletin indiqué plus loin. » » « « Cette conception de 85 fut notamment exprimée dans le bulletin mensuel de juin de cette association. » » « « Et dans ce bulletin, où Mi. notamment s’exprimait, le texte d’un certain « Boni » fut aussi publié.

Alors que cette association française, avec ses membres et son bulletin, existait en se centrant hors de soi, sur Auroville (comme le nom l’indiquait), en étant à la traine de cette ville en formation (tout en voulant contribuer à diriger), et en informant abondamment sur des éléments extérieurs (communautés, système des enveloppes, réalisations pratiques, etc.), un manque d’intériorité fut désormais reproché à Auroville.
Dans ce bulletin, on disait que « l’Idéal de l’Unité Humaine, c’est très attirant, mais […] on oublie le point central qui peut aider à s’en approcher de plus en plus, et on la cherche dans toutes les formes extérieures […]. » C’était dit à propos d’Auroville, mais ça montrait d’abord la position de son auteur, l’association française. C’était donc un « Idéal », un élément mental, qui était considéré comme le but, et ne pas oublier « le point central » serait seulement le moyen. Cet élément mental est ainsi présenté comme étant ou ayant été la motivation déterminante, et comme si une meilleure position n’avait pas encore existé. » »

Dans le passage précédent, est-ce qu’il y avait une erreur qui aurait été de n’avoir pas compris que de l’ironie, une moquerie envers Auroville, était placée par « c’est très attirant » ? Non, il n’y eut pas d’erreur. Voici le passage complet où les points de suspension sont dans le texte reproduit et où chaque barre oblique remplace un aller à la ligne. « … Et pendant ce temps là…, l’Idéal de l’Unité Humaine, c’est très attirant, mais sa réalisation soulève des profondeurs de l’homme, tout ce qui ne la veut pas. / On oublie le point central qui peut aider à s’en approcher de plus en plus, et on la cherche dans toutes les formes extérieures inimaginables. / … Et pendant ce temps là…, s’épuisent toutes les figures de l’Ego, dans ses confrontations avec l’impuissance, le vide, la peur de n’être pas – jusqu’à n’être rien, pour n’être plus que ça. / … s’acharnent encore les hommes à faire vivre des ombres, non de se vivre eux-mêmes, derrière des fastes creux et institutionnels. / … Et pendant ce temps là…, peu à peu, les différents points de la Charte […]. »
Voici la suite immédiate de ce qui était dans l’article d’Ohoettilto.

« « Il était écrit que, à propos d’Auroville, « Les différents points de la charte s’oublient dans les mémoires ». Ça montre aussi que, d’après l’association française, un idéal était le critère d’action, de décision, des habitants d’Auroville ou, au moins, était censé l’être, ou devoir l’être.
Il était écrit que « Les principes d’Auroville ne sont plus vécus de l’intérieur ». Cette généralité signifiait que, avant, les habitants d’Auroville vivaient ces « principes » de l’intérieur et que, désormais, ils ne le faisaient plus. C’était aussi une expression de ce qui était appelé « intériorité », celle qui était censée manquer : vivre selon des « principes » écrits dans des textes. Il n’était donc pas parlé d’une vraie intériorité, de vivre selon le guide intérieur, etc.
Par ailleurs, cette indication, transposée, pouvait signifier que, avant, les habitants d’Auroville étaient intégralement soumis au divin et que, désormais, ils ne l’étaient plus du tout. Ça se rattachait à une illusion d’une sorte de paradis terrestre qui aurait existé au début d’Auroville, et le seul fait que quelqu’un y soit en faisait quelqu’un de très bien, de très développé, et ceux qui étaient en relation avec l’association française étaient magnifiés. Désormais, en 85, il y avait un réveil à de la réalité, qui était noircie par l’association, et les habitants d’Auroville étaient en majorité considérés comme mauvais.
Page 21 du bulletin, un texte, qui était placé là forcément à propos d’Auroville, parlait d’une « humanité obstinément asourique ».
Il était écrit : « La condition humaine se révèle à Auroville peut-être plus radicalement qu’ailleurs dans le monde ». Il y a la prudence du mot « peut-être ». Les mots « condition humaine » incluent-ils les éléments les meilleurs, les bonnes aspirations, les bons efforts, leurs succès, etc. ? Il semble qu’ils ne visent que ce qui était reproché à Auroville : les oublis, le manque d’intériorité, etc. Quoi qu’il en soit, ce qui est écrit exprime un réveil à de la réalité, après une grande illusion.
Cela dit, il était écrit ceci : « À Auroville, une poignée d’êtres purs, même s’ils sont impuissants à l’heure actuelle à opérer un changement sont présents ». Selon la position exprimée, il existerait donc une « poignée d’êtres purs ». À propos de pureté, ça ne pouvait qu’être de l’illusion, peut-être un vestige de l’illusion antérieure.
Il y avait la reproduction avec approbation d’un extrait d’une lettre de quelqu’un d’Auroville, surement l’un des prétendus « êtres purs » vu la position de la citation, qui disait que, avant, « il y avait toujours, malgré toutes les difficultés par lesquelles on est passé [,] quelque chose dans Auroville à quoi se raccrocher », ce qui correspondait à quelque chose d’extérieur à soi, …sans lequel il n’y avait rien. Et puisqu’il n’y avait plus ce quelque chose, l’auteur concluait : « La direction n’est pas là ». En plus du problème d’une direction perçue intérieurement ou non, il y avait l’idée que, avant, la « direction » était constamment présente et que, tout d’un coup, il n’y avait plus aucune bonne indication reçue : regret d’une situation antérieure jugée satisfaisante.
À propos de la « poignée d’êtres purs », il était écrit que « En eux s’élabore une nouvelle manière d’être ». En admettant que ce fût vrai, puisqu’ils en étaient au stade de l’élaboration, pourquoi tant regretter le passé ? Et est-ce que l’indication exprimait l’idée que c’était seulement à Auroville qu’une « nouvelle manière d’être » pourrait s’élaborer ? Ça relèverait encore du centrage sur Auroville et de l’illusion antérieure concernant cette ville, en oubliant même Satprem et Sujata qui ne vivaient pas dans cette ville.
Le constat, annoncé, de l’existence d’« êtres purs » à Auroville était fait par les responsables de l’association française, qui se pensaient qualifiés pour ça.
Le tome 2 de l’Agenda était cité pour exprimer notamment l’idée que l’organisation d’Auroville relevait entièrement du « mensonge ».
« notre tâche d’information, si nous voulons être sincères, est de dire ce qui ne va pas » à Auroville. Avant, tout allait-il toujours bien, selon la conception de l’association ? Est-ce que ladite « sincérité » faisait cacher ce qui était perçu comme mal ? Est-ce que l’illusion était si forte qu’on n’y voyait que du bien, selon la conception de l’association ?
Dans une « Tribune libre », un certain « Boni » s’exprima, en correspondant forcément à l’opinion de l’association française. À propos de « quelques panneaux indicateurs » laissés par Sri Aurobindo et la Mère, il était dit « Si Auroville ne les regarde même pas, si Auroville ne suit pas, tant pis ». Le Matrimandir (qui était en construction) était appelé « cathédrale du Néant ». Une question était posée : « L’ombre qui avait englouti l’Ashram a-t-elle englouti Auroville aussi ? » L’ampleur de cette noirceur était peut-être en relation avec l’ampleur de l’illusion antérieure. L’auteur avait encore un peu d’espoir car il répondait ainsi : « Ce sont les faits qui répondent, et répondront toujours davantage à cette question ». (L’auteur écrivit aussi ceci. « Il n’y a que deux êtres, parmi des milliers de disciples plus ou moins en adoration, qui ont compris (= accepté) cela – et surtout qui essayent de vivre cela. Ils s’appellent Satprem et Sujata. »)
Dans la fin de l’« éditorial », il était écrit ceci. « Tout s’écroule, il n’y a rien d’autre que le divin, cette force de perfection, c’est à cela et à cela seul que l’on doit se référer. Cette situation nouvelle ne surgit-elle pas justement pour obliger les êtres à ne plus se reposer sur le mythe d’Auroville mais à le chercher intensément au-dedans ? ». Il faudrait chercher « le mythe d’Auroville » « au-dedans » de soi plutôt que « se reposer » sur quelque chose à l’extérieur de soi, Auroville. En disant cela, les responsables de l’association exprimaient que, jusqu’alors, ils étaient centrés sur quelque chose à l’extérieur de soi, Auroville, et que, désormais, c’était en soi-même que chacun devrait chercher « le mythe d’Auroville ». Il y avait plutôt une mauvaise expression car le pronom « le » se rapporte plutôt à « le divin » : c’est ce dernier qu’il faudrait chercher en soi. Puisque cette idée de bon centrage était nouvelle dans cette association, l’habitude du centrage sur Auroville fit produire de la confusion : la faute d’expression, et appeler Auroville « mythe d’Auroville ». Cette dernière expression désigne aussi l’illusion concernant Auroville qu’eurent ces gens. Ils se reposèrent dessus, s’illusionnèrent, et la « situation nouvelle », le prétendu écroulement évoqué d’Auroville, les fit s’en réveiller. L’écroulement de leur illusion, la disparition de celle-ci, les fit tomber dans une autre illusion, anti-Auroville.
À propos de « sincérité », il était écrit : « Thème très présent dans nos consciences, peut-être parce qu’il nous est maintenant donné l’occasion de la mettre en pratique ». C’est la situation d’Auroville en 85 qui donnerait enfin l’occasion d’agir comme indiqué. (« la » se rapporte à « Thème », mot du genre masculin, qui se rapporte à « sincérité », mot du genre féminin.)
La situation d’Auroville dépitait les individus qui avaient eu une grande illusion concernant cette ville : ils ne pouvaient plus continuer à s’illusionner, ils tombaient, au moins partiellement, du haut de leur illusion.
Il était aussi indiqué que « en attendant des jours meilleurs, l’association va s’orienter vers l’information sur Mère, Sri Aurobindo et l’Agenda ». « […] l’Agenda […] si important pour Auroville et le monde par son être et sa réalité. » L’Agenda allait-il devenir le nouveau point de centrage !?
« Et l’Agenda est un instrument. Or, tout paradoxal que cela semble, l’apport de fonds pour le travail sur l’Agenda (impression et diffusion) est le plus faible. C’est pourquoi, l’association veut compenser ce manque et décide maintenant de lui donner priorité ; […]. À moins que le donateur souhaite le destiner à autre chose, l’argent collecté dès à présent, ira d’abord à l’Agenda. » Il semble qu’il y ait eu confusion entre l’association Auroville International France et l’Institut de recherches évolutives de France dont Mi. était la dirigeante, et c’est probablement elle qui fit créer cette « priorité », (et peut-être qui introduisit ainsi dans l’association l’idée de donner de l’argent pour l’Agenda). » »

Ici est la fin du passage inséré du texte qui avait été publié sur le site Ohoettilto.

On ajoute ceci qui est composé de citations commentées de l’éditorial du même bulletin de l’association daté de juin 85.

L’éditorial est titré « La sincérité » et commence par deux phrases de la Mère concernant ce sujet, provenant, comme indiqué, de l’« Entretien du 19 Décembre 1956 ». « La sincérité est la base de toute réalisation véritable, elle est le moyen, le chemin et elle est aussi le but. [À la ligne :] La Sincérité, c’est la sauvegarde, c’est la protection, c’est le guide, et finalement, c’est la puissance transformatrice. » (Principalement, dans le livre il y a un tiret après le mot « chemin » et il correspond à une virgule, et il n’y a pas de lettre majuscule au mot sincérité qui est avant « c’est la sauvegarde ».) Selon Sri Aurobindo et la Mère, la sincérité consiste à suivre les indications données par son guide intérieur, à propos duquel sont employés les noms psychique et être psychique, et il y a ce qui est indiqué dans la citation ci-dessus. Ça commence par chercher à percevoir ce qui vient du psychique, à le distinguer des indications données par d’autres parties de soi-même et qui peuvent être en contradiction, etc. Comme dit par la Mère dans le même entretien : « la sincérité est une chose progressive ». Ça peut commencer par le rejet de tel élément de la situation de vécu dans laquelle on est, puis par tel autre, etc.

P. 2, ligne 9. « [...] et notre tâche d’information, si nous voulons être sincères, est de dire ce qui ne va pas. » (F.d.c.)
Tout le temps avant, les dirigeants de l’association présentaient d’abord un idéal, un mythe, celui qu’ils s’étaient inventés, et ils n’étaient pas les seuls à se l’être créé. Alors, les situations perçues comme problématiques furent cachées.
En 85, il fut donc écrit que, pour « être sincères », il faut « dire ce qui ne va pas ». Est-ce que c’était par sincérité que, avant, on ne le disait pas, ou même qu’on ne le voyait pas !? Est-ce qu’ensuite il ne fut dit que ce qui n’allait pas, selon l’opinion des dirigeants de l’association !?

P. 2, ligne 16 : Les rédacteurs se dirent informés que, « À Auroville, une poignée d’êtres purs, même s’ils sont impuissants à l’heure actuelle à opérer un changement, sont présents ». (F.d.c.)
Les êtres purs de l’Association seraient, à cause de leur pureté, en état de reconnaitre les « êtres purs » qui seraient à Auroville. Ça relevait de l’illusion. C’était une négation de la réalité. Ça relevait aussi d’un refus du processus involutif et évolutif, d’un refus de prendre en compte la manifestation. Ça relevait d’un ascétisme refusant celle-ci. La réalité est qu’il y a le processus de manifestation supramentale, que chacun peut s’occuper d’y contribuer consciemment et que, en ce cas, chacun le fait, à sa vitesse, à sa mesure, malgré des incompréhensions, des résistances, parfois des chutes, etc. L’association voulait continuer de s’illusionner sur une Auroville qui aurait été déjà idéale, même si son illusion ne pouvait plus être soutenue qu’en évoquant « une poignée d’êtres purs ».

Page 2, ligne 25 et suivantes, dans la conclusion de l’éditorial du bulletin. « Tout s’écroule, il n’y a rien d’autre que le divin, cette force de perfection, c’est à cela seul que l’on doit se référer. [À la ligne :] Cette situation nouvelle ne surgit-elle pas justement pour obliger les êtres à ne plus se reposer sur le mythe d’Auroville mais à le chercher intensément au dedans ? » (F.d.c.)
Chercher quoi !? Le mythe ! Il faudrait chercher celui-ci en soi ! C’est cinglé mais il y eut peut-être un défaut d’expression.
Sans lui, est-ce qu’il serait dit qu’il faudrait chercher « Auroville » « au dedans » de soi ? Ça serait de l’idéologie mauvaise.
Mais est-ce que le pronom « le » devant « chercher » désignerait « le divin » ? On comprend alors que les deux soulignements servaient à faire comprendre cela, que le texte n’exprimait pas.
Il y eut donc enfin une bonne attitude exprimée en mots dans cette association, résultant d’une bonne compréhension. Mais ce ne fut encore que dans le monde des idées car ce qui fut appelé « le divin » serait une « force de perfection » alors que, dans la pratique utile, on peut considérer que, avant de parler de perfection, il est ce qui est déjà la meilleure partie de soi-même et il est aussi ce qui pousse à l’amélioration. Pour commencer, reconnaitre ce qui est son psychique si ce n’est pas encore fait et suivre son indication de chaque moment, à la mesure de chacun.

Cette histoire montre que l’association n° 1 se mit à prendre notoirement référence en elle-même. La renonciation à soi-même n’était pas un fait irrévocable, elle était réversible, car elle était relativement superficielle.
Ce qu’était cette association, ce qui était elle-même, n’était pas complètement bien puisqu’il y avait encore des éléments mauvais.

 

 CHAPITRE 54

JUIN ET JUILLET 85,
SUITE ET FIN DE LA PROCÉDURE À L’UNESCO
CONCERNANT L’ASSOCIATION INTERNATIONALE
AUROVILLE INTERNATIONAL

Document référencé 121 EX/54, du 18 juin 1985*. (Recueil : Conseil exécutif / 1985 / Vol. CLI / 121e session / II.)
C’est le Rapport du Comité du Conseil exécutif sur les organisations internationales non gouvernementales.
P. 1. « [...] M. J-B. Kaboré, représentant le Directeur général, [...]
[P. 2.] a informé le Comité qu’au cours de l’année 1984, le Directeur général a examiné 63 demandes d’admission d’organisations non gouvernementales dans les trois catégories de relations prévues, dont 40 n’ont pas été retenues, soit parce que les organisations concernées ne répondent que partiellement ou pas du tout aux exigences des Directives, soit parce que leurs responsables n’ont pas donné suite, dans les délais requis, à une demande d’information complémentaire émanant du Secrétariat. En ce qui concerne les 23 demandes retenues, il a signalé que le document 121 EX/25 comprend, en sa première partie, 7 sections :
(a) Dans la première section (paragraphes 7 à 10), le Directeur général fait ses recommandations sur les deux demandes d’admission en catégorie A.
(b) La deuxième section du document, qui va du paragraphe 11 au paragraphe 18, contient les recommandations du Directeur général sur 6 demandes d’admission en catégorie B.
(c) Dans la troisième section, qui va du paragraphe 19 au paragraphe 23, le Directeur général communique au Conseil :
- [...] (paragraphe 21) ;
- au paragraphe 22, [...] ;
- une liste de 4 organisations dont le Directeur général a décidé d’ajourner la demande pour permettre à ces organisations de prendre les dispositions nécessaires en vue de se conformer à l’ensemble des conditions des Directives (paragraphe 23).
(d) Dans la quatrième section, [...].
[...]
(g) Enfin, pour aider le Conseil à prendre ses décisions au sujet des organisations des catégories A et B, des notices d’information sont annexées à cette première partie du document. [Et il n’y a donc pas de notice notamment pour les organismes ajournés.]
[P. 3.] Observant qu’un certain nombre d’organisations non gouvernementales présentent au Directeur général une requête pour la catégorie A ou B sans avoir préalablement été admises en catégorie C, le même membre a exprimé le souhait qu’à l’avenir le Secrétariat persuade autant que faire se peut les ONG qui sollicitent l’application de l’article II.6 des Directives, de la nécessité d’une admission préalable en catégorie C. (Il a fait observer que, dans le cas contraire, ce qui est prévu en tant qu’exception à la règle générale pourrait être interprété comme étant la procédure habituelle.)
13. Cette suggestion a été appuyée par plusieurs intervenants.
[P. 4.] 14. Après que le représentant du Directeur général ait assuré le Comité qu’il serait tenu compte, à l’avenir, de ces observations, les commentaires suivants ont été formulés par plusieurs membres au sujet des organisations ci-après : » (F.d.c.)
Dans la suite, à propos des catégories A et B il n’est pas parlé de l’association « Auroville International ».


DÉCISION DE L’UNESCO

Document 121 EX/Décisions, du 19 juillet 85. (Recueil : Conseil exécutif / 1985 / Vol. CLII / 121e session / III.)

Page 43, concernant le classement des organisations internationales non gouvernementales.
« Le Conseil exécutif,
1. Ayant examiné le document 121 EX/25 et le rapport de son Comité sur les organisations internationales non gouvernementales (121 EX/54) relatifs au classement des organisations internationales non gouvernementales.
2. Décide :
[...]
[P. 44] 4. Prend note également des paragraphes [...] et 23 du document 121 EX/25 relatifs au classement par le Directeur général des organisations internationales non gouvernementales en catégorie C (relations d’information mutuelle), conformément aux dispositions du [...]. » (F.d.c.)


CONCLUSION

L’organisme international Auroville International avait voulu se faire affilier en catégorie B mais elle ne le fut même pas en catégorie C. (S’il avait cherché à l’être en cette troisième et dernière catégorie, aurait-il eu plus de chance d’être affilié ?)

Est-ce que l’Unesco l’informa de sa décision ? Si ce fut non, est-ce que cet organisme chercha à s’informer ? S’il connut la situation, est-ce qu’il chercha à correspondre aux règles et fit une nouvelle demande ?
Si une acceptation d’affiliation en catégorie C avait été faite, elle l’aurait été par le Directeur général qui en aurait informé le Conseil exécutif. Il n’y a rien en 86.
Ici, on ne sait pas ce qui exista mais ce qui est connu est que la tentative d’affiliation à l’Unesco n’eut pas de succès. Ce fut connu d’après ce qui exista plus tard lorsque l’association française nommée Auroville International France abandonna ce nom à cause de son rejet d’Auroville considérée être en dérive de perdition, et aussi pour d’autres causes. Vu ce qui fut exprimé alors dans l’association, il est possible que l’Unesco ait informé de son refus d’affiliation, en n’indiquant pas sa vraie cause mais en donnant un prétexte. Ce sujet est développé plus loin, à la date de 89.

Comme déjà dit, au siège de l’Unesco le dossier de la demande d’affiliation n’est pas accessible. Est-ce qu’il existe encore quelque part ou est-ce que l’Unesco détruit ceux de ces dossiers lorsqu’ils n’aboutissent pas à une affiliation ? Comme déjà dit aussi, les documents présentés ci-dessus furent conservés et accessibles car ils furent mal classés, l’ayant été à propos de la S.A.S. et de son Auroville au lieu de l’association internationale dont l’un des trois noms est Auroville International.

 

 CHAPITRE 55

EN AOUT 85, RÉPLIQUE DE SATPREM À LA LETTRE
DE LUC VENET RELATIVE À AUROVILLE

Ce qui suit était sur le site Ohoettilto désormais interdit, dans le passage inséré du texte publié en novembre 11 qui est indiqué plus haut et c’est désormais sur le blog Ohoettilto-4. C’est placé entre des guillemets français qui sont doublés et en employant nouvellement la nouvelle graphie de la langue française.
« « Satprem s’exprima » » sur l’affaire, « « dans un texte où il y avait une référence à la lettre de L.V. avec quelques brèves citations et qui contenait notamment ceci : « […] Mère […] avait dit : "La sincérité de la réalisation doit être telle que les éléments indésirables sont obligés de s’en aller." (riant) Alors on arrive à une situation inverse ». Il y avait aussi ceci : « Si les meilleurs éléments d’Auroville », qui partent, « se retrouvent isolés à… ».
Ce texte de Satprem fut diffusé à travers le monde en quelques feuilles tapées à la machine à écrire, des mots ou des phrases ayant un soulignement, ce qui n’est pas reproduit ci-après. (C’est le texte qui est aussi reproduit dans le tome 5 de Carnets d’une Apocalypse, à la date du 11 aout 85, à partir de la page 378, y compris le début entre parenthèses commençant par « Satprem commente avec Sujata les dernières nouvelles d’Auroville », mais sans, principalement, la note de bas de page, les remarques à propos de « mot tamoul », une autre répétition de « il n’y a pas beaucoup de temps », et sans soulignements mais avec des caractères italiques.)
Quelles furent toutes les réactions d’individus vivant encore à Auroville et d’autres à travers le monde ? En tout cas, parmi ces derniers, il y eut l’opinion, exprimée en même temps que des transmissions du texte : L.V. déraille, et lui et ceux qui quittèrent Auroville en conséquence de sa lettre sont des mauvais, car il faut l’être pour ne plus croire au projet Auroville, au développement d’Auroville, et, donc, Satprem se trompe lorsqu’il dit que ce sont les meilleurs qui s’en vont.
Que devinrent les prétendus « meilleurs » de 85 ? Le savoir contribuerait à davantage de compréhension de toute l’affaire. Concernant la lettre de L.V. publiée en 07 sur internet, est-ce qu’ils exprimèrent publiquement leur position ? Est-ce qu’ils font partie des très rares habitants d’Auroville qui s’exprimèrent sur internet, pas seulement sur le site italien ?

Cette opinion de Satprem n’exprime pas la totalité de son texte, où la position de L.V. (Auroville est foutue) était dénoncée comme négative quoique son appréciation sur les Auroviliens (les bons et les autres) était considérée, par Satprem, comme bonne.

Dans ce texte de Satprem, à propos d’Auroville il y a ceci. « Non, il n’y a pas d’effort dans le vrai sens intérieur : qu’on est à la fin d’un monde, que l’homme est en train de […] disparaître. Il s’agit de savoir si quelque chose de cette humanité va survivre et se transformer ou bien si un être nouveau […] se manifestera. C’est cela le problème. Sri Aurobindo a dit : "Si l’homme ne veut pas se dépasser, il sera dépassé ; un être nouveau viendra et prendra la tête de l’évolution." » Dans ce texte, il y a l’annonce catastrophiste de l’éventualité d’une disparition de l’humanité actuelle : est-ce que ça provient de Sri Aurobindo et de la Mère ou est-ce que c’est une invention de Satprem ? Il y a aussi l’annonce que quelques-uns de ces humains pourraient survivre s’ils se transformaient. Dans le cas contraire, l’humanité actuelle disparaitrait et un « être nouveau » se manifesterait. Lorsque Sri Aurobindo indiqua « ou sera dépassé », est-ce que ça signifiait que l’humanité actuelle disparaitrait ou seulement que, en plus de celle-ci, un « être nouveau » se manifesterait, qui prendrait la tête de l’évolution ? Satprem n’envisage que le premier cas : est-ce que c’est son invention ? Quoi qu’il en soit, il ne voulait pas qu’un « être nouveau » existât en plus de l’humanité, au-dessus d’elle dans la chaine évolutive, qui ferait la transformation qu’aurait préparée Sri Aurobindo et la Mère. Il ne voulait pas que l’humanité actuelle disparaisse complètement. Il voulait qu’il en subsistât quelque chose, même transformé, et c’est pour ça qu’il voulait que des humains s’occupassent de se transformer (pour mener lointainement à la manifestation de l’être supramental). Or, selon lui, les Auroviliens (sauf ceux dits « les meilleurs éléments ») ne s’occupaient pas de se transformer. Il est écrit : « […] cette bande de petits Auroviliens […] qu’est-ce qu’ils veulent ?... Est-ce qu’ils cherchent vraiment à dépasser l’homme ? – Ils cherchent à l’améliorer, […]. »
Il est aussi écrit ceci. « Il faut simplement vouloir comprendre cela, qui est le nœud du problème : cet être nouveau, le faire, le fabriquer – comment ? Alors on se dit… (si l’on aime Sri Aurobindo ou si l’on comprend un peu Mère), on se dit : bon, Ils savent ; donc il y a un moyen, donc il faut le chercher. Et comment ? et comment ? et comment ? » L’« être nouveau » dont il est parlé n’est pas celui qui pourrait apparaitre en dépassant l’être humain dans la chaine évolutive, mais c’est l’être supramental qui apparaitrait dans le cas où l’humanité actuelle, n’ayant pas eu besoin d’être dépassée, saurait arriver à le faire apparaitre, à le faire se manifester. Selon Satprem, l’enjeu serait de « faire », « fabriquer », l’« être nouveau ». Il faudrait « chercher » le « moyen » de faire cela. Est-ce que c’était vraiment l’enjeu ? Est-ce que ce moyen n’avait pas été indiqué par Sri Aurobindo et la Mère (qui était, pour faire bref : pratiquer le yoga intégral, s’ouvrir à l’action divine, s’en faire instrument) ? Ce que dit Satprem correspond à faire passer l’idée que c’est l’humain qui agit activement pour créer l’être nouveau. Penser à cette position qu’avait L.V. longtemps avant 85.
À propos de solution, ce que proposa Satprem pour les soi-disant « meilleurs » était ceci. « Il y a un certain nombre d’éléments qui sont là, et qui sont sincères – eh bien, qu’ils poussent davantage leur sincérité ». Est-ce par sincérité, par écoute de leur guide intérieur, que ces individus restaient à Auroville puis en partirent ou le voulurent après avoir connu la lettre de L.V., puis y restèrent ou y revinrent (s’il y en eut) après avoir connu la lettre de Satprem ?
En tout cas, à propos des autres Auroviliens, Satprem, dans sa solution proposée, ne parle pas expressément de sincérité à acquérir ou à développer. Ce qui s’en rapproche le plus est ceci : « ils veulent s’en remettre à tout, sauf à eux-mêmes – sauf à leur propre moteur » et « le Monde Nouveau, il se construit de l’intérieur ». Il est aussi écrit ceci : « C’est comme l’âme : chaque individu, chacun de ces quatre milliards et demi d’ignorants naît avec une âme – mais qui s’en sert, de l’âme ? Elle est là, comme ça (geste au-dessus, un peu loin), et il y en a combien sur un million qui pensent, qui savent qu’ils ont une âme et que cette âme a un pouvoir ? Combien ? » Lorsqu’on emploie le mot « âme » à propos de gens qui n’y pensent pas, qui ne s’en servent pas, il aurait fallu parler du psychique plutôt que de quelque chose qui est « au-dessus, un peu loin ». Est-ce que le « geste » était relatif à ce qu’on peut sentir descendre en soi ou au jivatman ? Est-ce que cette position de Satprem est cohérente ? Et même à propos du psychique, est-ce qu’il suffit de penser, de savoir que ça existe et que ça a un pouvoir plutôt que se mettre à l’écoute et d’en suivre les indications !?
Le problème et la solution la plus souvent indiquée par Satprem sont exprimés ci-après par quelques citations. Pour tous les habitants d’alors d’Auroville et pour d’autres individus, est-ce que cette solution était d’une utilité pratique immédiate !? « on ne met pas le moteur en route », « Le moteur, cela veut dire, vraiment, la puissance intérieure – qui est formidable […] dont ils ne se servent pas », « nécessité du progrès intérieur », « cette bande de petits Auroviliens qui ne comprennent pas la Grâce qui leur est donnée », « il faut marcher, il faut faire des pas », « il y a besoin de se mettre en marche, c’est tout », « il y a la Grâce formidable qui est là aussi – qu’ils n’ont pas utilisée », « Il y a cette Puissance formidable qui est là, dont ils ne se sont pas servis », « ils peuvent mettre en branle une Grâce suprême, et ils peuvent mettre en branle la pourriture », « il faut mettre en branle les forces », « Ils ne mettent pas en branle les forces. Ils ne donnent pas à la Grâce divine l’occasion de se manifester », « ils ne se servent pas de la Puissance qui est là », « la vérité du problème, c’est cela, c’est ce moteur, c’est cette Puissance qu’on met en route – ou qu’on ne met pas en route », « Ils ne comprennent pas qu’il y a des clefs formidables – ils ne s’en servent pas ». « Qu’est-ce qu’ils font, de cette Grâce formidable, qu’est-ce qu’ils en font ? », « il y a une puissance si formidable qui est là […]. Qui en veut ? ». Dans Auroville de l’époque, et d’avant et d’après, comme en dehors de cette ville pour les individus intéressés par Sri Aurobindo et la Mère, est-ce que l’enjeu, utile, n’était pas plutôt de s’occuper d’écouter ce qu’il faut et d’agir en conséquence !? Est-ce que Satprem dit que chacun devrait faire ce que Sri Aurobindo et la Mère dirent à propos de se mettre à l’écoute de ce qu’il faut, ou de continuer, et d’agir en conséquence !?
Il est écrit « Il n’y a pas beaucoup de temps. » C’est une expression de l’aspect catastrophiste de Satprem, qui existait avant et qui s’aggrava ensuite : envisager l’échec évolutif global jusqu’à la catastrophe en insistant lourdement sur ce sujet, puis envisager le succès. Ça accompagne l’idée que, alors que l’évolution depuis la première humanité (sans remonter au-delà) dure depuis très longtemps, il faudrait, égocentriquement, que ce soit pendant la vie-même de l’individu Satprem que des humains se retrouvent changés en nombre suffisamment grand pour que la situation générale de l’humanité en soit transformée visiblement. Il n’en était pas ainsi. Une conséquence fut l’amertume, et une autre fut les insultes envers les humains, sauf lui-même et Sujata.

Par ailleurs, Satprem admet d’abord l’existence de quelque chose en Inde, nommé Auroville, par exemple dans ceci : « quand on regarde Auroville, c’est un peu attristant », « toute l’histoire d’Auroville », « C’est ça, le mal d’Auroville », « C’est le fait d’Auroville », « C’est la vie d’Auroville », « on va à Auroville ».
Avec ça, il était facile de comparer ce qu’était Auroville à sa naissance sur la terre indienne, ou ce qu’elle était en 85 par exemple, avec ce qu’il était prévu qu’elle soit plus tard et dont les grandes lignes avaient été indiquées par la Mère. Pour ce deuxième élément de la comparaison, Satprem dit que « […] l’Auroville […] tel que Mère l’a vu, formé, conçu, c’est là-bas (geste loin devant) ».
Comparant, il eut été facile ensuite de dire, lorsque c’était pensé, que tels éléments d’Auroville (individus, institutions, ou autres) n’étaient pas bons, ou qu’il manquait de ceci (peut-être de l’essentiel), ou qu’il y avait trop de cela, etc.
Or, Satprem se met à réfléchir dans un système compliqué. Principalement, en plus d’annoncer parfois (expressément ou implicitement) que quelque chose nommé Auroville existait en Inde, il nie parfois son existence.
« Il faudrait faire une distinction, d’abord, entre Auroville et les gens qui sont dedans – d’abord. Auroville c’est quelque chose à venir. Mais les gens qui sont dedans, c’est quelque chose de présent. » Puisque ces gens du présent sont dans Auroville, « dedans », c’est qu’il y a quelque chose nommé Auroville qui existe déjà, qui est dans le présent, pas seulement dans l’avenir.
« Pour moi, l’"Institution Auroville", ou le grand Auroville avec un grand "A", pour moi c’est une affaire secondaire. L’affaire essentielle, ce sont les individus. Parce que c’est de ces individus que dépend l’autre : l’Auroville, "A" majuscule. Et l’Auroville "A" majuscule tel que Mère l’a vu, formé, conçu, c’est là-bas (geste loin devant), il faut y aller. Et le problème, ce sont les individus qui sont là. Alors il faut distinguer entre la collectivité d’Auroville, et les individus d’Auroville. »
« Si les meilleurs éléments d’Auroville se retrouvent isolés à… je ne sais pas, à Paris, dans […] … Mais tout de même, à Auroville, il y a une chance, c’est quelque chose qui a été intérieurement (je ne dis pas extérieurement), qui a été intérieurement formé par Mère. Alors il vaudrait mieux que les quelques-uns qui sont sincères conjuguent leurs forces. […] » (Même extérieurement, il y eut une action de la Mère, avec l’Inde et des individus.)
« Il faut le construire, Auroville, il faut le construire du dedans. »
« Ils veulent "arranger" Auroville c’est ridicule – on n’arrange pas Auroville, on n’arrange pas... ça n’a aucun sens, d’arranger Auroville. Ce qui a un sens, ce sont les individus qui font devenir Auroville. Auroville n’est pas. Il est dans… (geste au-dessus). C’est une possibilité. C’est comme l’âme : chaque individu […] naît avec une âme […] Elle est là, comme ça (geste au-dessus, un peu loin), […] – Eh bien, à Auroville, c’est la même chose : il y a l’âme d’Auroville qui est là… quelque part (geste). Mais si l’on ne met pas le moteur intérieur, il n’y a rien : ça reste là-haut (geste), c’est tout. Ou alors il y a une caricature, comme à l’Ashram, comme à Shantiniketan, comme partout, toutes les institutions. » Il y a le problème déjà vu de ce qui est appelé « âme » et qui est en-dehors. Si cette « âme » est « au-dessus », ça ne signifie pas que quelque chose nommé Auroville n’existerait pas déjà sur Terre, même si ça n’en est encore qu’à son début. On peut penser que Satprem exprime mal ce qu’il veut exprimer. Par ailleurs, est-ce qu’il était légitime de comparer Auroville (née peu avant et en cours de formation) avec des lieux qui avaient eu leur moment d’épanouissement avant de se fossiliser (comme indiqué ailleurs dans le texte) : « Shantiniketan » de « Tagore » et l’Ashram de Pondichéry ?
« Ce n’est pas la question d’Auroville, c’est la question des individus qui sont là, et de leur capacité de faire le progrès réel. Alors on pourra reparler d’Auroville. »
« […] les quelques-uns qui comprennent un peu, il faudrait qu’ils comprennent encore plus profondément. […] Et il n’y a pas besoin de former des "équipes spéciales" : c’est un boulot individuel, n’est-ce pas ; et c’est ça, le vrai pouvoir d’Auroville – qui n’est pas. Qui est là, qui attend. Alors la "perte d’Auroville", vraiment, cela n’a aucun sens pour moi. Ou son succès, aussi, n’a aucun sens pour moi ; ce sont des choses de l’avenir – je ne suis pas prophète. Mais son présent, ce sont des individus. Et cela, c’est l’affaire de chacun – ils comprennent, ou ils ne comprennent pas. Mais en réalité, ce sont eux qui tiennent la clef du moteur d’Auroville. C’est tout. »
« Alors, j’espère qu’Auroville ne sera pas une farce, c’est tout. Mais Auroville n’est pas. Auroville, il est ce que les composants le feront devenir. »
« La situation interne d’Auroville, je la connais bien ; […]. »

Par ailleurs, rattaché à ce qui se passait dans Auroville, Satprem s’exprime, ou semble s’exprimer, comme s’il y avait toujours une contradiction, une incompatibilité, entre faire des progrès intérieurs et faire des actions extérieures, des progrès extérieurs. Celles-ci et ceux-ci ne pourraient-ils jamais être des conséquences d’un développement intérieur ? Notamment, il oppose « faire des "réformes" d’Auroville » à « faire des réformes de leur propre nature ».
Satprem oppose « améliorer » « l’homme » à « dépasser l’homme ». Est-ce que, entre la situation actuelle, individuelle ou collective, et la situation future d’un dépassement, il n’y aurait aucune étape intermédiaire ? Est-ce que Satprem pousse à ce que chacun se mette à s’occuper immédiatement, par soi-même, de transformation ? Est-ce qu’il poussa L.V. dans cette voie ?
La situation semble plutôt que chacun, partout, suivant son guide intérieur, s’ouvrant à la Mère, etc., se retrouve en train d’agir en conséquence et, parfois, ça peut produire de petites améliorations, parfois de grandes, etc., et parfois de grands changements, etc. C’est relatif à l’état évolutif de chacun.
Tout ça ne contredit pas ce que dit Satprem adressant des reproches à des Auroviliens et il donne des exemples de comportements désapprouvés. Au mieux, ceux-ci concernent des actions par rapport à un idéal, par rapport à une conception de celui-ci, au lieu de « Mettre le moteur en route ».

Est-ce que l’insulte (dire « les imbéciles ! » dans cette lettre, pour quelques-uns des habitants d’Auroville seulement) est utile, relève d’une bonne pédagogie ?

Dans cette lettre de 85, il y a d’autres éléments contestables. » »

Fin du passage inséré du texte qui était sur le site Ohoettilto.
En voici un autre, qui était dans le même texte mais pas dans ce passage inséré.
« « L’ORIGINE DE LA POSITION DE L.V., MI. ET B. ÉTAIT-ELLE EN SATPREM ?
Avant la position de L.V., Mi. et B. en 85, est-ce que Satprem émettait parfois l’idée d’un échec d’Auroville ? Si oui, il l’aurait fait comme constat personnel de ce qui existait mais sans réfléchir à la portée de ce qu’il disait spontanément, la réflexion étant exprimée aussi dans son texte de 85 et lui faisant dire notamment que « l’Auroville "A" majuscule tel que Mère l’a vu, formé, conçu, c’est là-bas (geste loin devant), il faut y aller ». C’était le démenti de l’idée simple qu’Auroville était foutue, perdue, avait échoué.
Est-ce que, avant cette lettre de Satprem, L.V., Mi. et B. répétèrent la conception irréfléchie de Satprem, ou firent une répétition simplificatrice et déformatrice ? L.V. pourrait répondre.
Lorsque Satprem connut l’affirmation de L.V., est-ce qu’il reconnut quelque chose qui provenait de lui, avec une déformation ? Est-ce que L.V. servit à Satprem de révélateur d’un élément de lui-même qui n’allait pas ? Si oui, Satprem se serait mis à remédier à ce qui n’allait pas, selon lui. » »

 

 CHAPITRE 56

10 DÉCEMBRE 85 DANS L’ASSOCIATION N° 1
DÉSIGNATION, PAR LE C.A.,
DES MEMBRES DU C.A.
ET DE CEUX DU BUREAU

« Conseil d’Administration du 10.12.85
Le Conseil d’Administration de l’Association AUROVILLE INTERNATIONAL FRANCE s’est réuni à 20 h au siège de l’Association.
Étaient présents :
Micheline Étévenon,
Norbert Pochot,
Louis Gelder,
Colette Chaloin,
Marie-Agnès Boutet,
Olivier Danino,
Alexandra Pariente,
Anne Kaszinski.
L’ordre du jour était le suivant
1) Renouvellement du Conseil.
celui-ci se compose de :
- anciens membres : […]
- nouveaux membres : […]
sont nommés à la place de :
Claude Le Gascon
Jean-Claude Lambert
Marielle Aubégny
2) Les membres du Bureau Exécutif sont reconduits dans leur fonction.
3) Les délégués [délégué] et délégués adjoints [délégué adjoint] sont reconduits dans leurs fonctions.
4) Les signatures bancaires […]. » (F.d.c.)

Dans cette réunion du C.A. du 10 décembre 85, la situation est claire à cause du mot « Renouvellement ». C’est la totalité du C.A. qui fut renouvelé. Et ce fut donc le C.A. lui-même qui décida qui seraient les membres de lui-même alors que c’était forcément seulement l’A.G. qui était compétente !
Ensuite, à propos de fonctions particulières, le C.A. (illégitime) reconduisit le « Bureau Exécutif » et le délégué et le délégué-adjoint en exprimant qu’ils étaient hors du Bureau.

Cela dit, voici ce qu’il y eut dans la lettre datée du 16 décembre 85 et adressée à la Préfecture de Police par le Délégué-Adjoint Pochot :
« Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint en double exemplaire, un extrait certifié conforme du procès-verbal de l’Assemblée Générale Ordinaire de l’Association […]. […] » (F.d.c.)
S’il y avait eu une A.G.O. et seulement elle, la désignation des membres du C.A. aurait été faite correctement, mais pas les attributions de fonction particulière.
Mais il est certain qu’il n’y eut pas d’A.G. à cause de la très courte liste des membres qui étaient « présents » et du mot « Renouvellement ».

Est-ce que tout cela fut une expression du très grand malaise qui existait dans cette association. Ce n’est pas certain puisque de tels problèmes avaient existé avant. Cela dit, est-ce que les dirigeants se méfiaient des adhérents de base ?

Voici la liste des membres du C.A. désignés le 10 décembre 85.
Membres reconduits :
Micheline Étévenon
Marie-Agnès Boutet
Catherine Rame
Anne Kaszinski
Jenny Low
Louis Gelder
Colette Chaloin
Marie-Noëlle Philippot
Norbert Pochot
Alexandra Pariente
Olivier Danino
Nouveaux membres :
Marc-André Charles
Colette Nordier (ou Nortier ?)
Pascal Venet.
Rien ne fut dit sur leur nationalité.
Par ailleurs, deux membres du C.A. précédent ne furent pas annoncés comme faisant partie du nouveau ni comme remplacés : Agnès Ménantaud et Jean-Yves Piolet.

Marie-Agnès Boutet : Déléguée.
Norbert Pochot, : Délégué-Adjoint.
Micheline Étévenon : Trésorière.
Marie-Noëlle Philippot : Secrétaire.

Ça exista jusqu’en juin 86.

 

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