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Antiténèbres
Antiténèbres
  • Histoire des relations entre l'Unesco, Auroville, et la Sri Aurobindo Society (S.A.S.). Histoire de base de plusieurs associations françaises relatives à cette ville et à Sri Aurobindo, la Mère, etc. Autres faits en France, et d'autres choses.
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Part.4:Assoc.Création de l'I.R.E (27p. environ.)

Pour lire ce qui précède, cliquer ici. Texte écrit avec la nouvelle graphie de la langue française. Par ailleurs, il y a probablement des fautes de français : tant pis !

 

CHAPITRE 31

22 JUILLET 1977*, CRÉATION DE
L’INSTITUT DE RECHERCHES ÉVOLUTIVES

 DOSSIER TRANSMIS À LA PRÉFECTURE

LES STATUTS

« Article 1er
Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er Juillet 1901 et le décret du 16 Août 1901, ayant pour titre : "INSTITUT DE RECHERCHES ÉVOLUTIVES". » (Fin provisoire de citation.)

Est-ce que le statut d’association selon cette loi de 1901* convient ?
Sur le site Ohoettilto désormais interdit, dans le long texte concernant le conflit entre Luc Venet et Satprem et qui est indiqué plus loin, il y avait le passage qui est placé ci-après entre des guillemets français qui sont doublés.
« « Qui imagina le nom « Institut de Recherches Évolutives » ? Dès qu’il fut connu par la publication du tome 1 de l’Agenda, il fut pensé que ce nom n’était pas bon car il exprimait l’idée que rien n’avait été fait, trouvé, notamment par la Mère, dont l’Agenda allait pourtant être publié par cet Institut créé pour ça (notamment ?), et il exprimait que ce sont les membres de cet Institut qui se mettaient à la recherche de quelque chose, peut être sans jamais rien trouver. » »
Il avait été pensé aussitôt qu’un nom avec trouvailles évolutives aurait été meilleur.
En plus, il y a lidée dactions faites par soi-même pour créer, par soi-même, une évolution. Il ny a pas la bonne qui est de se mettre au service de ce qui cherche à se manifester et qui le fait chaque fois que possible, créant ainsi lévolution nouvelle. Cest la pratique du yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère.

Vu ce qu’est cette association d’après son article 2, lorsqu’elle sera mieux positionnée elle pourrait finir par changer son nom.

Suite immédiate :
« Article 2
Cette association a pour but de développer "l’expérience évolutive" du philosophe indien SRI AUROBINDO. » (F. prov. d.c.)

Quelle fut la nécessité d’employer le mot « philosophe », qui est très amoindrisseur ?
La Mère parlait de l’action de Sri Aurobindo, et ce mot vaut mieux que : expérience, qui ne convient pas.
« développer "l’expérience évolutive" ». Quelle fut la nécessité de mettre ces trois derniers mots entre des guillemets ? Par eux, Satprem exprima qu’il donnait une signification spéciale à « expérience évolutive » mais il aurait mieux fait d’exprimer clairement ce qu’il voulait dire. Est-ce que la signification est : aller au-delà de ce que qu’avaient fait Sri Aurobindo et la Mère ? Ce serait très orgueilleux et illusionné. Est-ce que la signification est : pratiquer le yoga intégral de ces deux personnages ? Si c’était le cas, ça serait indiqué. Satprem est donc en train de placer une conception spéciale, qui est la sienne.

Suite immédiate dans un autre paragraphe.
« Les associés font leur postulat de SRI AUROBINDO : "L’homme est un être de transition" et il peut être "le collaborateur conscient de sa propre évolution". » (F. prov. d.c.)
Ce n’est pas du bon français. La signification est que les associés prennent pour postulats les deux affirmations suivantes de Sri Aurobindo.
Être le « collaborateur » « conscient », c’est, si on a compris ce qu’exprimèrent Sri Aurobindo et la Mère, pratiquer leur yoga intégral. Notamment, le guide intérieur en soi avait poussé à entendre parler d’eux et à s’intéresser à leur apport, et il y a à reconnaitre ce qu’il est, en l’apprenant par des lectures ou autrement, et à se mettre à le suivre consciemment, à la mesure de chacun. Il pousse aussi à s’ouvrir à la Force de la Mère et à pouvoir la recevoir graduellement, et il y a les suites. (La réception se fait par étapes et idéalement sans déformation mais il peut y en avoir qui dure plus ou moins longtemps avant qu’un rétablissement arrive, peut-être dans une autre vie.)

Suite immédiate dans le même §.
« Cette transition de l’espèce à un autre état est la question de notre temps : comment opérer le passage conscient et méthodique à l’autre état ? » (F. prov. d.c.)
Est-ce que le groupe de mots « transition de l’espèce » exprime que tous les humains devraient passer à un autre état ? Il semble que oui et Satprem exprima parfois cela : ici il n’est pas cherché à dresser la liste de ces affirmations mais quelqu’un pourrait s’en occuper. Pourtant, selon Sri Aurobindo et la Mère, même après l’apparition d’êtres supramentaux, des êtres humains continueront d’exister. Ils seront différents mentalement et avec des conséquences, puisque l’existence de ces nouveaux être aura des effets sur ce qu’ils penseront, etc. Et entre eux et les êtres supramentaux, il y aura les êtres humains qui se développent par la pratique du yoga intégral, et dont le développement des premiers de ce genre et qui étaient les plus avancés avait mené à la possibilité dapparition des être supramentaux, et à celle-ci.
Concernant la question posée par Satprem, la réponse apportée par Sri Aurobindo et la Mère est de pratiquer leur yoga intégral.
La Mère porta l’affaire au point le plus extrême possible de chaque moment.
Satprem avait à faire pareil : continuer de s’ouvrir à la Force de la Mère, la recevoir, la laisser agir en lui, avec des conséquences. S’il l’avait compris, bien compris, il n’aurait pas écrit la question. Il est forcément en train d’exprimer, pas clairement, une conception particulière à lui-même concernant la « transition de l’espèce à un autre état ».

Suite immédiate dans le même §.
« L’Institut ne cherche donc pas à "grouper" des personnes autour d’une idée, mais à développer l’expérience évolutive de SRI AUROBINDO et de la continuatrice de son expérience appelée Mère et à en trouver les applications pratiques dans la vie. » (F. prov. d.c.)
Ce n’est pas ladite « expérience » qui est « appelée Mère » mais « la continuatrice ».
Puisque Satprem aborda l’aspect des « applications pratiques dans la vie », c’est qu’il pensa avoir tout dit concernant ce qui est avant celles-ci. Il y en a deux éléments. L’un est « "l’expérience évolutive" » de Sri Aurobindo et la Mère, c’est-à-dire ce qui exista en eux, leur action évolutive. L’autre est le mot « développer ». L’idée mal exprimée par ce mot est qu’il faudrait aller au-delà de ce que firent ces deux personnages. Si l’on considère que la signification n’est pas cela, quelle est-elle ?
C’est acceptable si ça signifie : continuer d’avoir les effets de l’action de Sri Aurobindo et la Mère ayant commencé la manifestation supramentale sur la Terre, permettre à celle-ci de continuer en s’en faisant instrument. Ça se fait par la pratique du yoga intégral, chacun à sa mesure.
Est-ce que la pratique du yoga intégral, chacun à sa mesure, correspond à « développer l’expérience évolutive » de Sri Aurobindo et de la Mère ?
Par ailleurs, normalement le développement individuel qui est produit par la pratique (chacun à sa mesure) du yoga intégral produit des conséquences dans la vie (quel que soit le degré de développement atteint par chacun à chaque moment précis), ce qui peut être appelé des « applications pratiques dans la vie ». Mais Satprem fit comme si le développement qu’il évoquait n’impliquait pas l’existence de celles-ci et qu’il faudrait donc les chercher et les « trouver ». De quoi parle-t-il ?

Suite immédiate dans un nouveau paragraphe.
« Il [« L’Institut »] se propose ainsi, notamment, de : » (F. prov. d.c.)
Ce mot « notamment » fait que l’Institut peut faire toute action autre que celles qui sont indiquées dans la suite de l’article et qui se rattache à ce qui est écrit avant dans le statut.

Suite immédiate.
« 1 – Publier intégralement l’expérience de Mère sur son corps en vue de découvrir le passage de l’homme à une autre espèce évolutive.
2 – Diffuser en France et dans le monde entier et dans toutes les langues du monde ladite expérience évolutive réunie sous le titre "Agenda de Mère". » (F. prov. d.c.)
Il est parlé de « l’expérience de Mère » qui avait pour but de « découvrir » ce qui est indiqué.
Objectivement, il est parlé de « Publier intégralement » les compte-rendus de « l’expérience » etc., et de les « Diffuser ».
Les livres, les enregistrements, peuvent se retrouver posés quelque part et oubliés pendant longtemps, ou mis à la poubelle, brulés, etc., sans que ça change quoi que ce soit à la manifestation supramentale en cours.
On perçoit que Satprem n’est pas dans la réalité à ce sujet mais qu’il vit dans une conception, une bulle mentale, un bocal mental, mot qui fait partie de son vocabulaire.

Suite immédiate.
« 3 – Éditer et diffuser dans les pays francophones les bandes magnétiques contenant les interviews de Mère qui forment l’Agenda. » (F. prov. d.c.)
Pourquoi limiter la diffusion aux « pays francophones » ?

Suite immédiate.
« 4 – Créer - étant donné le lieu d’origine privilégié de SRI AUROBINDO et de Mère, l’Inde et la France - une cellule spéciale de coopération franco-indienne ayant pour but d’appliquer concrètement et expérimentalement les recherches de SRI AUROBINDO et de Mère au niveau éducatif et plus particulièrement de fonder un "Laboratoire de Mère" dans des centres éducatifs de l’Inde et de la France. Ces mêmes laboratoires pourraient se développer dans les autres pays du monde. » (F. prov. d.c.)
Est-ce qu’il est parlé « d’appliquer concrètement et expérimentalement » les résultats déjà connus et publiés des « recherches » « au niveau éducatif » des deux personnages indiqués ? Si oui, pourquoi faire cela seulement dans « une cellule spéciale de coopération franco-indienne » !?
Est-ce que le groupe de mots « appliquer concrètement et expérimentalement » désigne autre chose, ou aussi autre chose ?
En tout cas, la création de plusieurs organismes nommés chacun « Laboratoire de Mère » fut prévue dans plusieurs pays, pour s’occuper d’éducation.

Suite immédiate.
« 5 – Réunir les recherches et études de ces divers laboratoires ou autres recherches convergentes, scientifiques, écologiques et autres, dans un "Document de l’Évolution Expérimentale" publié périodiquement par l’Institut. » (F. prov. d.c.)
Les « divers » organismes nommés chacun « Laboratoire de Mère » ne s’occuperaient pas seulement « d’appliquer concrètement et expérimentalement les recherches » indiquées puisqu’ils s’occuperaient aussi de faire leurs propres « recherches et études ».
Ils ne feraient donc pas seulement de l’éducation.
Avant, le nom « expérience évolutive » désigne ce qui exista en Sri Aurobindo et la Mère.
Là, il est parlé de « l’Évolution Expérimentale ». Comment celle-ci existerait-elle ? C’est indiqué : par des « recherches et études » faites dans les « divers laboratoires » et aussi par d’« autres recherches convergentes ».
Les divers « laboratoires » indiqués serviraient à faire de l’« Évolution expérimentale ».
Que serait celle-ci ? Elle ne peut pas être relative à la pratique du yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère car, pour cela, il n’y a pas besoin d’être dans un tel laboratoire ni dans l’association 1901* dont tous seraient des créations.
Le mot « recherches » n’exprime donc pas l’idée de pratiquer le yoga intégral qui est pourtant la seule sensée.
Il exprime la conception qu’avait Satprem, celle d’humains qui agissent immédiatement, activement, par eux-mêmes, pour (tenter de) se transformer, pour (tenter de) faire de la manifestation supramentale dans leur corps, pour (tenter) de faire la « transition de l’espèce à un autre état ».
C’est de l’agitation mentale et autre, vouée à l’échec, à du déraillement, à de la folie ou à d’autres choses négatives, au moins dans l’immédiat.
Selon Satprem, ladite « Évolution Expérimentale » serait la suite de ladite « expérience évolutive » de Sri Aurobindo et de la Mère, serait son développement. Selon Satprem, on développerait « l’expérience évolutive de Sri Aurobindo et la Mère » par « l’Évolution expérimentale ».
Par ailleurs, il y a la volonté de centraliser, et aussi de se mettre à la tête de quelque chose.
Il est parlé des « autres recherches convergentes ». Est-ce que ça signifie qu’une « Évolution » du genre indiqué pourrait exister hors des « laboratoires » ? Il ne semble pas. On ne sait pas s’il est vrai que la doctrine de Satprem ne pourrait être pratiquée que dans ces « laboratoires » mais le yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère, lui, peut se pratiquer n’importe où.

Suite immédiate.
« 6 – Utiliser la totalité des fonds provenant des publications de l’Institut ou des dons reçus par l’Institut, d’une part pour la diffusion de l’expérience de Mère et de SRI AUROBINDO dans tous les pays du monde, et d’autre part pour la subvention des divers laboratoires d’évolution expérimentale. » (F. prov. d.c.)
Il est objectivement parlé de « la diffusion » de livres et cassettes.
Il y a la confirmation que les « laboratoires » serviraient à faire ladite « évolution expérimentale » imaginée par Satprem.

Suite immédiate.
« 7 – Solliciter plus particulièrement l’appui et la collaboration du gouvernement français et du gouvernement de l’Inde, ainsi que des organismes internationaux consacrés au développement de l’homme, afin d’établir un nouveau modèle éducatif fondé non plus sur les nécessités intellectuelles mais sur la Nécessité évolutive de passer à une prochaine espèce et de faire une évolution consciente. » (Fin de citation.)
Ainsi est la fin de l’article 2.
Pour qu’un gouvernement actuel puisse agir consciemment, notamment en dépensant de l’argent, pour favoriser l’apparition d’une « prochaine espèce » d’êtres supérieure à l’humanité (actuelle), il faudrait que la nation dont il relève ait admis la possibilité de cela et ait admis d’agir au profit de cela, notamment en payant des impôts. Ce n’est pas encore arrivé.
Pareil pour tout organisme international actuel puisqu’ils furent créés par des nations.
Tout ce qui existe à ce sujet arrive apparemment, soit par inconscience des éléments publics qui agissent (gouvernement, ambassadeur, organismes internationaux, etc.), soit sans le dire aux nations en jeu, ce qui est de l’hypocrisie et de la tromperie. Mais, au moins pour la France, tout ce qui existe dans la réalité ne l’est pas à propos d’une « prochaine espèce ». Une grande partie de ce que des membres du pouvoir public français effectuent existe dans le cadre de l’Unesco à propos d’Auroville, et cet organisme international omet toujours les deux éléments essentiels de cette ville en formation. Sur le présent blog Antiténèbres, voir le texte relatif à ce sujet. Il y a aussi l’action au nom du soutien à la francophonie. On ne sait pas s’il y a autre chose.
Satprem s’illusionnait à propos des « organismes internationaux » qu’il considérait « consacrés au développement de l’homme ». Notamment, tous sont favorables à de la tyrannie religieuse et à de la domination par des pouvoirs d’argent.
Dans « passer à une prochaine espèce », le mot « passer » exprime l’idée de Satprem que c’est toute l’espèce humaine qui devrait devenir autre chose, se transformer, ce qui est une erreur. Selon Sri Aurobindo et la Mère, la « Nécessité évolutive », même sans cette lettre majuscule, est l’apparition d’une autre espèce.
Dans « faire une évolution consciente », ce premier mot exprime l’idée de Satprem d’agir immédiatement, activement, par soi-même, pour (tenter de) se transformer, pour (tenter de) faire de la manifestation supramentale dans son corps, pour (tenter) de faire la « transition de l’espèce à un autre état ».
Une fois de plus, il ne parle pas de pratiquer le yoga intégral alors qu’il en avait l’occasion.

Dans l’article 2 et à propos de ce que pouvaient faire des individus, seuls ou groupés, Satprem n’indiqua pas la seule chose sensée qui est de se mettre à pratiquer le yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère.

Dans cet article 2, ce qui est bon concerne la publication des livres et enregistrements, avec aussi la création d’un organisme (l’éditeur) où pouvaient travailler, vivre, des individus... qui pouvaient être des pratiquants du yoga intégral, chacun à sa mesure.
Pour ce qui se rattache au moins en mots à de la manifestation supramentale, Satprem se trompait, faisait dérailler, et il s’illusionnait.
Luc Venet s’occupa avec lui de la création de l’association. Il se laissa entrainer par lui à dérailler. Même après avoir échappé malgré lui, par expulsion, au mouvement funeste, son mental continua d’être encombré par l’idéologie de Satprem, au moins pendant longtemps, et on ne sait pas où il en est actuellement.

Cet article 2 ne fut pas changé ensuite. Lorsque l’Institut se positionnera de manière sensée, il exprimera cela en le modifiant.

À l’article 3, le siège social indiqué est chez Carmen Baron, dans le 14e arrondissement de Paris, près de l’angle entre l’avenue de l’Observatoire et le boulevard du Montparnasse. Cette personne était la veuve du dernier gouverneur français de Pondichéry avant la décision de la population de ce territoire de se retirer de l’empire colonial français pour se rattacher à l’Inde.

UNE LETTRE ADRESSÉE AU PRÉFET
Il y a une lettre datée du 22 juillet 77, signée par Satprem et Venet, qui fut déposée à la Préfecture. Elle était adressée au Préfet.
Notamment, elle reproduit la totalité du contenu de l’article 2, avec une seule différence qui est qu’il n’y a pas de lettre majuscule au mot « Nécessité » qui est dans la fin de l’article. Pour l’association, les « personnes chargées de son administration ou de sa direction » qui sont indiquées sont Satprem, « Président », et Luc Venet, « Trésorier et Secrétaire ».

UNE AUTRE FEUILLE
Les membres de l’association sont présentés, avec notamment prénom et nom, date et lieu de naissance, profession, nationalité et adresse du domicile. Ils sont Satprem (qui, sur tous les documents, est présenté comme étant « Bernard ENGINGER, dit SATPREM » le plus souvent sans virgule), Luc Venet, Charles Salzmann, Carmen Baron, Jacques Aigueperse et Marise Goldsmith-Dansaert « Présidente de la Commission de l’Enfance au Conseil National des Femmes ».
L’indication d’un autre individu, de nationalité indienne, fut barrée et, à côté, fut écrit à la main ceci : « Cette septième personne est retirée en raison de sa nationalité indienne ». Signé : L. Venet.


22 JUILLET 77, DÉCLARATION DE CRÉATION, RÉCEPTION ET RÉCÉPISSÉ
La déclaration à la Préfecture de police de Paris fut faite le 22 juillet de l’an numéroté 1977 par tyrannie chrétienne. C’est la date indiquée par le tampon qui fut placé sur chaque document lors de leur réception par la préfecture, et c’est celle indiquée sur le récépissé de la déclaration.

Satprem et Venet étaient allés sur place. En 2007*, ce dernier publia sur internet son texte titré « La fin de l’illusion » et qui contient ceci : « [...], en juillet 1977, Satprem et moi gravissions les marches du Palais de Justice dans l’Île de la Cité à Paris pour y enregistrer les statuts officiels de l’"Institut de Recherches Évolutives", [...]. » (F.d.c.)
Le Palais de Justice n’est pas la Préfecture de Police qui est de l’autre côté de la rue. Est-ce que c’est en ce bâtiment que sont cependant déposés les statuts d’une association à créer ? Ou est-ce que Satprem et Venet montèrent ces marches mais en se trompant et qu’on leur dit d’aller entrer dans le bâtiment d’en face, ce qui fut fait mais que, longtemps plus tard, Venet se souvint seulement de ces marches ?
Sur ce récépissé de la déclaration, dont un exemplaire fut probablement remis aux deux, Satprem est dit être le déclarant, et le siège social de l’association est indiqué.

6 AOUT 77, PUBLICATION DANS LE J. O.
J.O.R.F., Lois et décrets, du 6 aout 1977*, « Associations françaises », « 75-Paris » (où créations d’associations, modifications et dissolutions dans ce département sont présentées mélangées), p. 4821.

« 22 juillet 1977. Déclaration à la préfecture de police. Institut de recherches évolutives. Objet : diffuser dans tous les pays du monde "L’Expérience évolutive" du philosophe indien Sri Aurobindo et de la continuatrice de son œuvre appelée Mère ; développer des laboratoires d’évolution expérimentale qui recherchent les applications pratiques des découvertes de Mère sur la conscience du corps. Siège social : 32, avenue de l’Observatoire, 75014 Paris. » (F.d.c.)

 

CHAPITRE 32

DÉBUT DE 1978*, PUBLICATION PAR L’I.R.É
DU PREMIER TOME DE L’AGENDA DE MÈRE,
AVEC LA DIFFUSION
DE L’IDÉOLOGIE NUISIBLE DE SATPREM

 Ce premier tome de l’Agenda est en français. Il a une reliure cousue. Sa couverture n’est pas de la meilleure qualité.
Pour Satprem, ce fut une autre occasion de diffuser son idéologie personnelle, qui est nuisible. Il le fit dans l’introduction de ce tome et aussi dans une lettre diffusée à la même période.
Ce qui avait été publié à ce sujet le 14 novembre 11 sur le site Ohoettilto désormais interdit est reproduit, depuis le 14 aout 2018*, sur le blog Ohoettilto-4 de Canalblog. C’est titré : L’idéologie nuisible diffusée par Satprem en 78 à l’occasion de la publication du tome 1 de l’Agenda.
Il y a huit pages dont voici seulement quelques extraits des deux textes de Satprem.
Ce qui est à constater est que Satprem n’annonça pas que les personnes intéressées par l’apport de Sri Aurobindo et la Mère et qui voulaient agir en conséquence avaient à se mettre à pratiquer leur yoga intégral (chacun à sa mesure).

« INTRODUCTION » DU TOME 1 DE L’AGENDA

« […] Mère cherchait le chemin de l’espèce nouvelle contre toutes les vertus de la vieille espèce autant que contre tous ses vices ou ses lois. Car, à vrai dire, "autre chose", c’est autre chose. […] Elle est avec ceux qui osent, qui ont le courage, et d’abord le courage de briser les images, démystifier, et d’aller VRAIMENT à la conquête du nouveau. Le "nouveau", c’est pénible, c’est décourageant, ça ne ressemble à rien de connu ! On ne peut pas faire le drapeau du pays qu’on n’a pas encore conquis – c’est cela, le merveilleux, c’est qu’il n’existe pas encore : il faut le FAIRE DEVENIR. L’aventure n’est pas faite, elle est à faire. […] On est dans l’aventure de l’espèce nouvelle. […] Il faut AUTRE CHOSE.
[…] c’est le temps de l’espèce nouvelle. […] Une nouvelle Matière, oui, comme un nouvel Esprit, oui, parce que nous ne connaissons encore ni l’un ni l’autre. […] C’est le temps d’une toute petite cellule pure QUI AURA DES EFFETS TERRESTRES, infiniment plus radicaux que toutes nos panacées politiques et scientifiques ou spiritualistes.
[…]
Cet Agenda, ce n’est même pas un chemin : c’est une petite vibration légère qui vous saisit à n’importe quel détour – et puis ça y est, on est DEDANS. "Un autre monde dans le monde", disait-elle. Il faut attraper la petite vibration légère, il faut couler avec elle, dans rien, qui est comme le seul quelque chose au milieu de la grande débâcle. […] Il faut attraper la petite respiration légère, la petite pulsation pour rien. Et puis, tout d’un coup, sur le seuil de notre clairière de béton, on a la tête qui tourne irrémédiablement, les yeux qui papillotent dans autre chose, et tout est différent, et tout est comme bourré de sens et de vie comme si on n’avait jamais vécu jusqu’à cette minute-là. Alors on a attrapé la queue du Grand Possible, on est sur le chemin sans chemin, dans le nouveau radicalement, et on court avec le petit lézard, le pélican, le grand homme, on court partout dans un monde qui a perdu sa vieille peau séparée et son petit bagage d’habitudes. On commence à voir autrement, à sentir autrement. On a ouvert une porte sur une clairière impensable. Juste une petite vibration légère et qui vous emporte. Alors on commence à comprendre comment ça PEUT CHANGER, par quel mécanisme : un mécanisme si léger et si miraculeux qu’il n’a l’air de rien. On commence à sentir la merveille d’une petite cellule pure, et qu’il suffirait d’un peu de joie pour que le monde se renverse. On vivait dans un petit bocal pensant, on mourait dans une vieille habitude en bouteille. Et puis c’est tout autre. La Terre est libre ! Qui veut la liberté ?
Mais c’est dans une cellule que ça commence.
Une petite cellule pure.
Mère c’est la joie de la liberté.
Bon Agenda !
               SATPREM

               Nandanam
               Deer House
               19 août 1977 » (F.d.c.)


LETTRE ÉMISE PAR SATPREM À L’OCCASION DE LA PARUTION DU TOME 1 DE L’AGENDA

« Nandanam février 78
À mes amis lecteurs et lectrices,
Nous sommes dispersés, éloignés, chacun sur son petit continent, avec des petits soucis, des grands soucis, et la vie comme tous les jours. Pourtant, ce n’est plus comme tous les jours, une merveilleuse histoire cherche à se glisser à travers les fils de notre trame – si nous le voulons bien. Que pouvons-nous faire pour aider cette histoire, pour hâter son Moment – il faudrait tellement que cela aille plus vite. La terre est douloureuse, nos petits continents sont si gris et périmés. Ici et là, nous sommes quelques-uns comme des petits points de soif ardente, et que faire pour aider cette espèce nouvelle à naître parmi nous ?
Certainement la plus grande aide est d’appeler cette "autre chose", ce demain de la terre, dans son cœur, dans ses actes, ses pensées, avec chaque pas, chaque geste, sourdement, obstinément comme on cogne à une porte, comme on appelle l’oxygène et l’espace et le sourire dans cette grisaille suffocante. Appeler, c’est faire invisiblement pousser les ailes de l’autre espèce, c’est faire un trou dans la carapace de l’habitude. S’il n’y avait pas une nécessité, jamais les espèces ne seraient sorties de leur trou gluant. Nous sommes dans le trou gluant du Mental. Appeler – on ne sait quoi –, c’est déjà tâtonner dans l’avenir, c’est déjà toucher une plage ensoleillée pour laquelle nous n’avons pas encore d’yeux. Mais peut-être faut-il beaucoup d’yeux pour qu’elle soit : une espèce nouvelle, ça se fait ensemble. Il y a une contagion dorée, comme un jour beaucoup d’oiseaux prennent leur vol pour le pays ensoleillé. Si nous étions beaucoup, cela hâterait peut-être l’heure du pays de Mère.
Cet appel dedans, vous pouvez le faire partager, l’éveiller autour. Travailler à la grande Contagion supramentale. Nous avons besoin d’être ensemble, mais non pas comme des adeptes d’une nouvelle Église, bien tassés autour de quelques idées commodes. L’"idée", elle n’est pas commode du tout. C’est plutôt comme si une infinité de recherches dans toutes les directions devaient s’allumer autour d’un Sens central, d’une Poussée centrale, d’une Force qui propulse excentriquement chaque petit point de lumière en lui faisant traverser des couches de conscience différentes, des zones d’action humaine différentes. Au passage d’une couche, chacun allume les points correspondants qui à leur tour vont défricher d’autres zones. […] L’Expérience de Mère, c’est la force de propulsion.
Alors nous nous retrouverons tous, non pas empaquetés dans une petite Église mais éclatés, et indiciblement réunis dans une autre dimension matérielle, comme autant de papillons sur la prairie "nouvelle".
Pratiquement, vous pouvez aider au Travail en répandant l’Œuvre, le Sens, la Dynamique de tout cela. Il faut que d’autres touchent. Il faut que d’autres sentent, respirent un peu cet air léger qui tente de se faufiler à travers les mailles de la vieille trame. Il faut goûter la chose. Se laisser aller un peu à Ça… Vous qui aimez Mère, qui avez senti ce Sourire, ce grand Possible battre, donnez-vous un peu. Sortez de votre coquille. Allez porter cet imperceptible frémissement du Monde Nouveau.
[…] » (F.d.c.)

 

CHAPITRE 33

EN 78, PEUT-ÊTRE DANS SON DÉBUT, LETTRE DE SATPREM
CONCERNANT AU MOINS
LES ASSOCIATIONS RELATIVES À AUROVILLE

 

En l’an numéroté 1978 par tyrannie chrétienne, Satprem adressa une lettre à l’association du Québec (qui remplaça plus tard ce dernier mot par Canada). Un extrait en fut publié aux pages 11 et 12 de la revue aurovilienne titrée Auroville review-revue, n° 2 de septembre 78.
La date de la lettre n’y fut pas indiquée.
Voici tout l’article, en fragments commentés mis en gras.

« (Le texte ci-dessous est extrait d’une lettre de Satprem adressée à l’Association du Canada.)
La Fonction des associations d’Auroville : » (Fin provisoire de citation.)

Est-ce que la ligne précédente de la citation, qui est un titre, fait partie de la lettre de Satprem ? Il semble que oui puisque le contenu de la phrase qui la précède est placé entre des parenthèses pour exprimer que l’annonce provient de la rédaction de la revue.
Mais est-ce que ce titre fait partie de la lettre de l’association du Canada adressée à Auroville sans faire partie de celle de Satprem !?
Pour s’exprimer de manière certaine, il aurait fallu placer des guillemets au début de la citation de l’extrait présenté de la lettre de Satprem.
Sans la dernière ligne de la citation, cet extrait, vu son contenu, aurait concerné des individus hors d’Auroville, groupés ou non.
Mais si la dernière ligne de la citation est dans l’extrait, celui-ci ne concerne que les « associations » relatives à Auroville. Faisons comme si ça en faisait partie.
Le titre exprime mal que le sujet est les associations dont chacune existe dans un pays et qui sont relatives à Auroville. Ce sont des associations favorables à cette ville, des associations pour celle-ci, pas de celle-ci.
(LAssociation du Canada pourrait dire si le titre est dans la lettre de Satprem et publier celle-ci en entier alors quil ny en eut quun « extrait » en 78.)


« Auroville n’a de sens que dans la mesure où chacun et chaque pays bâtit Auroville en soi. » (F. prov. d.c.)
Le premier mot semble désigner la ville en construction qui est en Inde.
Il est impossible qu’un individu ou un pays bâtisse une ville comme Auroville en lui-même. Il y a donc une image, une sorte de comparaison, l’évocation de quelque chose dont on ne sait pas, à ce moment de la lettre, ce que c’est.
En tout cas, le deuxième mot Auroville ne désigne pas la ville en Inde. Dans une seule phrase courte, Satprem passe de la ville de la réalité à une construction mentale nommée Auroville. On comprend déjà que celle-ci ne relève pas de la clarté intellectuelle mais de la confusion, de l’obscurité.

« Ce n’est pas un modèle de ville lointaine : c’est un nouveau type d’association ou de communication collective. » (F. prov. d.c.)
Ce que Satprem évoquait dans la première phrase est indiqué. Pour cela, Auroville est d’abord réduite à n’être qu’un « nouveau type d’association ou de communication collective ». Elle est aussi dite en être un « modèle ». À partir de lui, chaque individu ou pays devrait bâtir en lui « un nouveau type d’association ou de communication collective ». Qu’est-ce que ça signifie ?

Par ailleurs, Satprem ne dit pas qu’Auroville est une « ville lointaine » du point de vue des continents européen et américain, ville en construction, alors qu’elle était pourtant cela et qu’elle l’est encore. Il ne dit pas non plus qu’elle n’est pas seulement une ville lointaine et qu’elle peut être utilisée comme modèle pour un « nouveau type d’association ou de communication collective ».

« Et comme ce n’est pas un modèle mental que l’on met sur des rails une fois pour toutes, ce nouveau type de collectivité doit grandir spontanément, se modeler spontanément, selon les nécessités propres à chaque pays et les qualités particulières de chaque pays. » (F. prov. d.c.)
Ce qui est appelé « nouveau type d’association ou de communication collective » est aussi nommé « nouveau type de collectivité ». Il n’en est plus parlé qu’à propos des pays (« chaque pays »), pas de chaque individu (« chacun »).
À propos de ce que « chacun » « bâtit » « en soi », on pourrait trouver une signification à « nouveau type d’association ou de communication » mais il est inutile d’en parler ici car, lorsque Satprem dit cela, il ne parle pas d’un individu seul avec ce qui se passe en lui dans son développement. Ce sont les mots « collective » et « collectivité » qui expriment cela. Ils expriment que ça concerne seulement plusieurs individus groupés et leurs relations.
Et ça ne concerne pas « chaque pays » comme indiqué au début mais quelques individus qui sont dans un pays et qui sont intéressés par Auroville.

« Il faut seulement faire un premier pas – aller pas à pas –, et les circonstances-mêmes créent le pas suivant. » (F. prov. d.c.)
Satprem exprime qu’il faut commencer à agir et que « les circonstances-mêmes » donnent l’occasion de faire « le pas suivant »… si on décide de le faire.
Comment faire « un premier pas » ? Est-ce que Satprem va le dire ?

« Surtout pas d’idée préconçue ni de schéma : c’est une espèce nouvelle à bâtir, pas une petite Église avec quelques idées agréables et commodes. » (F. prov. d.c.)
« c’est une espèce nouvelle à bâtir » : on comprend enfin de quoi parle Satprem.
C’est pour cela qu’il parla d’abord d’individus, « chacun » intéressé par cela, en disant que « chacun » « bâtit » quelque chose « en soi ». Mais ce qui est bâti n’est pas une ville, Auroville, et le dire est une erreur.
Satprem dit que, dans chaque pays où il y a des individus intéressés par Auroville, l’enjeu n’est pas de créer de manière superficielle un groupe « avec des idées agréables et commodes » et centré sur Auroville (en Inde) mais de s’occuper de contribuer à favoriser l’apparition d’une « espèce nouvelle ». Cela « doit grandir spontanément, se modeler spontanément, selon les nécessités propres à chaque pays et les qualités particulières de chaque pays. »
Il n’était pas besoin de parler d’Auroville pour dire cela à des individus qui n’y vivent pas, ce qu’étaient les destinataires de la lettre. Il n’était pas besoin d’habiller cela, d’abord par l’enveloppe « nouveau type d’association ou de communication collective » et « nouveau type de collectivité », puis par l’enveloppe faite par le mot « Auroville ». Agir ainsi fut très mauvais.
Principalement, est-ce que la position à prendre qu’indiqua Satprem est bonne ?

« Auroville-Inde reste comme une première entreprise que chacun peut et doit aider, une sorte de premier laboratoire où l’on peut trouver déjà des indices : mais ce n’est pas Auroville "là-bas" qui importe essentiellement : c’est Auroville là où on est. » (F. prov. d.c.)
Le nom « Auroville-Inde », inventé par Satprem, désigne la ville, en construction, en Inde. Pareil pour « Auroville "là-bas" ».
À première vue, lorsque Satprem dit « première », il abaisse Auroville car celle-ci est spéciale et le restera toujours, et il émet l’idée que d’autres villes de ce genre pourront être créées, ce qui est forcément faux.
Mais ce n’est pas cela qu’il dit. Avant il avait réduit Auroville à n’être qu’un « nouveau type d’association ou de communication collective », un « nouveau type de collectivité » et, commettant encore la même erreur, il souhaite que, ailleurs qu’à Auroville, existent des groupes d’individus dont chacun serait « Auroville là où on est ».
Ça concerne donc plusieurs individus groupés et leurs relations. Pour qu’il y ait de la nouveauté dans celles-ci, il faut qu’il y ait de la nouveauté dans « chacun » de ces individus. C’est à cela que correspond aussi le mot « chacun » de la première phrase.
Tous ces individus agiraient comme Satprem le souhaitait.

« Et d’abord dans son propre cœur et sa propre expérience. » (F. prov. d.c.)
Il est dit ceci : ce « qui importe essentiellement : c’est Auroville […] d’abord dans son propre cœur et sa propre expérience ». Satprem se retrouve à ce qu’il avait dit en premier : « chacun […] bâtit [...] en soi ».
Ce faisant, il ne parle donc pas de la véritable Auroville, pas même seulement de son aspect « nouveau type d’association ou de communication collective », « nouveau type de collectivité », mais seulement de quelque chose en soi, et de le développer, faisant que quelque chose est bâti en soi. Il y a naturellement des conséquences dans la vie (et surtout lorsque c’est placé dans un système avec de la communication, des relations avec d’autres individus). Tout cela fait la « propre expérience » de chacun.

« On peut s’embarquer quelques-uns, sans trop bien savoir là où l’on va et comment on y va, mais si l’ardeur est sincère, si la volonté de réalisation est pure, Mère prendra de vos mains l’effort et lui donnera une direction et une ampleur inattendues. Tout dépend de la mesure dans laquelle quelques êtres peuvent se mettre sincèrement et avec enthousiasme au service du Nouveau Monde à bâtir. » (F. prov. d.c.)
L’enjeu est le « Nouveau Monde à bâtir » et il faudrait se mettre à son « service ». Il n’était pas besoin de parler d’Auroville pour dire cela à des individus qui n’y vivent pas, ce qu’étaient les destinataires de la lettre. C’est comme pour « c’est une espèce nouvelle à bâtir ».
Satprem dit qu’on peut commencer à agir, « s’embarquer », même si c’est dans une mauvaise direction, et qu’on peut cependant finir par se retrouver dans ce qui est, selon lui, la bonne « direction » (en disant que c’est la Mère qui la « donnera »).
Il dit les conditions pour que ça arrive : faire un « effort » avec une « ardeur […] sincère » et une « volonté » « pure » « de réalisation ».
« réalisation » de quoi ?
Ce qu’annonce Satprem n’est pas bon pour deux causes : le but de « bâtir » ce qu’il indique et dire : « sans trop bien savoir […] comment on y va ». C’est montré plus loin.

« Si l’on veut faire une petite Église ou une petite secte ou un petit groupe, un petit ashram de plus, on aboutit à l’une de ces innombrables inutilités charitables qui stagnent, se pétrifient en odeur de sainteté et se décomposent. C’est une nouvelle vibration qu’il faut INCARNER, un nouveau mode de "tendre". Oui, c’est une Aventure. – la carte du Nouveau Monde n’est pas faite d’avance. » (F. prov. d.c.)
Dans « un nouveau mode de "tendre" », ce dernier mot signifie probablement tendre vers, vers quelque chose.
Dans ce passage, Satprem ne dit pas à quoi correspondent ses mots « nouvelle vibration », ni comment faire pour « INCARNER », ni vers quoi il faudrait tendre.

« Alors, Auroville-Canada et Auroville-Inde peuvent marcher la main dans la main, avec d’autres innombrables points de Vérité à travers le monde, et tous ensemble, invisiblement réunis par le fil d’or de l’Expérience, pousser lentement, ou rapidement, sur les portes du Nouveau Monde. » (F. prov. d.c.)
Auroville serait l’un des « innombrables points de Vérité ». Elle est donc mise à égalité avec d’autres lieux, elle est réduite à n’être que l’un d’eux.
Satprem dit que tous les « points de Vérité », c’est-à-dire leurs individus seuls et eux en groupes, peuvent agir, d’abord en eux-mêmes, comme il l’indique.
Il dit que ces « points de Vérité » seraient « invisiblement réunis par le fil d’or de l’Expérience ». Que désigne ce dernier mot ? Il se rapporte surement au même mot qui est dans : « Et d’abord dans son propre cœur et sa propre expérience ».
Le mot se rapporte aussi à « INCARNER » la « nouvelle vibration ».
Pour cela, Satprem indiqua un troisième moyen : « pousser […] sur les portes du Nouveau Monde ». (Les deux premiers moyens sont : « Il faut seulement faire un premier pas – aller pas à pas » et faire un « effort » aux deux conditions indiquées.)
Il ne dit pas à quoi ça correspond, ce qu’il faudrait faire.

« La survie dépend de la capacité d’incarner, de vivre, l’expérience. On ne sait pas vraiment quelle est l’expérience, mais il faut tendre vers. » (F. prov. d.c.)
C’est une sorte de résumé.
Il semble qu’il soit dit qu’il faille « tendre vers » « l’expérience ».
Ce qui est nommé « expérience » est quelque chose qui est à « incarner », à « vivre ». Elle est ce que chacun réussit à incarner, à vivre.
Ça va avec ce qu’il y a avant : « une nouvelle vibration qu’il faut INCARNER », « une espèce nouvelle à bâtir », un « nouveau monde à bâtir » et « au service » duquel il faut se mettre.
Ça se ferait par les trois moyens indiqués.
Satprem ne dit pas encore ce qu’il faudrait faire.

« Auroville-France commence à clignoter un peu véridiquement. » (F. prov. d.c.)
Le nom « Auroville-France », inventé par Satprem, désigne l’association française.
Elle existait depuis environ dix ans. Elle naquit centrée sur Auroville. Satprem en fréquentait quelques dirigeants. Est-ce qu’il y perçut un meilleur centrage (si ça existait) ? Est-ce qu’il perçut que sa doctrine commençait à y être admise ou davantage admise ?
Satprem ne dit pas que l’association du Canada « commence à clignoter » semblablement. La lettre présentée ici lui fut adressée. Est-ce qu’elle fut une réponse à quelque chose qui y avait été décidé, par exemple un changement de nom ? Dans la même revue aurovilienne de 78, avant cette lettre de Satprem il y a la reproduction de l’une de cette association. Elle y exprimait sa position d’« allégeance » à Auroville !

« Il faudrait que tous ces petits phares de Mère, ces petites lumières du Nouveau Monde, balayent de plus en plus la nuit terrestre, se croisent et se recroisent, et forment un premier réseau de l’Harmonie nouvelle. Il faut commencer quelque part, Mère fera le reste.
Avec un sourire fraternel.
Satprem » (F.d.c.)

Satprem répète qu’il faut commencer à agir et que « Mère fera le reste ».
Les mots « petits phares » désignent ce que Satprem appelle « Auroville-Inde », « Auroville-Canada » et « Auroville-France ». Ça concerne aussi d’autres groupes du genre de ces deux derniers qui sont en d’autres pays.
Satprem compare à des « phares » à cause de la lumière émise par chacun d’eux en un rayon qui éclaire au loin et qui se déplace, qui balaye l’espace, « la nuit ».
La lumière dont il parle serait celle « de Mère », celle du « Nouveau Monde ».
Tous ces phares formeraient « un premier réseau de l’Harmonie nouvelle ».

En 78, Satprem n’annonça pas que les groupes qui sont dans les pays devaient être centrés sur Auroville mais il exprima le contraire.
Pourtant, il habilla cette idée de telle manière qu’elle devint son contraire : du centrage sur Auroville et, pire, l’idée que le nom Auroville pourrait être attribué à autre chose que la ville en Inde près de Pondichéry. Penser notamment à « chacun et chaque pays bâtit Auroville en soi » et aux noms « Auroville-Canada » et « Auroville-France ».
Pourquoi Satprem produisit-il ce texte compliqué ?
Il était face à des individus qui étaient intéressés par Auroville et qui étaient centrés sur cette ville.
Il décida de ne pas affronter, de ne pas parler clairement. C’est-à-dire qu’il décida de ne pas dire que, pour des individus vivant hors d’Auroville, l’enjeu n’était pas de créer de manière superficielle un groupe centré sur Auroville (en Inde) et ayant « des idées agréables et commodes » mais d’agir là où ils étaient pour… contribuer à faire ce que Satprem considérait bien.
Il décida de partir de ce qui existait en faisant comme s’il l’approuvait, puis tenta de le transformer pour que, tout en gardant des mots et l’illusion qui va avec, ça soit ramené à ... ce que Satprem considérait comme la bonne position. Autrement dit, Satprem fit comme s’il était bien d’être centré sur Auroville et puis, par des sortes de jeux de mots, il en arriva à dire ce qu’il voulait dire mais en l’habillant de mauvais mots : trouver Auroville « dans son propre cœur et sa propre expérience » et se mettre « au service » de cela.
(Par ailleurs, Satprem n’employa jamais le nom Auroville International, ni le mot international seul.)
Il est certain que Satprem voulut combattre le mauvais centrage qui existait mais ce qu’il indiqua ne pouvait pas avoir cet effet !? Satprem se voulut guide mais il guida mal, entrainant sur un chemin de centrage sur Auroville qui était conçu de manière compliquée, et qui pouvait être finalement reçu de manière plus simple.

Et il y eut pire que cela car la nouvelle position qu’il incita à prendre en plus était mauvaise.
Selon lui, l’enjeu était de « bâtir » « une espèce nouvelle », de « bâtir » le « Nouveau Monde ». Autrement dit, il faudrait agir immédiatement activement par soi-même, pour créer cela, pour créer de la transformation corporelle, il faudrait se mettre immédiatement à s’occuper de se transformer corporellement. C’est la signification même lorsqu’il parla de se mettre « au service » « du Nouveau Monde » et aussi pour l’action de « pousser lentement, ou rapidement, sur les portes du Nouveau Monde ». (Pour exprimer que des humains pouvaient agir ainsi partout sur la Terre, il n’était pas besoin d’emballer cela avec son discours compliqué où il y a notamment le mot Auroville.)
Ce fut pour cela qu’il annonça qu’« On peut s’embarquer quelques-uns, sans trop bien savoir là où l’on va et comment on y va ».
S’il avait été bien positionné, il n’aurait pas dit cela.

Satprem voulait qu’Auroville et les associations en jeu dans divers pays soient des relais de son idéologie, des « phares » qui éclairent le monde avec elle.
Aux individus qui vivaient hors de cette ville, il n’annonça pas : vous avez tort d’être centrés sur Auroville, c’est-à-dire sur quelque chose qui est hors de vous-mêmes car vous devriez vous centrer sur votre psychique, et apprendre à le laisser vous guider de plus en plus, et à faire ce qui se fait dans la pratique du yoga intégral, et ainsi, vous vous développeriez et vous pourriez, comme conséquence depuis le début, vous intéresser à Auroville, et l’aider.

Par l’action de Sri Aurobindo et la Mère, une manifestation supramentale commença et continue et, partout sur la Terre, des humains peuvent y contribuer consciemment en se comportant selon ce qu’indiquèrent les deux personnages, c’est-à-dire en pratiquant leur yoga intégral. Ce dernier consiste à se faire instrument de son propre psychique et instrument de la Mère, de la Force de la Mère, et ça se fait en se rendant réceptif à leur action, avec des conséquences dans la personnalité et dans la vie, notamment dans les relations avec les autres, relativement à l’état de développement où est chacun. Autrement dit, il n’y a pas seulement soi-même tel qu’on est déjà qui agit pour sa propre transformation de personnalité (car il est inutile de parler de transformation corporelle) mais il y a une action pour se mettre en condition pour permettre au psychique et à la Force de la Mère de faire graduellement la transformation. Ainsi est « comment on y va ».
On peut se retrouver intéressés par Sri Aurobindo et la Mère, et s’engager sur leur chemin, avant de connaitre l’idée d’apparition d’une « espèce nouvelle » et, lorsqu’on la connait, il n’y a pas besoin d’avoir le but de la « bâtir », ni même d’y penser, mais seulement d’agir correctement au fur et à mesure.
(Au moins il y a quelques décennies, lorsque peu de livres étaient disponibles et qu’il n’y avait pas internet, on pouvait même se retrouver intéressé par ce qu’on connaissait de l’apport de Sri Aurobindo et la Mère et s’engager sur leur chemin sans savoir qu’il y avait l’idée d’une nouvelle sorte d’êtres à apparaitre, qui seraient d’une matière spéciale. Lorsqu’on apprenait son existence, on pouvait trouver cela complètement dément mais décider de continuer d’avancer sur le chemin car il était reconnu comme étant celui qui permettait actuellement son propre développement, celui de son psychique, en se disant que lorsqu’on se retrouvera confronté obligatoirement à cette idée, lorsqu’on se retrouvera à devoir l’accepter, on quittera le chemin. Et puis, le temps passant, le développement se faisant, l’idée pouvait être acceptée.)

Dans toute cette histoire, Auroville est un lieu spécial, notamment par son Matrimandir qui est un lieu de grande concentration de la Force de la Mère et qui y est perceptible selon chacun, mais la position principale des individus qui vivent hors d’elle n’est pas d’être centrée sur elle.

Satprem dit qu’« Il faut seulement faire un premier pas – aller pas à pas –, et les circonstances-mêmes créent le pas suivant » et « On peut s’embarquer quelques-uns, sans trop bien savoir là où l’on va et comment on y va », et « Mère prendra de vos mains l’effort et lui donnera une direction » inattendue.
Des individus se firent disciples de Satprem, en se laissant entrainer dans de mauvaises directions, la pire étant semble-il de s’occuper immédiatement par soi-même de sa propre transformation corporelle, c’est-à-dire de fantasmer à ce sujet avec des conséquences.
Des individus qui suivirent les mauvais conseils de Satprem, on perçoit ceux qui, de leur aveu, n’eurent aucun développement (positif) et d’autres qui se retrouvèrent dans de la folie. Est-ce qu’il y en eut qui finirent par se laisser atteindre par l’influence de leur psychique ou est-ce qu’une action de la Mère finit par leur arriver, pour les remettre dans la bonne « direction » inattendue par eux, c’est-à-dire pour les faire sortir des mauvaises positions qu’ils avaient prises lorsqu’ils s’étaient laissés soumettre à l’influence de Satprem ?

Lorsque Satprem réduisit Auroville à n’être qu’un « nouveau type d’association ou de communication collective », il la plaça, en mots en-dessous de sa réalité.
Lorsqu’il incita à « bâtir » « une espèce nouvelle », il incitait à être au-dessus de la réalité utile, dans de l’agitation mentale, dans du fantasme (dans le bocal satprémiste).

Sans s’occuper de la partie idéologique de Satprem dans laquelle est employé le mot Auroville, comment put-il se retrouver avec l’autre partie de son idéologie (au lieu de dire simplement de se mettre à pratiquer le yoga intégral, à la mesure de chacun) ?
Est-ce qu’il pensait à ce qu’il avait vécu avant de se retrouver avec la Mère, c’est-à-dire notamment une vie aventureuse avec des séjours dans des pays lointains ? À ça se rapporteraient les deux passages suivants. « Il faut seulement faire un premier pas – aller pas à pas –, et les circonstances-mêmes créent le pas suivant. » « On peut s’embarquer […] sans trop bien savoir là où l’on va et comment on y va, mais si l’ardeur est sincère, si la volonté de réalisation est pure, Mère prendra de vos mains l’effort et lui donnera une direction et une ampleur inattendues. »
S’il pensait à cela, il aurait exprimé ce qu’il avait vécu avant de rencontrer la Mère… avec l’état de conscience qu’il avait avant cette rencontre.
Mais, derrière la surface, il y avait son psychique qui l’influençait beaucoup et qui, avec le reste de sa personnalité, le fit agir comme il le fit, et finit par le pousser à aller à Pondichéry, pour y rencontrer la Mère, qui prit son « effort » et lui donna « une direction et une ampleur inattendues ».
Le conseil qu’aurait pu donner Satprem était d’abord d’arrêter de se centrer sur quelque chose qui est hors de soi, Auroville, pour se centrer sur son psychique et se laisser guider par lui. Comment se centrer sur son psychique, d’abord en reconnaissant ce que c’est en soi ? Lire les écrits de Sri Aurobindo et la Mère, « faire un premier pas – aller pas à pas –, et les circonstances-mêmes créent » l’occasion de faire « le pas suivant ». Et si l’on fait ce qu’il faut, il y a le début de réception de la Force de la Mère, et tout ce qui suit, avec des conséquences dans la vie.

Il n’y a pas à encombrer son mental par les mauvaises conceptions de Satprem.

D’où émane l’influence qui pousse des individus à ne pas avancer de la manière correcte sur le bon chemin, à être mis hors de ce dernier en annonçant être les pionniers sur le bon, à vouloir avancer vite vers ce qui est considéré comme un but alors qu’on ne fait pas ce qu’il faut pour commencer à être sur le bon chemin et y avancer quelle que soit sa vitesse ?

Lorsque l’auteur du présent texte lut cette lettre de Satprem en 78, il comprit que ce qu’exprimait celui-ci pouvait être mauvais. Il ne sintéressa pas aux livres quil publia ensuite, nen étant même presque jamais informé. Il nen lut aucun jusqu’à un fascicule de 24 pages plus couverture publié vingt-et-un ans plus tard, dont l’existence fut découverte par hasard et dont le titre l’intéressa.
Pourtant, en 78, n’avait pas été perçue l’idée d’agir immédiatement, activement, par soi-même, pour (tenter de) se transformer, pour (tenter de) faire de la manifestation supramentale dans son corps, pour (tenter) de faire la « transition de l’espèce à un autre état ». Il n’avait été perçu qu’une manière compliquée, mauvaise, pour inciter à pratiquer le yoga intégral.
D’ailleurs, il y eut ceci. Cette lettre commentée fut publiée sur le site Ohoettilto désormais interdit, dabord le 14 novembre 11 dans le texte dont le titre commençait par : Contribution à l’affaire du conflit entre notamment Satprem et Luc Venet (dans le fragment Début, vers la fin de son premier quart), puis le 10 novembre 14 comme partie de l’article titré Aperçus de ce qu’est vraiment l’association nommée Auroville International France, et enfin le 14 aout 18 sur le blog Ohoettilto-4 qui venait d’être créé. Le commentaire qui l’accompagnait s’occupait de supprimer les complications en interprétant selon ce qui était considéré comme l’essence de ce que disait Satprem : la nécessité de pratiquer le yoga intégral. C’était une déformation car ce n’était pas ce qu’il avait dit.

 

 

CHAPITRE 34
SUITE ENCORE PLUS RAPIDE
CONCERNANT DES DIRIGEANTS
DE L’ASSOCIATION N° 1

 A.G. du 22 juin 78. Notamment, parmi les membres du Conseil d’Administration, il n’y eut plus Pierre Étévenon ni Michel Danino mais Béryl le Moal y apparut. Tous les membres furent dits « de nationalité française ».
C.A. du 24 juin 78. Suite à la démission de Micheline Étévenon et de Paule Carrasco, élection de Béryl Le Moal comme Déléguée et Membre du Bureau, et de Micheline Aiguier comme Déléguée-Adjointe et Membre du Bureau.
Micheline Étévenon est Membre du Bureau.
Lettre de transmission à la Préfecture du 28 juin.
Déclaration du 6 juillet.
Récépissé du 10 juillet.

 

  CHAPITRE 35
2 JUILLET 78, LETTRE DE MICHELINE ÉTÉVENON
ADRESSÉE À AUROVILLE

 Le 2 juillet 78, Micheline Étévenon expédia une lettre à Auroville. Elle fut publiée p. 13 et 15 de la revue aurovilienne titrée Auroville review-revue, n° 2 de septembre 78. Vu sa situation dans le personnel dirigeant de l’association, est-ce qu’elle était compétente pour écrire une telle lettre ?
Il y a notamment ceci. « L’information sur Auroville – but principal de cette Association – a été quasi inexistante du fait que nous avons jugé préférable d’attendre que la situation d’Auroville (concernant le conflit avec la SAS) devienne plus clairement compréhensible à un public non averti. En effet, nous nous étions rendus compte que les difficultés actuelles étaient 99 fois sur 100 interprétées comme le signe d’un déclin d’Auroville. Nous nous sommes donc bornés à répondre le plus discrètement possible aux questions posées, situant Auroville comme une expérience en cours (concrète mais très difficile), sur laquelle il convenait d’attendre avant de former la moindre opinion négative. [À la ligne :] Par contre un gros travail fut effectué, comme on le sait, pour la diffusion de l’encens. C’était un moyen concret d’installer en France la présence d’Auroville et d’en témoigner le dynamisme et le sérieux. [À la ligne :] Bien entendu, nous avons fait de notre mieux pour vous aider de toutes les manières possibles, au cours de ces années de difficultés. L’aide financière a pu continuer avec régularité, [...]. » (F.d.c.)
Ce fut parce qu’il y avait le fantasme de l’Auroville déjà idéale, comme un paradis terrestre, que le conflit avec la S.A.S. put sembler être une contradiction, et le signe « d’un déclin d’Auroville », d’abord pour les dirigeants de l’association et d’autres membres, faisant partie d’un « public non averti » de la réalité. Ce fut probablement cet état de conscience qu’ils transmettaient, malgré eux, aux personnes qui venaient les visiter pour avoir des renseignements sur cette ville (alors qu’elles n’avaient pas déjà le bon état de conscience concernant le fondement de toute l’affaire : manifestation supramentale en cours, yoga intégral). D’ailleurs, écrire « témoigner le dynamisme et le sérieux » faisait encore partie de l’idéologie de la ville déjà idéale, et parler de « présence d’Auroville » en France relève de l’irréalité et de la nébulosité mentale des histoires qu’on se raconte.

 

CHAPITRE 36
EN NOVEMBRE 78, PUBLICATION
D’UN LIVRE HOSTILE À L’ASSOCIATION N° 1

 Au milieu de novembre 78 parut le livre suivant : La France des sectes, Fanny Cornuault, Paris : Tchou, 1978*.
C’est un livre du genre de ceux que produisent les aliénés des sectes étatisées (appelées religions), qui ne s’attaquent donc pas à ces dernières et aux aliénations produites, qui voudraient que le nombre des membres de leur religion ne soit pas en train de diminuer, qui pensent contribuer à cela en luttant contre tout organisme relatif à une croyance autre que celles desdites religions admises sans être du matérialisme, athée ou non.
Sur les pages 240 à 243, qui sont de grand format et à deux colonnes, il y a un article dont le titre est « Auroville », suivi aussitôt dessous par « Association pour Auroville, 67, rue de Rome, 75008 Paris (522-26-19) ». Cette fin est le numéro de téléphone.
L’article est hostile. (Cela dit, une partie du comportement indiqué de la personne de l’association qui fut interrogée correspondait à ce qu’était cet organisme et méritait des reproches.)

 

 CHAPITRE 37

POUR L’ASSOCIATION N° 1, SUITE
JUSQU’À LA 4me ADRESSE DU SIÈGE SOCIAL

 DE MAI 79 JUSQU’À LA FIN DE LA PÉRIODE D’EFFET DE DÉCISIONS DE JUIN 80

Les décisions de l’A. G. O. et du Conseil d’Administration qui avaient été prises en juin 78, eurent leurs effets jusqu’à l’A. G. et le C. A. suivants, qui existèrent tous les deux le 17 mai 79.

Membres du C.A. désignés ce jour par l’A.G. :
Aubegny Marielle
Carrasco Paule
Cornec Gérard
Colas Marie-Thérèse
Étévenon Micheline
Gamot Guy
Herbulot Pascal
Jeanin Philippe
Le Moal Béryl
Loaser Jeanne
Provost André
Rola Maïté
« Tous les membres du Conseil sont de nationalité française ».
Désignations le même jour par le C.A. :
À la fonction de « Délégué », Béryl Le Moal continua d’être, en étant « Présidente Déléguée ».
À la fonction de « Délégué-Adjoint », il y eut Marielle Aubegny, en étant « Vice-Présidente Déléguée Adjoint ».
À la fonction de « Trésorière », Micheline Étévenon fut « réélue » ce qui signifie que ce titre avait été créé avant depuis les élections de juin 78.
Le 17 mai 79, les trois personnes précédentes furent déclarées faire partie du Bureau et en devinrent membres aussi Gérard Cornec et Anne-Marie Chenet.
La fonction de « Secrétaire » apparut pour Paule Carrasco au-dessus de sa signature à propos de l’A.G.
Déclaration à la Préfecture le 7 juin 79.
Récépissé du 16 juillet.

Au dos de ce dernier document il y a une liste de membres du C.A. dont, ici, on ne sait pas avec certitude à quoi elle correspond. Est-ce que c’est aux membres du C.A. qui furent désignés par l’A.G. du 28 juin 80 ?
Par rapport au 17 mai 79, en moins il y a Carrasco Paule, Gamot Guy, Jeanin Philippe, Loaser Jeanne et Rota Maïté. En plus, il y a Pochot Norbert, Montanari Odile, Lachaux Gilbert (pas Gilles), Delambre Bernard, Guillon Marie-Christine et Falguière Jean-Daniel. « Tous les membres du Conseil sont de nationalité française ».

Réunion du C.A. le 28 juin 1980*.
Béryl Le Moal fut réélue « Déléguée ».
Marielle Aubegny fut réélue « Déléguée-Adjoint ».
Le titre de « Trésorière » n’apparait pas dans le document consulté mais il existait peut-être encore.
Les membres du Bureau nommés par le C.A. furent : Norbert Pochot, Gérard Cornec, Gilbert Lachaux, Béryl Le Moal et Marie-Christine Guillon.
Lettre du 4 aout adressé à la Préfecture.
Déclaration du 15.
Récépissé du 25.


12 DÉCEMBRE 1980*, VERS UN NOUVEAU LIEU DE SIÈGE SOCIAL

Photocopie d’un document.

« Cession de bail
[...] La Société S[...] cède par les présentes à l’Association "AUROVILLE INTERNATIONAL FRANCE", qui accepte, le droit, pour le temps qui reste à courir à dater du 1er janvier 1981, de la jouissance d’un local sis à Paris (75004) – 10 Boulevard de Sébastopol -. [...] »
Avant ce document du 12 décembre 80, il ne fut pas trouvé de document du C. A. indiquant la décision de changer de lieu.
Il n’en fut pas trouvé non plus entre ce jour et le 17 janvier 81, jour d’un document où il fut parlé de ce changement, comme indiqué ci-après, et les membres de l’association durent être convoqués au moins quinze jours avant la réunion de l’Assemblée Générale Extraordinaire tenue ce jour.

Le 12 décembre 80, le personnel dirigeant était le même qu’avant et il continua de l’être jusqu’au 17 janvier 81.

17 JANVIER 81, A. G. EXTRAORDINAIRE, AVEC DÉCISION DE TRANSFÉRER LE SIÈGE SOCIAL

« Les membres d’AUROVILLE INTERNATIONAL FRANCE se sont réunis en Assemblée Générale Extraordinaire le 17 janvier 1981 à 16 heures au 10, Boulevard de Sébastopol.
Ils ont entériné la décision du Conseil d’Administration de transférer le siège social du : 67 rue de Rome – 75008 Paris au : 10, Boulevard de Sébastopol – 75004 Paris.
La séance est levée à 16h30. »
Par rapport à la cession de bail du 12 décembre 1980*, que se serait-il passé si l’Assemblée Générale Extraordinaire avait refusé le changement du lieu du siège social ?

17 JANVIER 81, A. G. ORDINAIRE ET RÉUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
L’heure de l’A. G. O. ne fut pas indiquée sur l’extrait du P.-V. transmis à la Préfecture mais celle de la réunion du C. A. le fut : 16h30. (Il y eut probablement A. G. Extraordinaire, puis A. G. Ordinaire, puis réunion du C. A., peut-être en confondant A. G. O et C.A.)

Bureau :
« Délégué » : Bernard Delambre.
« Délégué Adjoint » : Norbert Pochot.
Le document consulté n’indique pas la fonction de « Trésorier ».
« Secrétaire » : Béryl Le Moal.
Trois autres membres du Bureau : Gérard Cornec, Gilbert Lachaux et Marie-Christine Guillon.

Autres membres notables du Conseil d’Administration : Micheline Étévenon, et Anne Riquier (qui apparut ainsi pour la première fois dans le personnel dirigeant).

FIN JANVIER 81, TRANSMISSION À LA PRÉFECTURE
Document absent.


3 FÉVRIER 81, DATE DE LA DÉCLARATION
Lorsque la Préfecture de police réceptionna les documents transmis, elle plaça dessus un tampon dont la date est 3 février 81. Sur le récépissé daté du 6 février dont un exemplaire fut envoyé à l’association, il est écrit que la déclaration fut faite par Bernard Delambre, s’étant déclaré « Président Délégué ».


14 FÉVRIER 81, PUBLICATION DANS LE J. O.
J.O., Lois et décrets, du 14 février 81, partie « Associations françaises », sous-partie du département de Paris, page « N. C. 1597 ». « 3 février 1981. Déclaration à la préfecture de police. L’association Auroville International France transfère son siège social du 67, rue de Rome, 75008 Paris, au 10, boulevard de Sébastopol, 75004 Paris. »

 

CHAPITRE 38
DANS L’ANNÉE 1981*, PUBLICATION PAR L’I.R.É
DU TOME 11 DE L’AGENDA DE MÈRE

 Ce tome 11 fut le premier de la série à ne pas avoir de reliure cousue mais seulement un collage. Le résultat est que le livre est cassable, c’est-à-dire qu’il se fragmente en paquets de pages. Est-ce qu’il y eut la volonté de faire des économies ? Est-ce qu’il y avait de l’argent mais avec la volonté de produire des livres de mauvaise qualité ? Quelle est l’explication ?

 

CHAPITRE 39
EN OCTOBRE 81 EN FRANCE, SUPPRESSION
DU RÉGIME PARTICULIER
POUR LES ASSOCIATIONS ÉTRANGÈRES

 La cause de la présence du présent chapitre se percevra plus loin.
En mai 1981*, il y eut l’élection d’un nouveau Président de la République française. Le 9 octobre suivant, une loi supprima une partie de la loi du 1er juillet 1901* relative aux associations : le Titre IV relatif aux « associations étrangères ».
Ce Titre IV n’était pas dans le texte original de la loi de 1901* mais il y avait été introduit par un décret-loi du 12 avril 1939* qui avait été publié dans le Journal officiel de la République française du 16 avril suivant.
L’article 26 est celui intéressant pour ici et le voici complet. « Sont réputées associations étrangères, quelle que soit la forme sous laquelle ils peuvent éventuellement se dissimuler, les groupements présentant les caractéristiques d’une association, qui ont leur siège à l’étranger, ou qui, ayant leur siège en France sont dirigées en fait par des étrangers, ou bien ont soit des administrateurs étrangers, soit un quart au moins de membres étrangers. » (F.d.c.)
Le Centre d’Études Sri Aurobindo émanant de l’Ashram de Pondichéry, fut créé en France en 1956* en tant qu’association étrangère.
(Par ailleurs, la loi d’octobre 81 modifia la règle de la déclaration préalable mais celle-ci n’est obligatoire que pour les associations ayant leur siège social à l’étranger.)

 

CHAPITRE 40
DANS L’ASSOCIATION N° 1, SUITE
À PROPOS DES MEMBRES DU PERSONNEL DIRIGEANT

Désignation des membres du Conseil dAdministration :

   Des noms:                    |A.G. du | A.G. du              | A.G. du               |En 83,    |
                                        | 20 juin |   16 janvier 82    |  15 mai 82           |pas d'A.G.|
                                        |81         |                             |                             |              | 
                                        |             |                             |                             |              |
Marielle Aubegny           | Oui.     | Oui.                     | Oui.                     |              |
Anne-Marie Chenet        | Oui.     |                             |                             |               |
Gérard Cornec                | Oui.      |                             |                            |               |
Marie-Thérèse Colas      | Oui.      | Oui.                     | Oui.                    |               |
Bernard Delambre          | Oui.      | Oui.                     |                            |               |
Micheline Étévenon       | Oui.      | Oui.                     | Oui.                    |               |
Pierre Fouladoux            | Oui.      | Oui.                     | Oui.                    |               |
Odile Fouladoux             | Oui.      | Oui.                     | Oui.                    |               |
Marie-Christine Guillon | Oui.      |                              |                           |               |  
Béryl Le Moal                | Oui.      |                              |                           |               |
Christine Pinelli              | Oui.      |                             |                            |               | 
Norbert Pochot                | Oui.      | Oui.                     | Oui.                   |               |
André Provost                 | Oui.      | Oui.                     |                           |                |
Anne (avec e) Riquier    | Oui.       |O.(Ann, sans e)   |O. (Ann, sans e)  |               |
                                        |               |M.-Agnès Boutet| Oui.                    |               |
                                        |               | Françoise Robert|                           |               |
                                        |               | Daniel Segal        |                          |               |
                                                                                      |Daniel Marquer |               |
                                                                                      |Catherine Rame |               |
                                                                                      | Anne Kaszinski|                |
                                                                                      | Alain Quillien   |                |
  
    

Tous de nationalité française.

Désignation des membres du Bureau (« Bur. ») :

Des noms           | C.A. du        | C.A. du             | C.A. du               | Pas        | 
                                   |20 juin 81       |16 janvier 82     |     15 mai 82         |de C.A. |
                                   |                     |                           |                             |en 83     |

Anne-Marie Chenet  |Bureau          |                           |                             |               |
Gérard Cornec          |Bur.               |                           |                             |               |
Bernard Delambre    |Délégué +     |Délégué +           |                             |               |
                                  |Bur.               |Bur.                     |                            |               |
Pierre Fouladoux      |                      |                            |Bur.                     |               |
Béryl Le Moal          |Secrétaire +   |                            |                            |               |
                                  |Bur.               |                            |                            |               |
Norbert Pochot         |Délégué-Adj. |Délégué-Adj.      |Délégué-Adj.      |               |
                                  |+ Bur.            |+ Bur.                  |+ Bur.                  |               |

                                  |                      |Ann Riquier:       |Déléguée             |               |
                                  |                      |Secrétaire + Bur. |(Présidente)        |                |
                                  |                      |                            |Bur.                     |               |
                                  |                      | Françoise           |                            |               |
                                  |                       |Robert : Bur.      |                            |               |
                                  |                       |Daniel Segal :    |                            |               | 
                                  |                       |Bur.                    |                            |               |
                                  |                       |                           |Mich. Étévenon: |               |
                                  |                       |                           |Trésorière + Bur.|               |

                                  |                       |                            |Catherine Rame:|               |
                                  |                       |                            | Secrétaire + Bur.|              | 
                                  |                       |                           |Daniel Marquer : |               |
                                  |                       |                           | Bur.                     |               |

La fonction de « Trésorière » qui n’apparaissait plus depuis juin 80 sur les documents consultés, réapparut le 15 mai 82, pour Micheline Étévenon. Il est possible que cette fonction ait continué d’exister entre juin 80 et mai 82 avec la même titulaire.

 

CHAPITRE 41
DANS L’ANNÉE 1982*, PUBLICATION PAR L’I.R.É
DU TOME 13 DE L’AGENDA DE MÈRE

 Ce tome 13 était le dernier.

 

 CHAPITRE 42
VERS 81 À L’I.R.É, CHANGEMENT
DE L’ADRESSE DU SIÈGE SOCIAL

 Le siège social fut déplacé de quelques centaines de mètres, passant de l’avenue de l’Observatoire au Boulevard du Montparnasse, peut-être chez Micheline Étévenon. Aucun document trouvé pour cela et, donc, pas de date précise.

 

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