Canalblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Antiténèbres
Antiténèbres
  • Histoire des relations entre l'Unesco, Auroville, et la Sri Aurobindo Society (S.A.S.). Histoire de base de plusieurs associations françaises relatives à cette ville et à Sri Aurobindo, la Mère, etc. Autres faits en France, et d'autres choses.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité

HistoireDeAssoc.duPavillonDeFr.Etc.(38 p. environ.)

 

GRANDS FAITS DE LHISTOIRE DE QUATRE ORGANISMES QUI SONT : CENTRE DÉTUDES SRI AUROBINDO, FONDATION SUZANNE VITALIS, ASSOCIATION DÉPARTEMENTALE SUZANNE VITALIS DU CENTRE DÉTUDES SRI AUROBINDO,
ASSOCIATION DU PAVILLON DE FRANCE À AUROVILLE

 

 INTRODUCTION

(La nouvelle graphie de la langue française est employée. Par ailleurs, tant pis pour les fautes de français.)
Une des parties dAuroville est la Zone internationale. Comme lindique ce dernier mot, des nations sont en jeu, signifiant que des pays le sont (la nation de chacun en étant un élément), comme ça existe dans la locution traité international et le nom Organisation des nations unies (Onu).
Cette Zone est faite pour contenir des Pavillons de pays, mais pas de tous ceux qui existent à un moment donné depuis la fondation dAuroville en 68, puisque des pays peuvent être créés par division dun pays qui existait, ou être fusionnés avec d'autres.
La France fait partie des pays qui auront un Pavillon, (des affirmations de la Mère le montrent). Dit seulement à propos de lun des éléments de la France, sa nation : la nation française aura son Pavillon.

En France, au moins deux associations à but non lucratif, associations selon la loi du 1er juillet 1901* remaniée, soccupent de la création de ce qui, selon elles, est un tel Pavillon.
Lune fut créée en juillet de lan numéroté 1989 par tyrannie chrétienne et elle est nommée Auroville International France. Son histoire et plus que cela est présenté dans un autre article du présent blog.
Lautre association fut créée en novembre 89 et elle est connue sous le nom Association du Pavillon de France à Auroville. Vu ce nom, elle existe entièrement pour la création de ce bâtiment. Ce sont les grands faits de son histoire qui sont présentés ci-après. Or celle-ci est imbriquée avec trois autres organismes, ceux indiqués dans le titre du présent texte, et leurs grands faits doivent donc aussi être présentés. Quelques rares autres faits doivent lêtre aussi. La présentation est faite le plus possible de manière chronologique.

Sans parler de la nation française, tous les organismes indiqués ci-dessus sont censés exister dans le cadre de la manifestation supramentale en cours, sont censés en faire partie (sans être des folies notoires pour quiconque), même si cest petitement. Toute personne intéressée par cette manifestation peut avoir intérêt à regarder ce qu'ils sont et font.
Les deux associations sont entièrement relatives à Auroville, daprès leur nom, et toute personne intéressée par cette ville en formation peut donc avoir aussi intérêt à regarder ce quelles sont et font.
Les deux associations sont relatives à la construction d'un Pavillon dans la Zone internationale dAuroville, partiellement pour la première, complètement pour la deuxième. Ce bâtiment est censé être relatif à la France. Au moins certains des membres de la nation française ont intérêt à savoir ce qui est ainsi préparé pour celle-ci, pour eux-mêmes.

Pour tout cela, un moyen est de commencer par prendre connaissance des grands faits de lhistoire de ces organismes.

Plusieurs publications sur papier sont citées, notamment le Journal officiel de la République française, série Lois et décrets, et les références sont indiquées pour chacune.
Les informations trouvées sur internet sont indiquées.
Le plus grand nombre dinformations provient des documents internes aux associations qui ne furent pas publiés, mais des copies furent obtenues de plusieurs préfectures où, selon les règles juridiques, ils avaient été transmis à l'époque de leur établissement.

Dans les citations qui sont effectuées, la forme des mots et signes de chaque annonce du Journal officiel de la République française est reproduite ci-après fidèlement : lettres petites ou capitales, ordinaires ou grasses, emploi ou non du caractère italique, et même graphie. Pour les autres documents, il fut cherché à reproduire la forme le plus fidèlement possible mais, comme déjà dit, la nouvelle graphie de la langue française est employée. Vu le contenu du présent texte, ça concerne surtout la suppression de certains accents circonflexes, comme dans connaitre, apparaitre, et gout. L'accent grave au mot évènement est donc aussi volontaire ainsi que d'autres faits.

Dans le présent texte, l'indication dune année numérotée selon la référence temporelle chrétienne, cest-à-dire numérotée par tyrannie chrétienne, est parfois indiquée avec les derniers mots venant d'être employés. Il y a dautres manières d'exprimer en mots la conscience de cet élément de tyrannie à propos du comptage du temps qui passe et sa contestation mais aucune nest employée dans le présent texte. Toutes les manières sont évoquées par un astérisque placé à sa fin du nombre d'une année numérotée selon la tyrannie chrétienne.
Parfois, les années sont indiquées seulement par les deux derniers chiffres de leur numéro et, dans le présent texte, celui-ci se rapporte à la numérotation selon la référence temporelle à la date grandement approximative de l'apparition de l'actuelle humanité, il y a environ 200 000 ans. Puisque c'est approximatif, il suffit d'ajouter ce nombre à celui employé actuellement et ça donne par exemple : 202 018 de lactuelle humanité. (Les humanités antérieures ne sont ainsi pas incluses.)

 

 CHAPITRE 1
EN 1956*, CRÉATION À PARIS DE LASSOCIATION ÉTRANGÈRE
NOMMÉE « CENTRE D'ÉTUDES SRI AUROBINDO »

AVANT LE 3 NOVEMBRE 1955* À PARIS, QUELQUES PERSONNES SE GROUPÈRENT
Quelques personnes se groupèrent en une association qui n'existait qu'en fait seulement. Autrement dit, elle ne pouvait pas agir en son nom, par exemple ouvrir un compte bancaire ou louer un local.
Cette existence de fait n'était pas prévue pour durer mais n'était qu'une étape très momentanée vers la création d'une association déclarée, c'est-à-dire avec une existence légale.

3 NOVEMBRE 1955*, LETTRE AU MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR

« Monsieur le Ministre,
Les soussignés, dirigeants de l'association dite :
Centre d'Études Sri Aurobindo
dont le siège est à Paris, 7 avenue Carnot (XVIIe) ont l'honneur de solliciter l'autorisation prévue par le décret-loi du 12 avril 1939.
Cette association a pour objet de concourir par tous les moyens adéquats à la diffusion de la pensée de Sri Aurobindo, notamment dans les pays de langue française, et de contribuer à la réalisation du Centre universitaire international Sri Aurobindo à Pondichéry.
La composition de son comité d'action est la suivante :
Secrétaire : Morisset André Henri, Directeur de Société, 7 avenue Carnot, Paris (XVIIe)
Trésorier : Masui Jacques Henri, Homme de lettres [,] [Adresse :] [...]
Membre : Hercik Vladimir, fonctionnaire à l'Unesco [,] [Adresse :] [...]
Paris, le 3 novembre 1955 »
Texte signé par les trois personnes indiquées.
André Morisset était le fils de Mirra Alfassa, « la Mère ».
Dans le nom de l'association, il y a une lettre majuscule au mot « Études ».

La suite est un tableau titré « Liste des membres ».
Les trois premiers membres indiqués sont les trois précédents avec pour chacun une information supplémentaire qui est leur nationalité. Morisset est dit « Français ». Masui est dit « Belge » avec le numéro de son permis de séjour délivré en 1949* et « valable 10 ans ». Hercik est dit « Tchèque » avec le numéro de sa « carte permanente » « de fonctionnaire de l'UNESCO délivrée le 1/1/54 ».
Les quatre autres membres de l'association de fait qui sont indiqués, chacun dit « Membre actif », sont français et sont les suivants.
« MORISSET Janine [ici, un mot barré] Mirra Vve [Veuve] Panier », « Fonctionnaire de l'UNESCO », demeurant 7 avenue Carnot Paris XVIIe. (Elle était une des enfants d'André Morisset.)
« CRÉMIEU-ALCAN Étienne. »
« LOUPOT Jane née ALFASSA ». (Elle était peut-être de la famille du frère de la Mère ou, au moins du côté familial Alfassa.)
« CHAN François ».

Dans la lettre, il est parlé du décret-loi du 12 avril 1939* qui fut publié dans le Journal officiel de la République française du 16 avril suivant en étant précédé d'un rapport. En voici des extraits.
« Décret relatif à la constitution des associations étrangères.
Rapport au Président de la République

Paris, le 12 avril 1939,
Monsieur le Président,
Les étrangers que la France a accueillis libéralement se sont groupés en associations pour des fins culturelles, artistiques, philanthropiques, sportives.
On constate, depuis quelque temps, que certaines de ces associations exercent une activité autre que celle pour laquelle ils [elles] avaient été constitués [constituées]. [Il est probablement parlé d'activité politique notoire et ce, en 39, peu avant le début de la Deuxième guerre mondiale.]
Le danger de ces associations, pour l'ordre et la sécurite nationale, est manifeste et il est urgent, dans les conjonctures actuelles, d'exercer sur toutes les associations étrangères un contrôle très rigoureux.
Les armes dont dispose actuellement l'administration pour combattre l'action de ces groupements, sont insuffisantes pour parvenir à cet objet. Il importe de munir les pouvoirs publics des moyens nécessaires et de subordonner la constitution des associations étrangères à l'autorisation préalable du ministre de l'intérieur, en sanctionnant les infractions éventuelles par des pénalités sévères.
Tel est l'objet du présent projet de décret que nous vous présentons en exécution de la loi du 19 mars 1939, et que nous vous prions de bien vouloir revêtir de votre signature.
Veuillez agréer, monsieur le Président, l'expression de notre respectueux dévouement.
Le Président du Conseil, ministre de la défense nationale et de la guerre,
Édouard Daladier.
Le ministre de l'intérieur,
Albert Sarraut.
Le garde des sceaux, ministre de la justice,
Paul Marchandeau.
Le ministre des affaires étrangères,
Georges Bonnet.
----------------
[La signature fut apposée et il y eut le texte suivant.]
Le Président de la République française,
Sur le rapport [...].
Vu [...] ;
Vu [...] ;
Le conseil des ministres consulté.
Décrète,
Art. 1er. - Il est ajouté à la loi du 1er juillet 1901 sur le contrat d'association, un titre IV, ainsi conçu.

TITRE IV
Des associations étrangères

Art. 22. - Aucune association étrangère ne peut se former, ni exercer son activité en France, sans autorisation préalable du ministre de l'intérieur.
Art. 23. - Elle ne peut avoir des établissements en France qu'en vertu d'une autorisation distincte pour chacun de ses établissements.
Art. 24. - L'autorisation peut être accordéee à titre temporaire ou soumise à un renouvellement périodique.
Elle peut être subordonnée à l'observation de certaines conditions.
Art. 25. - Les associations étrangères existant au moment de la promulgation du présent titre sont tenues de demander, dans le délai d'un mois, pour elles-mêmes et pour chacun de leurs établissements, l'autorisation exigée à l'article 22.
Art. 26. - Sont réputées associations étrangères, quelle que soit la forme sous laquelle ils peuvent éventuellement se dissimuler, les groupements présentant les caractéristiques d'une association, qui ont leur siège à l'étranger, ou qui, ayant leur siège en France sont dirigées en fait par des étrangers, ou bien ont soit des administrateurs étrangers, soit un quart au moins de membres étrangers.
Art. 27. - En vue d'assurer l'application de l'article précédent les préfets peuvent [...].
[...].
Art. 33. - Le présent titre n'est applicable ni aux associations étrangères reconnues d'utilité publique, ni à celles qui ont pour objet unique d'assurer l'exercice d'un culte en vertu des lois en vigueur, ni aux congrégations religieuses.
[...] » (Fin de citation.)
C'est ainsi que furent complétées les règles de l'article 12 de la loi du 1er juillet 1901*, celui qui concernait les associations étrangères.

L'association Centre d'Études Sri Aurobindo était étrangère car elle était rattachée à l'Ashram de Pondichéry.

Dans la lettre du 3 novembre 55, le nom « comité d'action » était peut-être celui écrit sur le modèle de Statuts proposés par la préfecture et qui servait de base à la rédaction des statuts voulus.

Concernant les deux objets indiqués dans cette lettre, il y a ceci.
« concourir par tous les moyens adéquats à la diffusion de la pensée de Sri Aurobindo » : on diffuse une « pensée » en répandant les livres où elle est exprimée, et aussi en faisant des conférences ou par le bouche-à-oreille entre deux personnes ou plus, en organisant des réunions entre personnes déjà intéressées mais qui veulent comprendre davantage, en publiant des articles dans des journaux ou en rédigeant de nouveaux livres, en faisant des films, etc. Tous « les moyens adéquats » sont envisagés. On peut ne pas chercher à diffuser en même temps de nombreux éléments de ladite « pensée ».
« contribuer à la réalisation du Centre universitaire international Sri Aurobindo à Pondichéry ». Ce Centre avait été fondé par la Mère le 6 janvier 52. (Plus tard, son nom fut un peu modifié.)

 

 27 AVRIL 1956*, ARRÊTÉ MINISTÉRIEL D'AUTORISATION D'EXISTENCE DE L'ASSOCIATION
Ce texte ne fut pas trouvé dans le Journal officiel de la République française. Il est possible que les arrêtés de ce genre n'y étaient pas publiés. La date provient d'un des documents suivants.

 

  6 MAI 56, STATUTS DE L'ASSOCIATION EN COURS DE CRÉATION

« Article 1 – Titre [.]
Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret-loi du 12 avril 1939, ayant pour titre : CENTRE D'ÉTUDES SRI AUROBINDO.
Article 2 – Buts.
Cette association a pour buts en liaison avec l'Ashram de Sri Aurobindo :
a) de concourir par tous les moyens à la diffusion de la pensée de Sri Aurobindo, notamment dans les pays de langue française,

b) de contribuer à la réalisation du Centre Universitaire International Sri Aurobindo de Pondichéry.
À cet effet, l'association se réserve le droit d'utiliser tous les moyens adéquats pour atteindre les buts ci-dessus.
Article 3 – Siège social.
Le siège social est fixé à Paris, 7 avenue Carnot (XVIIe) ; il pourra être transféré par simple décision du Comité d'action prévu à l'article 9. »
Le siège social était donc chez André Morisset.
Le nom est en entier écrit avec des lettres capitales et ça ne permet pas de savoir si, lorsque le nom est écrit en caractères ordinaires, il y a une majuscule au mot études.

Il y avait trois sortes d'adhérents.
Les « membres actifs » étaient les adhérents « susceptibles d'apporter une contribution directe aux activités de l'association » et qui versaient une cotisation annuelle du montant indiqué.
Chacun des « membres associés » était l'adhérent qui versait une cotisation annuelle dix fois moindre que la précédente.
Chacun des « membres bienfaiteurs » était l'adhérent qui versait une cotisation annuelle deux fois plus élevées que celle des membres actifs.
« Les membres associés peuvent devenir membres à vie moyennant un versement unique égal à quinze fois la cotisation annuelle. »

 

 6 MAI 56, TRANSMISSION DE DOCUMENTS À LA PRÉFECTURE DE POLICE
Cette date est indiquée au bas des statuts transmis et résulte aussi de la date suivante.

 7 MAI 1956*, ENREGISTREMENT À LA PRÉFECTURE DE POLICE
Cette date est dans l'annonce publiée dans le Journal suivant.
(Sur les documents, aucune date ne fut placée par la préfecture, celle de la réception du courrier ou celle du récépissé dont un exemplaire fut envoyé à l'association.)

 24 MAI 1956*, PUBLICATION DANS LE J. O. R. F.
La création de l'association en jeu, comme celle de toutes les autres associations existantes d'après la loi du 1er juillet de l'année numérotée 1901 par tyrannie chrétienne, fut indiquée dans le Journal officiel de la République française, série Lois et décrets.
Lorsqu'il y avait à publier des annonces concernant les associations, elles l'étaient dans la fin de chaque numéro.
Elles pouvaient l'être dans la première partie titrée « Associations françaises », puis dans une de ses trois sous-parties : « Déclarations [signifiant : Créations] (Décret du 16 aout 1901.) », ou « Modifications » ou « Dissolutions ».
Elles pouvaient l'être aussi dans la deuxième partie titrée « Associations étrangères », puis dans une de ses trois sous-parties : « Autorisations (Décret-loi du 12 avril 1939.) », « Modifications » ou « Dissolutions » Ce fut dans une telle sous-partie « Autorisations » que fut publiée l'annonce de l'association en jeu.
J.O.R.F., Lois et décrets, du 24 mai 1956*, page 4829. « 27 avril 1956. Arrêté du ministre de l'intérieur. (Autorisation enregistrée à la préfecture de police le 7 mai 1956.) Centre d'études Sri Aurobindo. But : diffusion de la pensée de Sri Aurobindo dans les pays de langue française. Siège social : 7, avenue Carnot, Paris. »
Le mot « études » est écrit sans majuscule.
Le deuxième but de l'association ne fut pas publié. Qui fut le responsable de cela ? Fut-ce le membre de l'association qui fit la déclaration à la préfecture ou un employé du J.O. ?

 

 CHAPITRE 2
AUTOMNE 1960*, MODIFICATION
DU DEUXIÈME BUT DE LASSOCIATION

Le 21 octobre 1960*, il y eut une Assemblée générale qui modifia les articles 2, 6 et 12 des statuts. L'article 2 concerne les « Buts ». Avant, il y avait : « contribuer à la réalisation du Centre Universitaire International Sri Aurobindo de Pondichéry ». Désormais il y a « aider l'action du Centre International d'Éducation Sri Aurobindo de Pondichéry ».
Par une lettre du 17 décembre 60, le Centre informa la Préfecture de police.
On ne sait pas si ce fut publié dans le J.O. Vu que la première formulation de ce but ne l'avait pas été, il ne serait pas étonnant que sa modification ne l'ait pas été non plus.

Concernant l'objet, il est possible que le Centre inauguré par la Mère le 6 janvier 52 n'était pas complet en 1955*-1956* puis qu'il le fut en 60 et qu'il n'y avait plus alors à « contribuer à » sa « réalisation » mais à « aider » son « action ». Pendant ce temps, son nom avait été changé.

 

 CHAPITRE 3
EN 66, DEUX POSITIONS PAR RAPPORT À LA S.A.S.

En juillet 66, Kailas Jhaveri, membre de l'Ashram de Pondichéry et de la Sri Aurobindo Society de cette ville expédia un courrier au siège de l'Unesco qui est à Paris afin de demander une affiliation de la S.A.S. à cet organisme international. (Voir le texte titré : Pour le 50ème anniversaire d'Auroville, l'Unesco va-t-elle cesser de s'illusionner au sujet de celle-ci, de l'abaisser, de la combattre sous une première apparence de soutien ? Blog Antiténèbres.)
Il y avait notamment un « Questionnaire » qui était accompagné par plusieurs annexes.
L'Annexe I a trois pages. C'est la liste des Principaux dirigeants. Pour la France est indiqué « André Morisset ».
L'Annexe II B est titrée « Branches de la Société Sri Aurobindo ». Il y a sept pages écrites. Sur la dernière page sont indiqués les cinq pays en plus de l'Inde où la S.A.S. avait des Centres : à « Nairobi (E. Africa) », en Allemagne de l'Ouest, à « Jinja (Uganda) East Africa », au Japon et en Suisse. Il n'y en avait donc pas en France. (Le Centre d'Études Sri Aurobindo était rattaché à l'Ashram, pas à la S.A.S.)

 

 CHAPITRE 4
EN 71, UNE POSITION PAR RAPPORT À LA S.A.S.

Par une lettre du 13 novembre 71, la S.A.S., précisément son Secrétaire S. S. Jhunjhunwala, annonça à l'Unesco qu'André Morisset était, pour cet organisme international, son, en anglais, « Liaison Officer », son « Agent de liaison » comme indiqué en français sur une lettre du 11 février 75.

 

 CHAPITRE 5
17 NOVEMBRE 73, FAIT QUI DEVINT LA MORT
DE MIRRA ALFASSA, LA MÈRE

Dans ce titre, le mot mort est relatif au personnage qui naquit le 21 février 1878*. En plus de la signification objective du mot mort, chacun peut avoir la conception qu'il veut.

 

  CHAPITRE 6
EN 76, CRÉATION DE LA « FONDATION SUZANNE VITALIS »

Un organisme français nommé Fondation de France est dit philanthropique. Il fut créé par le gouvernement français en 69, et plusieurs banques intervinrent en premier.
Sur le site internet de cette Fondation, dans la rubrique « Recherche & innovation », il est parlé de la « Fondation Suzanne Vitalis ».
Son objet indiqué est ceci : « Concourt à la diffusion de l'œuvre de Sri Aurobindo et de la Mère et [à] faire connaitre le développement de la cité d'Auroville ».
Dessous il y a les précisions suivantes :
« N'accorde pas d'aides directes aux personnes physiques
Refuse de recevoir des demandes d'aides financières ».
Ici, on ne sait pas si ce nom et ces indications étaient présents dès l'origine.
Il y a le site internet qui commence par : http://, suivi par : doczz.fr, puis par : /doc/5884956/la-fondation-de-france. On arrive sur un scannage (une photographie) des pages de la brochure titrée Gestes philanthropes, avec écrit dessous : Cahier des fondateurs 2014. C'est lisible en utilisant le zoom. Sur la page 11, la date indiquée de création de la « Fondation Suzanne Vitalis » est « 1976 ».

Ici, on ne sait pas qui était « Suzanne Vitalis ». Est-ce que ce fut elle qui fut à l'origine de la Fondation à son nom ? Si oui, est-ce qu'il y avait d'autres gérants ? Et qui devaient être le ou les successeurs ?

« Concourt à la diffusion de l'œuvre de Sri Aurobindo et de la Mère ». Il n'est pas parlé de diffusion de la pensée mais de celle de « l'œuvre » et ça concerne les livres, les enregistrements oraux, etc.
« faire connaitre le développement de la cité d'Auroville ». Il n'est pas parlé de contribuer au développement de cette ville en formation mais seulement de « faire connaitre » celui-ci.
Tout cela est censé être fait en France ou, au moins, d'abord et principalement dans ce pays, et ça n'a pas à être fait dans Auroville.

L'argent de cette Fondation ne peut être normalement employé que pour les deux buts indiqués.
Il n'est pas écrit que cet argent ne puisse être donné qu'à une association selon la loi de 1901* qui a le nom Suzanne Vitalis comme partie de son propre nom.

 

 CHAPITRE 7
EN 1979*, SITUATION DU CENTRE DÉTUDES SRI AUROBINDO
PAR RAPPORT À LEX-ASHRAM DE PONDICHÉRY

À Pondichéry, Pavitra avait rapporté par écrit ses conversations avec Sri Aurobindo et, après sa mort en 69, André Morisset détruisit certaines pages et fit publier celles qui restaient.
Concernant les compte-rendus et enregistrements de l'Agenda, la volonté de l'Ex-Ashram de Pondichéry d'en être propriétaire et de refuser la publication de ce qui lui déplaisait avait provoqué, peut-être avec autre chose, un conflit avec Satprem et, peut-être aussi à cause de sa publication en 77 d'un ouvrage en 3 volumes. Satprem fut informé de son expulsion de l'Ashram par une lettre reçue le 2 janvier 78 (Carnets d'une Apocalypse, tome 1, p. 321.) Morisset s'activa, avec cet Ex-Ashram, pour tenter d'empêcher la publication de l'Agenda par Satprem. (Il échoua car la publication commença peu après à Paris.)
Concernant Auroville, la volonté de la Sri Aurobindo Society (S.A.S.) (faisant partie partiellement de cet Ex-Ashram) d'en être propriétaire et d'y dominer avait déjà provoqué le conflit avec cette ville en formation (et la décision du pouvoir public indien nommée Auroville Act date de l'année 80).
Chaque année à plusieurs jours spéciaux, la Mère publiait un message. Il exprimait quelque chose qui correspondait à la réalité du moment. Le Centre d'Études S. A. les indiquait. Après novembre 73, l'Ex-Ashram de Pondichéry se mit à diffuser des citations de textes de Sri Aurobindo ou de la Mère, sans indiquer leur date mais en indiquant celle de l'occasion de leur distribution en cours, en faisant ainsi comme s'ils étaient des messages créés pour ce jour par Sri Aurobindo ou la Mère, alors qu'ils étaient seulement les siens (ceux de l'Ex-Ashram), car c'est lui qui choisissait chaque texte à publier, selon sa volonté personnelle correspondant à son intérêt personnel. Le Centre d'Études les diffusait aussi. Mensonges, volontés de tromper. (Ça continue d'exister.)
En 79, l'association nommée Centre d'études Sri Aurobindo était donc en relation directe avec l'Ex-Ashram de Pondichéry et la S.A.S. qui étaient partiellement imbriqués. Elle était dans leur mouvance hostile, participait à ses mensonges, ses tromperies, en était un soutien.

 

 CHAPITRE 8
13 NOVEMBRE 79, CRÉATION DUNE ASSOCIATION
DONT LE NOM CONTIENT « SUZANNE VITALIS »

AVANT LE 13 NOVEMBRE 79, RÉDACTION DES STATUTS

Il n'est pas parlé ici de la « Fondation » créée semble-t-il en 76 mais d'un autre organisme, qui est une association selon la loi de 1901*.
Voici les trois premiers articles des statuts de cette nouvelle association.
« Article Premier : TITRE – Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1° juillet 1901 et le décret du 16 aout 1901, ayant pour titre :
"Association départementale Suzanne Vitalis du Centre d'Études Sri Aurobindo".
Art. 2 : BUTS – Cette association a pour buts :
a) de concourir à la diffusion de la pensée de Sri Aurobindo et de La Mère ;
b) de faire connaitre le développement de la cité d'Auroville ;
c) de contribuer à l'enrichissement culturel de ses adhérents.
À cet effet, l'association se réserve le droit d'utiliser tous les moyens adéquats pour atteindre les buts ci-dessous [ci-dessus].
Art. 3 : SIÈGE SOCIAL – Le siège social est fixé à Marseille, 34, rue Briffaut – 13005.
Il pourra être transféré par simple décision du conseil d'administration. »

Dans le nom, la fin « Centre d'Études Sri Aurobindo » montre que l'association nouvelle est en relation avec l'association nommée ainsi ou, au grand minimum, qu'elle fut placée, par ses fondateurs, dans son orbite, dans sa lignée. C'est certain mais il serait intéressant d'avoir des témoignages de cela, oraux ou écrits. Il en existe peut-être dans les archives de cette association marseillaise mais y sont-ils comme dans un tombeau et pourraient-ils même être détruits ? Dans les archives du Centre à Paris, est-ce qu'il y a des lettres ?
En conséquence de la relation avec ce Centre parisien, il est certain que l'association marseillaise est rattachée à l'actuel Ex-Ashram de Pondichéry. Elle est objectivement dans sa mouvance hostile. Est-ce que ce qu'était cet Ex-Ashram aurait pu être ignoré des fondateurs marseillais de l'association ? C'est improbable.

Dans le nom, pourquoi le mot « départementale » fut-il placé ? Est-ce que ce fut parce que la création d'une association rattachée au Centre d'Études S. A. était prévue dans d'autres départements ?

Qui était Suzanne Vitalis ? Ici, on ne sait pas, et rien n'est donc connu de ses relations éventuelles avec le parisien Centre d'Études Sri Aurobindo, ni avec l'Ex-Ashram de Pondichéry.
Est-ce que l'association fut créée après la mort de Suzanne Vitalis et que son nom fut placé dans celui de l'association afin de pouvoir recevoir l'argent de la Fondation Suzanne Vitalis ?
Connaitre tous les noms des fondateurs de cette Fondation et de leurs premiers successeurs devrait permettre d'aider à comprendre. Est-ce que des gérants de la Fondation faisaient partie des membres dirigeants de l'association ?
Si des individus ayant fait partie des premiers membres de l'association ou leurs successeurs ont quelque chose à dire, ils peuvent envoyer un courriel. On commencera par vérifier l'authenticité de son auteur. Même une information sans preuve peut être intéressante pour donner la direction où on peut aller tenter de chercher des preuves.

Concernant « la diffusion de la pensée de Sri Aurobindo et de La Mère », on en diffuse une en répandant les livres où elle est exprimée, et aussi en faisant des conférences ou par le bouche-à-oreille entre deux personnes ou plus, en organisant des réunions entre personnes déjà intéressées mais qui veulent comprendre davantage, en publiant des articles dans des journaux ou en rédigeant de nouveaux livres, en faisant des films, etc. Il n'y a pas seulement ce qui relève de Sri Aurobindo mais aussi de la Mère. C'est censé être fait en France ou, au moins, d'abord et principalement dans ce pays, et ça n'a pas à être fait dans Auroville.
Concernant le deuxième but, qui est relatif à cette ville, il n'est pas parlé de contribuer à son développement mais seulement de « faire connaitre » celui-ci. C'est censé être fait en France ou, au moins, d'abord et principalement dans ce pays, et ça n'a pas à être fait dans Auroville.
Concernant le troisième but, il est parlé d'un « enrichissement » individuel de chacun des adhérents, à propos de ce qui est « culturel ». Que désigne ce dernier mot ? Est-ce que ce mot et « enrichissement » correspondent au résultat de la pratique du yoga intégral ? Il ne semble pas pour deux causes. La première est que ces deux mots semblent correspondre à la réception de quelque chose qui vient de l'extérieur. La deuxième est que, pour évoquer cette pratique et ses résultats, il aurait suffit de parler du développement « de ses adhérents ».

 13 NOVEMBRE 79, TRANSMISSION DE DOCUMENTS À LA PRÉFECTURE DES BOUCHES-DU-RHÔNE
Une lettre de déclaration de création fut adressée au Préfet du département des Bouches-du-Rhône, où est Marseille, le 13 novembre 79, avec les statuts en pièce jointe.
Il y a les informations contenues dans les trois premiers articles des statuts (avec la majuscule à l'article dans : « et de La Mère »).
Il y a aussi la liste des trois « personnes chargées de son administration ou de sa direction celles de l'association. Présidente : Fernande Barthélémy, née en 1922*. Secrétaire : Lucienne Laffitte. Trésorier : Christian Sornon.
Les trois signèrent la lettre.

DATE DE LA RÉCEPTION ET CELLE DU RÉCÉPISSÉ
Le courrier du 13 novembre fut enregistré à la préfecture, soit le 14, soit le 15.
En tout cas, sur le premier document, une seule date est indiquée, celle du récépissé (dont un exemplaire fut envoyé à l'association), et c'est le 15 novembre 79.
Il est possible que le récépissé fut établi le jour de la réception car, à Marseille, il y avait peut-être moins de créations, modifications et dissolutions d'associations qu'à Paris.

27 NOVEMBRE 79, PUBLICATION DANS LE J.O.
J.O.R.F., Lois et décrets, numéro complémentaire du 27 novembre 79, dans la partie « Associations françaises » puis dans la sous-partie « 13 – Bouches-du-Rhône » dans laquelle étaient alors présentées mélangées les créations, modifications et dissolutions, en étant classées selon la date de déclaration à la préfecture, page 9584 N. C. (Numéro Complémentaire).
« 13 novembre 1979. Déclaration à la préfecture des Bouches-du-Rhône. Association départementale Suzanne-Vitalis du centre d'études Sri-Aurobindo. Objet : concourir à la diffusion de la pensée de Sri Aurobindo et de Mère ; faire connaitre le développement de la cité d'Auroville ; contribuer à l'enrichissement culturel de ses adhérents. Siège social : 34, rue Briffaut, 13005 Marseille. »
Il y a un tiret entre les mots Suzanne et Vitalis, ainsi qu'entre les mots Sri et Aurobindo mais, dans la déclaration, il n'y en avait pas.
Il n'y a pas de lettre majuscule aux mots centre et études alors que, dans la déclaration, il y en avait.
Il est écrit « et de Mère » alors que, dans la déclaration, il était écrit « et de la Mère ».
La date indiquée de déclaration est celle de la lettre expédiée à la préfecture. Sur cette lettre, un employé de cette institution écrivit la date du récépissé : 15 novembre 79.

 

 CHAPITRE 9
MAI 80, CHANGEMENTS DANS LE PERSONNEL DIRIGEANT
DE LASSOCIATION QUI A LE MOT VITALIS DANS SON NOM

La Préfecture de Police fut informée de changements dans le personnel dirigeant par une lettre datée du 21 mai 1980* et reçue le 27 mai (selon un tampon marqué « Arrivée&n

Publicité
Publicité
Publicité