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Antiténèbres
Antiténèbres
  • Histoire des relations entre l'Unesco, Auroville, et la Sri Aurobindo Society (S.A.S.). Histoire de base de plusieurs associations françaises relatives à cette ville et à Sri Aurobindo, la Mère, etc. Autres faits en France, et d'autres choses.
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Fin de : L'Unesco, Auroville et la S.A.S.

 
Pour lire ce qui est avant,
cliquer ici.

 

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« MONSIEUR C. L. SHARMA LE 27 FÉVRIER 1993
Monsieur C. L. Sharma, Directeur général adjoint de l’UNESCO, vint de Paris pour le compte de Segnor Federico Mayor, Directeur général de l’UNESCO, pour la première réunion du (second) Conseil consultatif international d’Auroville le 27 février 1993. Dans une interview sur la connexion de l’UNESCO avec Auroville, il déclara :

"Je suis absolument ravi d’être ici et c’est bien mieux que ce que j’attendais. L’UNESCO a longtemps été consciente de la mission d’Auroville, de ce qu’elle essaye de faire. »
Elle n’a jamais été consciente de l’enjeu véritable d’Auroville.

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« L’Assemblée générale a adopté des résolutions successives en faveur d’Auroville, » … telle que conçue.

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« la portant à la connaissance de nos 170 États membres. L’UNESCO s’associa aussi à des séminaires et à des réunions et contribua pour 25 000 dollars aux célébrations des Anniversaires. C’est une expression très claire de, pas seulement un intérêt qu’a l’UNESCO, mais de son soutien et de son appréciation d’une expérience que nous voulons absolument réussir parce que les problèmes mondiaux d’aujourd’hui sont dus au manque de compréhension entre les êtres humains. »
Le « soutien » à Auroville telle que conçue par cet organisme.
Ce n’est pas l’Unesco qui peut faire « réussir » Auroville. Elle ne peut pas la faire échouer car ce qui est en jeu existera malgré les oppositions. Pour l’instant, l’Unesco la déforme et l’alourdit, ce qui n’empêche pas l’existence, malgré cela, du développement de l’essentiel. (Peut-être finira-on par dire : notamment par cela.)

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« (...) Nous devons faire un effort conscient pour "construire la paix". Des milliards de dollars sont dépensés pour "le maintien de la paix". Ce n’est qu’un remède à court terme, mais "construire la paix" est à plus long terme et c’est la mission de l’UNESCO. La mission d’Auroville a beaucoup en commun avec ce que l’UNESCO essaie de faire." »
La « mission d’Auroville » telle que conçue par l’Unesco.

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« SEGNOR FEDERICO MAYOR LE 31 JANVIER 1998
Segnor Federico Mayor, Directeur général de l’UNESCO, dans sa lettre du 31.01.98 :

"Le projet d’Auroville situé au Tamil Nadu, en Inde du Sud, qui a été soutenu par la Conférence générale de l’UNESCO en 1966, 1968, 1970 et 1983, se développe activement selon les principes fondamentaux de la compréhension internationale et de l’unité humaine." » « Le projet d’Auroville » tel que conçu par l’Unesco, et qui « se développe activement » selon cela.

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« 11 AVRIL 2003
Bureau de la Délégation générale UNESCO PARIS [,] Paris, le 11 avril 2003, 14h38

Flash Info n° 134
Bureau de la porte-parole de l’UNESCO
35ème anniversaire de la fondation d’Auroville

Hier, le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, participa à des célébrations au siège de l’UNESCO »
La suite de la traduction en français est placée dans un des précédents chapitres du présent texte.
Celui qui est sur le site d’Auroville est l’original en anglais. Il y a une différence qui est le remplacement de « its » par « the ». Là où il y avait « has continued to show interest in its unfolding development », signifiant : a continué à montrer de l’intérêt pour son développement en cours, il y a « has continued to show interest in the unfolding development » signifiant : a continué à montrer de l’intérêt pour le développement en cours.
Le vrai texte original en anglais est visible sur le site internet de l’Unesco, à l’adresse suivante : http://webarchive.unesco.org/20160820101008/http:/portal.unesco.org/en/ev.php-URL_ID=11235&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

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« Déclaration de Monsieur S.K. Tripathy, alors Secrétaire d’État à l’Éducation, Gouvernement de l’Inde, à l’occasion de la célébration du 35e anniversaire d’Auroville au siège de l’UNESCO à Paris en mars 2003 :
"Auroville a déjà apporté une transformation dans les zones qui l’entourent en adoptant des technologies conviviales, des fermes respectueuses de l’environnement qui ne détruisent pas la Terre-mère, des unités industrielles génératrices de revenus qui ne polluent pas l’air, et beaucoup d’innovations de ce genre qui pointent vers une Inde du futur qui est prospère, en accord avec la nature, qui ne sacrifie pas ses buts collectifs, et dont les actes servent d’inspiration à la nouvelle génération. Pour atteindre ce but, NOUS SOMMES LÀ POUR AIDER AUROVILLE EN TANT QUE PARTENAIRES DANS LE PROGRÈS, EN TANT QUE FACILITATEURS PLUTÔT QU’EN SIMPLES ADMINISTRATEURS, et nous souhaitons contribuer au progrès d’Auroville pour servir de phare d’espoir, non seulement pour l’avenir de l’Inde, mais aussi pour l’humanité dans son ensemble." »
Il est parlé d’« aider » Auroville telle que çonçue et, dans cette conception, l’essentiel est omis, et il y a de l’alourdissment, de la déformation, de la corruption.
Il est parlé de « PARTENAIRES DANS LE PROGRÈS » vers l’expression de la mauvaise conception. Le mot « FACILITATEURS » exprime la même idée.
Parler d’un « phare d’espoir » est peut-être sensé par rapport à cette mauvaise conception mais, par rapport à ce qu’est vraiment Auroville, c’est plus que réducteur car c’est l’expression de l’absence de croyance en la manifestation supramentale en cours, ou dit autrement, l’absence de croyance en « l’enseignement de Sri Aurobindo » et l’absence de tout développement effectué selon cela et qui aurait pu faire comprendre que ça correspondait à une réalité. Personne n’est obligé de croire à cela mais il faudrait alors ne pas se mêler de cette affaire.

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« RÉSOLUTION SUR AUROVILLE : AOUT 2007
Activités commémoratives pour le 40e anniversaire de la création d’Auroville, une ville internationale (177 EX/70 et Add : 177 EX/INF.11 ; 177 EX/78 ; 177 EX/79 Partie II)

Le Conseil exécutif, 
[…]
[Lien internet :] http://unesdoc.unesco.[...] »

Ce texte n’est pas reproduit ici car sa version officielle en français est reproduite dans un des chapitres précédents. Il contient notamment « et les religions ».
Contrairement à ce qui est indiqué, ce texte n’est pas une résolution car les textes de ce genre émanent de la Conférence générale de l’Unesco, qui est une assemblée générale.
Comme indiqué, il émana du « Conseil exécutif ». Son nom est Décision.
Contrairement à ce qui est indiqué, il ne date pas du mois d’aout 07 mais du 11 octobre suivant.
Le lien internet du site d’Auroville ne renvoie pas vers ce texte mais vers sa proposition, et elle est datée du 17 septembre 07.

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« LE 40e ANNIVERSAIRE D’AUROVILLE CÉLÉBRÉ À L’UNESCO, OCTOBRE 2008
Le 10 octobre, le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, se joignit au Dr Kapila Vatsayan [Vatsyayan], Représentante de l’Inde au Conseil exécutif pour l’ouverture d’une table ronde pour célébrer le quarantième anniversaire de la ville Auroville au Tamil Nadu, Inde. Étaient aussi présents M. Georges Anastassopoulos, Président de la Conférence générale de l’UNESCO, M. Olabiyi Babalola Joseph Yaï, Président du Conseil exécutif, Mme Bhaswati Mukherjee, Ambassadrice, Déléguée permanente de l’Inde auprès de l’UNESCO et des représentants de la Fondation Auroville.

Au cours des quatre dernières décennies, l’UNESCO a entretenu une relation privilégiée avec cette ville internationale unique du sud de l’Inde, annonça le Directeur général. Lors de sa cérémonie de fondation en février 1968, des jeunes représentant 124 États membres de l’UNESCO déposèrent de la terre de leurs pays respectifs sur le site [« on the site »] de la future ville pour illustrer le concept fondamental de l’"unité dans la diversité" [« unity in diversity »]. »
L’orateur semble ignorer ce qui exista vraiment, qui fut le dépôt de terres et d’un objet dans l’urne de l’amphithéâtre puis la fermture de celle-ci.
L’orateur annonça son explication.

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« Depuis cette date historique, l’UNESCO a régulièrement réitéré son soutien à Auroville, un lieu qui incarne bon nombre des principes sous-tendant l’action mondiale de l’Organisation afin de promouvoir la diversité culturelle, le dialogue interculturel et l’apprentissage tout au long de la vie comme base pour des sociétés pacifiques et durables. »
« soutien à Auroville » telle que conçue.
On ne commente pas ce qui est présenté comme promut par Auroville.

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« M. Matsuura rappela qu’il y a quarante ans, les fondateurs d’Auroville fixèrent un objectif très noble : créer un lieu où des personnes de différents milieux culturels, éducatifs et politiques puissent se rencontrer et travailler ensemble vers leur but commun de vie durable. »
« but » tel que conçu par l’Unesco et, ici précisément, c’est seulement celui de « vie durable ».

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« Ainsi, Auroville se distingue comme une expérience humaine inégalée dans la transformation de ces idéaux en réalité, continua le Directeur général, ajoutant que, ce faisant, les Aurovilliens [« Aurovillians »] travaillèrent en étroite collaboration avec les habitants des villages environnants pour améliorer leurs conditions de vie. La région rurale périphérique, considérée par le gouvernement local comme l’une des régions les plus sous-développées de l’Inde, a grandement bénéficié de la présence d’Auroville. Quelque 5 000 personnes des villages locaux ont trouvé un emploi dans la ville et un certain nombre d’établissements de santé et d’éducation ont été créés pour les servir, annonça-t-il. »
« transformation de ces idéaux en réalité ». Ça n’exprime pas une manifestation.
« Aurovilliens ». Le mot anglais employé est « Aurovillians ». Pourtant, « la Mère » décida qu’il s’écrirait avec un seul l.
Dans le livre déjà indiqué Paroles de la Mère I, p. 367, à la date du 2 juin 70, il y a ceci. « On met (Mère écrit) "Pour être un vrai Aurovilien". C’est exprès que je l’écris avec un seul "l". » Même les dirigeants du site ne tiennent pas compte de cela ! Est-ce qu’aucun autre Aurovilien n’intervint pour faire corriger la faute ? Est-ce qu’aucun ne lit le site ?

Suite immédiate.
« M. Matsuura déclara ensuite que la capacité d’Auroville à survivre et à évoluer pendant quatre décennies témoigne de la force des principes fondateurs et de la détermination et de la persévérance de ses habitants. Dans le monde globalisé d’aujourd’hui, marqué par les conflits régionaux et l’instabilité économique, il est particulièrement rassurant de voir des modèles durables de solidarité et d’humanisme. »
« principes fondateurs ». Non, ce ne sont pas des « principes » qui sont à la base et spécialement pas ceux auxquels pense le discoureur.
C’est l’aspect « durable », la durabilité, qui lui plait, et à propos « de solidarité et d’humanisme » à quoi est réduite ici Auroville, en mots.

Suite immédiate.
« Le Directeur général termina en exprimant l’espoir que les leçons apprises à Auroville inspireront des expériences similaires de vie durable dans d’autres parties du monde. Je me réjouis de la poursuite de la collaboration entre l’UNESCO et les Aurovilliens.
[Lien internet:] Voir le rapport complet »
En novembre 17, ce lien ne mène à rien.
Tout est encore réduit à la création d’une « vie durable » ! Encore « Aurovilliens », en anglais : « Aurovillians », avec deux lettres l, et sans dire qu’ils sont dans le texte cité, s’ils y sont.
Ce texte n’est pas accessible sur le site internet unesdoc de l’Unesco.

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« SEPTEMBRE 2009
Le Directeur général de l’UNESCO dévoile la statue en bronze de Sri Aurobindo, grand philosophe, savant et spiritualiste de l’Inde

Le 16 septembre 2009, M. Koïchiro Matsuura, Directeur général de l’UNESCO, joignit M. Rameshwar Pal Agrawal, Secrétaire à l’Éducation du Gouvernement indien, et M. Karan Singh, Président de la Fondation Auroville, pour dévoiler la statue de bronze de Sri Aurobindo récemment installée dans les locaux du Siège de l’UNESCO.
Le Docteur Kapila Vatsyayan, représentante de l’Inde auprès du Conseil exécutif et l’Ambassadeur Bhaswati Mukherjee participèrent aussi à la cérémonie. Observant que les crises que le monde traverse sont non seulement économiques et financières, mais morales, éthiques et spirituelles, M. Matsuura déclara que les enseignements de Sri Aurobindo, qui sera pour toujours associé à la création d’Auroville, la ville internationale unique fondée comme un lieu où des personnes de différents milieux culturels, éducatifs et politiques pourraient travailler ensemble vers leur but commun de l’unité humaine et de vie durable, résonnent particulièrement fortement alors que nous cherchons des solutions à long terme. Il est donc tout à fait approprié que cette sculpture monumentale d’un membre de la communauté Auroville, M. Lalit Verma, trouve une place dans cette Maison du Dialogue, continua-t-il.
Se félicitant de la coopération étroite entre l’Inde et l’Organisation, le Directeur général s’adressa à ses invités et commenta que Votre présence collective et l’installation de cette statue au Siège de l’UNESCO sont des symboles adéquats de la forte coopération entre l’Inde et l’UNESCO dans notre action pour construire un monde plus juste et durable.
[Lien internet :] Voir le rapport complet »
En novembre 17, ce lien ne mène à rien.

Suite immédiate.
« 12 JANVIER 2010
Le Directeur général de l’UNESCO visite Auroville

[Lien internet :] Voir le rapport complet »
En novembre 17, ce lien ne mène à rien.

Suite immédiate.
« MARS 2012
Salutations de la Directrice générale de l’UNESCO L’année dernière, les coordinateurs des manifestations en faveur de la création du Pavillon bulgare contactèrent la Directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova (elle-même Bulgare et ayant visité Auroville en janvier 2010) pour qu’elle envoie des salutations pour notre début et pour inaugurer le hall du nouveau Pavillon de l’Unité, et nous avons reçu une lettre de soutien et d’appréciation de sa part.

Voir le document ci-dessous. »
Sous cette dernière ligne, il y a un bouton de téléchargement du texte en anglais d’Irina Bokova datant de mars 12 dont une traduction en français est placée dans un chapitre antérieur du présent texte.

 

 

CHAPITRE 91
L’UNESCO ET AUROVILLE

 

L’Unesco parle beaucoup de « compréhension internationale » mais, en s’occupant seulement du mot « compréhension », elle ferait bien de chercher à comprendre ce dont elle s’occupe. Le présent texte l’a peut-être aidé à cela, à propos d’Auroville et aussi, indépendamment de cela, à propos de sa propre idéologie.
Concernant cette dernière, l’Unesco ajoute une couche mentale mondiale d’emprisonnement mental, de complications et d’étouffement. C’est-à-dire que ce sont les pays qui sont partenaires à son traité qui font cela indirectement. L’Unesco ne peut pas agir autrement qu’en conséquence de ce qu’elle est. Par ailleurs, elle est rattachée à l’Onu. Il faut enlever cette couche mentale. L’Unesco mérite d’être supprimée, ou au moins que la France cesse d’être partenaire à son traité international.
Concernant Auroville, la position qui est ici considérée comme devant être prise par l’Unesco est indiquée au début du présent texte.

 

 

CHAPITRE 92
QUELQUES IDÉES D’ACTION

 

En dehors de l’Unesco, voici quelques idées d’action. Agir pour que cet organisme prenne tôt ou tard les décisions indiquées au début du présent texte.
Rappeler qu’Auroville existe dans le cadre de la manifestation supramentale et que son organisation et son fonctionnement doivent donc être faits aussi dans ce cadre. Valoriser : « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine ».
Agir pour que l’Inde cesser de vouloir imposer ses règles concernant l’organisation et le fonctionnement d’Auroville. (Comme déjà dit, ce qui relève de l’existence de cette ville, avec notamment sa Charte, relève de l’Inde.)
Agir pour faire disparaitre la couche mentale étouffante relative à de ladite unité humaine.
Pareil pour celle avec le mot « campus ».
Faire cesser l’agitation mentale d’Auroviliens des parties d’Auroville qui sont autres que la Zone internationale à propos de celle-ci.
Tenter une première vague de suppression des éléments religieux qui sont dans la vie publique d’Auroville, notamment ledit Pavillon de la Culture tibétaine.
Détruire les simulacres de début de Pavillons de pays.

Surtout si on ne sait pas quelle décision doit être prise, prendre référence à son psychique, aspirer à l’arrivée de quelque chose de supérieur (et bon), s’y ouvrir. Se mettre au service.
S’ouvrir, ça commence aussi par faire le vide, le ménage. Arrêter de s’accrocher à des idées qui sont en contradiction avec le meilleur de soi, évacuer ce qui remplit déjà l’espace alors que c’est inutile ou mauvais et que ça encombre, ça bouche, et empêche l’arrivée du nouveau. (Penser à ce qui encombre la Zone internationale.) Et étant dans la meilleure position possible du moment, faire le silence et attendre autant de temps que nécessaire ce qui va arriver qui cherche à arriver.

 

 

CHAPITRE 93
L’INDE ET AUROVILLE

 

Sur ce qui est approuvé de l’action de l’Inde par rapport à Auroville, on ne répète pas ce qui fut écrit dans des chapitres précédents. Pareil à propos de ce qui est considéré reprochable à l’Inde. Cette activité indienne fut peut-être utile, vu l’état des pays. L’Inde finira forcément, tôt ou tard, par changer d’attitude.
Si certains Indiens avaient déjà la même position de conscience que celle exprimée dans des chapitres précédents mais ne l’exprimaient pas, ou manquaient d’arguments, de preuves, ou ne se sentaient pas avoir la force d’agir, ils le pourront peut-être maintenant. D’autres Indiens comprendront peut-être que leur pays a une mauvaise position concernant l’organisation et le fonctionnement d’Auroville.
Puisqu’il y a déjà une loi indienne qui concerne l’organisation et le fonctionnement d’Auroville, il faudrait la remplacer par une autre disant qu’aucune règle juridique de l’Inde ne concerne cela.

Pour contribuer à faire disparaitre la couche mentale étouffante relative à de ladite unité humaine, ne pas interdire les expressions d’opinions contestataires concernant ce qui est considéré mauvais dans Auroville, y compris les attaques contre les présences religieuses, même lorsqu’elles sont faites avec la grande vigueur méritée par les tyrans de l’unité humaine. Il ne serait pas étonnant que, entre eux, ils aiment les mots mielleux, les sourires et peut-être les courbettes.
Le Pavillon de l’Inde pourrait être mieux utilisé s’il y avait une meilleure conscience de ce qu’est l’Inde, Auroville et ce Pavillon.
S’il y a des votes à l’intérieur d’Auroville, que vaut l’idée d’une voix par espaces principaux de cette ville ? Ça éviterait que des individus de la zone résidentielle s’imposent à tous, au cas où ça existerait.
Au cas où l’Inde continuerait d’abord momentanément à jouer à être la propriétaire d’Auroville, à vouloir qu’il soit son jouet, à vouloir protéger les folies de la Zone internationale, à vouloir protéger le chef religieux lamaïque et ses moines subalternes et peut-être d’autres chefs religieux à continuer d’être une tyranne de ladite unité humaine, elle interdira peut-être l’accès au blog sur lequel sera, est, publié le présent texte.

 

 

CHAPITRE 94
LA S.A.S. ET AUROVILLE

 

De précédents chapitres montrent suffisamment ce qu’est la S.A.S. Elle se pose en intermédiaire, et de nature mauvaise notamment parce qu’il y a l’ommissison de l’essentiel. Elle n’empêcha pas l’existence de mauvais aspects d’Auroville dénoncés ci-avant, y compris les mauvaises actions de l’Inde, et elle poussa à leur création. Elle égara Auroville et l’Inde. Elle est nuisible à cette ville et doit cesser d’intervenir à son sujet.
L’Unesco s’affilie cet organisme et, donc, elle le soutient, l’indique comme étant utile à Auroville. L’Inde aussi soutient cet organisme et l’indique comme étant utile à Auroville, notamment lorsqu’elle place certains de ses membres dans des organes d’Auroville. Mettre un terme à cela enlèverait le pouvoir qui est donné à la S.A.S. et la laisserait à ce qu’elle est.
Aucun membre de la S.A.S. ne devrait être Aurovilien. Être ainsi membre c’est, d’après ses Statuts, mettre un voile, une action réductrice, déformatrice, entre soi-même et la position d’« être le serviteur volontaire de la Conscience Divine ».

 

 

CHAPITRE 95
L’ASHRAM DE PONDICHÉRY ET AUROVILLE

 

Où est la limite entre la S.A.S. et l’Ashram, s’il y en a une ?
Être Aurovilien et membre de l’Ashram est une aberration. En plus, être membre de celui-ci peut signifier l’être aussi de la S.A.S.
En outre, c’est être dans la lignée des opposants à la Mère en 73. C’est aussi participer aux mensonges de l’Ashram qui existent au moins lors d’anniversaires, lorsque sont distribués de petits feuillets présentés comme étant chaque fois un message d’Aurobindo ou de « la Mère » alors qu’ils sont ceux de l’Ashram qui fait une citation d’un texte d’un de ces deux personnages qui est choisie selon sa conception du moment.

 

 

CHAPITRE 96
UN ÉLÉMENT DU SITE INTERNET D’AUROVILLE

 

Ce site manque d’objectivation et il est égocentrique puisqu’il ne situe pas Auroville dans le cadre de la manifestation supramentale qui se fait partout sur Terre où c’est possible, à la mesure de chacun. Il a d’autres défauts dont quelques-uns furent indiqués dans des chapitres antérieurs. Il est visiblement dirigés par des membres de la S.A.S. ou ses alliés, même si c’est par inconscience, confondus avec les membres de l’Ashram.
Une page est titrée « La vision ». Il y a ceci complet.
« Q. Quelle est le lien entre Auroville et l’Ashram de Sri Aurobindo ?
R. L’inspiration pour Auroville naquit au sein de l’Ashram de Sri Aurobindo à Pondichéry, quand la Sri Aurobindo Society fit une proposition à la Mère de commencer une cité idéale dédiée à une expérience d’unité humaine, selon les directives initiales mentionnées dans les enseignements de Sri Aurobindo. Dans l’ensemble, Auroville entretient de bonnes relations avec l’Ashram. »
Il est parlé d’une « inspiration », elle concernait un nouveau lieu d’habitations, et de son endroit de naissance : « au sein de l’Ashram » en précisant dans la S.A.S., dont une partie seulement était dans l’Ashram.
Par ailleurs, dans la réalité ce fut « la Mère » qui donna le nom Auroville et elle transforma le projet de la S.A.S. en son propre projet mais ce n’est pas dit.
Dans le texte commenté, il est exprimé que le nom Auroville a pour origine la S.A.S. et qu’il en est de même pour toute la ville qui existe depuis et actuellement. Autrement dit, il est encore fait comme si la S.A.S. était à l’origine de tout et, donc, comme si elle devait être le chef d’Auroville.
Vu que la S.A.S., confondue avec « l’Ashram », dirige visiblement le site internet, il n’est pas étonnant qu’il soit déclaré que, avec elle-même, Auroville a de « bonnes relations ».
« Dans l’ensemble » semble signifier que, dans les détails, il y a des problèmes. Est-ce qu’il y a des contestataires ?
Et Auroville est ravalée à n’être qu’une « expérience d’unité humaine, selon les directives » indiquées, en omettant l’essentiel.

 

 

CHAPITRE 97
AUROVILLE ET DES AUROVILIENS

 

Est-ce que des Auroviliens, notamment les plus anciens, savaient qu’ils étaient autant considérés comme des pions, des jouets manœuvrés, entre les mains de la S.A.S, de l’Inde et de l’Unesco, c’est-à-dire de tous les États-pays membres de cet organisme dont beaucoup agissent en suiveurs ?
Si l’Unesco cessait d’agir à propos d’Auroville, ça ferait une couche mentale au moins à peser sur cette ville.
Si l’obsession à propos de ladite unité humaine telle que mal comprise cessait, ça ferait une autre couche mentale en moins.
Et il faudrait aussi enlever les couches mentales de l’Inde, la S.A.S. et l’Ashram.
Pour ne parler que de la Zone internationale, il faudrait enlever l’agitation mentale consistant à vouloir qu’elle soit remplie rapidement. Personne n’est obligé de participer à l’élaboration d’un Plan directeur d’Auroville, ou seulement de le soutenir, spécialement sa nuisible conception de la Zone internationale.
Auroville, en cinquante ans, n’a pas produit une seule idée nouvelle utile pour le reste du monde. Ça se comprend puisqu’elle s’est enfermée dans des « idéaux » tels que compris par au moins ses habitants influents.

Le site internet d’Auroville manque d’objectivation puisqu’il n’indique pas dès son début que l’action d’Aurobindo et de « la Mère » pour entrer en contact avec le plan supramental permit à celui-ci de commencer à se manifester sur la Terre et de continuer, qu’il y a donc le processus de manifestation supramentale et qu’Auroville existe dans ce cadre.
Les habitants de cette ville devraient donc agir en conséquence, et c’est d’ailleurs exprimé dans la Charte par « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine ».
Les anciens textes juridiques indiens ne sont pas reproduits comme si cette ville se voulait sans histoire, sans profondeur. Il n’y a pas non plus de récit détaillé précis du combat du début avec la S.A.S., et les divers groupes d’Auroviliens qui existèrent. (Ça s’expliquerait si ce site était entre les mains de la S.A.S.)
Ce site semble surtout fait pour présenter une image d’Auroville plutôt que pour présenter sa réalité. Il est fait pour tenter de tromper.
Ce site n’est même pas présenté en les langues officielles d’Auroville car beaucoup de textes n’existent qu’en anglais. Il n’est donc même pas cherché à respecter cette règle de cette ville. Est-ce que ce site est tenu par des Indiens, qui le font surtout pour eux-mêmes.
Ça ferait partie du manque d’objectivation et du caractère égocentrique.
Si le site est entre les mains de tyrans de l’unité humaine, on comprendrait qu’il soit ce qu’il est.
Si des Auroviliens se mettaient à créer un site internet bien positionné qui, lors de la libération, pourrait devenir le site officiel d’Auroville, est-ce les tyrans de l’unité humaine l’interdirait ? (Imaginer que l’actuel site officiel se retrouve entre de bonnes mains et rapidement est considéré au-delà des possibilités actuelles.)

Auroville est-elle comme un concentré de la situation mondiale où, alors que la conscience supramentale commença à se manifester et continue de chercher à l’être de plus en plus, le vieux monde s’y oppose le plus possible, en assaillant, en se gonflant, en cherchant à étouffer la nouveauté ?
Des Auroviliens surent se battre contre la S.A.S. Est-ce qu’il y en aura qui comprendront le présent texte et entreront en combat.

 

 

CHAPITRE 98
LA FRANCE ET AUROVILLE

 

UN PEU D’HISTOIRE POUR COMPRENDRE DES POSITIONS DE LA FRANCE PAR RAPPORT À L’UNESCO ET À AUROVILLE

En France, la Révolution française commença en l’an numéroté 1789 par tyrannie chrétienne.
Dans son début, le premier acte consista à remplacer le caractère monarchique de la souveraineté française en France par le caractère national : le souverain en France fut désormais la nation française, plus un individu. Ce fut établi en idée juridique le 17 juin et ce fut montré dans les faits le 14 juillet suivant où exista la Prise de la Bastille qui entraina la défaite du roi et de ses armées qui entouraient Paris. (La structure sociale en trois ordres lorsqu’il y avait caractère aristocratique de la souveraineté française en France et qui, lors du remplacement par le caractère monarchique, avaient fini par être trois ordres sous le roi, fut détruite. Les individus qui le voulaient purent sortir plus facilement de l’emprisonnement dans un groupe social et dans de nombreuses autres contraintes qui empêchaient ou restreignaient beaucoup le développement de soi-même, notamment du meilleur de soi-même.)
Ladite Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen fut rédigée en aout 89 par des votes d’individus partisans de la Révolution et aussi par ses ennemis du début. Ceux-ci, après le 14 juillet 89 se retrouvèrent en train de rejoindre l’assemblée nationale où étaient les révolutionnaires, et ce fut elle qui créa, par votes successifs, la Déclaration. C’est pour cela que celle-ci contient aussi un élément de tyrannie et d’autres mal rédigés. Georges Danton, un des meneurs de la Révolution, le meilleur selon Aurobindo, déclara qu’elle était à refaire. Cette Déclaration fut volontairement et consciemment laissée incomplète par manque de temps.
Ce fut pendant la rédaction de cette Déclaration que le principe de domination de l’Église chrétienne catholique romaine qui existait déjà fut remplacé par le principe de liberté, et celui d’égalité en droits naturels selon la conception de ces droits qui est indiquée dans le Préambule de la Déclaration de 1789* et avec leurs suites. (C’est là que la notion de tolérance fut évacuée car elle implique l’existence d’une tyrannie où le tyran a le pouvoir de tolérer ou de ne pas tolérer. et que la notion de liberté triompha. (Ça aussi facilita le développement de soi-même, notamment du meilleur de soi-même.)
Rien qu’à propos du principe de liberté, les conséquences furent nombreuses. Notamment, les prêtres papistes ne furent plus chargés, comme ils l’étaient depuis le roi François Ier, de tenir le registre des naissances, mariages et décès, ce qui faisait que toute personne voulant un mariage officiel devait être papiste ou faire semblant de l’être, et que des parents non papistes qui ne voulaient pas que leur enfant le soit faisaient que cet enfant n’avait pas d’existence officielle parmi les papistes, et cette déreligionisation de l’état des individus exista toujours depuis. Le divorce fut rendu possible. À un moment, des noms papistes de lieux furent remplacés, la référence temporelle chrétienne fut remplacée, les sonneries de cloches ne reçurent plus l’autorisation d’exister, furent donc interdites. Il y eut de nombreux autres éléments de séparation. Beaucoup de tout cela fut supprimé ensuite car la tyrannie religieuse se redéveloppa.
En plus des Français qui ne voulaient pas d’un régime ayant les deux principes indiqués plus haut, il y en avait qui voulaient d’un tel régime mais pas de toutes ses conséquences.
Dans la fin de la Révolution, des éléments de tyrannie papiste furent à nouveau créés par-ci par-là puis, en 1804*, Napoléon Ier recommença à créer notoirement et largement une tyrannie de l’Église papiste et aussi d’autres religions. Les individus des pouvoirs publics qui ne démissionnèrent pas se retrouvèrent en train de devoir côtoyer des prêtres, de s’y soumettre, l’endoctrinement d’enfants recommença dans les institutions publiques, etc.
Globalement, la nation française n’était pas prête à vivre en régime de liberté et d’égalité en droits naturels selon la conception de ces droits qui est indiquée plus haut.

Pendant la Révolution française, précisément en 1792*, fut créé le premier régime de République française, et il fut le régime politique le plus caractéristique de cette Révolution. Lors de son établissement, sa signification fut indiquée. Il signifiait d’abord liberté, et égalité en droits naturels selon la conception indiquée plus haut. Il impliquait la lutte contre les opposants à cela.

En plus, le principe de liberté, et celui d’égalité (celle indiquée ci-dessus), devinrent les premiers de la devise de ce régime, et c’est conforme à sa nature.
Ce qui ne l’est pas fut d’avoir placé, en 1848*, le principe de fraternité en troisième position, alors que c’est celui de lutte contre les opposants qui aurait dû l’être. Ce fut effectué sous la poussée de sentimentaux inconscients et d’ennemis de la Révolution française voulant annihiler la portée des deux premiers principes.
Avoir placé le mot fraternité avant le mot lutte ou un équivalent (et en plus sans lui), est un élément d’incohérence mentale. Lors de la Révolution française, il n’était pas douteux pour les révolutionnaires que les principes de liberté et d’égalité, celle indiquée plus haut, n’impliquaient pas la fraternité avec les individus qui n’en voulaient pas mais la lutte contre eux.
Dans l’avenir, le défaut sera corrigé, en conséquence du grand changement à venir.

En France, tous les régimes de République française qui sont numérotés par rapport au premier régime de République française sont dans la lignée de celui-ci. (Il en est de même d’un régime sans numéro, dit Gouvernement provisoire de la République française qui exista à la fin de la Deuxième guerre mondiale. Son nom et son absence de numéro de cette lignée existèrent à cause d’une conception du régime politique en général qui provenait de la lignée de la Contre-Révolution.)
Lors de la rédaction du présent texte, le régime politique de la France est celui de République française. Précisément, il est le régime de ce genre qui est numéroté cinquième.

Depuis la Révolution française, il y a en France deux principales lignées politiques. Si on ne comprend pas cela, on ne peut pas comprendre l’histoire de cette période, notamment chaque régime politique en place et son déroulement, ni, donc, la situation politique actuelle.
Il y a la lignée de la Révolution française et il y a celle de ses ennemis, formant la Contre-révolution française.
Il y eut d’abord des alternances résultant, parfois d’interventions de pays étrangers vainqueurs de la France et qui soutenaient la Contre-Révolution, parfois de révolutions ou d’autres faits.
Dans la lignée de la Révolution française, il y eut parfois des régimes très réducteurs de cela et, à propos de suppression de la tyrannie papiste, il n’y eut jamais de régime autant cohérent que celui de la Révolution française.

La lignée de la Contre-révolution française fut longtemps constituée principalement de partisans du royalisme monarchique et de partisans de la domination de l’Église chrétienne catholique romaine, qui étaient souvent les mêmes. Il y avait aussi les pouvoirs d’argent.

 *****

 Un grand problème est que, contrairement à autrefois, la situation politique de la France n’est plus celle de la présence connue de deux lignées en conflit.
Quelques éléments du combat qui exista entre les deux vont être présentés et ils servent à faire prendre conscience de la grande confusion mentale où est la France actuellement, un grand chaos intellectuel, un règne des ténèbres.

Avant, il est bon d’indiquer un changement important qui exista à l’intérieur de l’Église chrétienne catholique romaine le 18 juillet 1870*, et que beaucoup de papistes de France et d’ailleurs ne comprirent pas et ne connaissent pas encore.
Ce jour, il y eut l’établissement du caractère infaillible du pape à certaines conditions. Ça fit triompher dans cette Église la conception papale de la supériorité des papes successifs de Rome sur les États-pouvoirs publics de la réalité. Selon cette conception à cette époque, lorsque cette Église est vraiment dominante en un pays, qui correspond idéalement à toute la Terre, à tous les êtres humains englobés en elle, il y a la situation suivante. Le pouvoir public est entre les mains du clergé papiste, en ordre hiérarchique, le pape trônant, les moines simples en bas et, sous tout cela, il y a le reste de la population, idéalement composée seulement de papistes, et il s’organise comme il veut, se créant un chef (envisagé comme pouvant être roi héréditaire, assemblée composée d’élus, ou autre chose). Ce chef est un pouvoir subalterne au clergé, et il obéit à celui-ci et en applique donc toutes les règles et, dans le cadre de celles-ci, il solutionne lui-même des problèmes matériels, techniques, économiques lorsque le clergé ne décide pas d’y agir, car son domaine est résiduel : il est celui que lui laisse le clergé qui peut à tout moment intervenir pour tout. C’est ça qui, pour les papistes, est désormais appelé règne de Dieu sur la Terre, dont ils réclament sans cesse l’existence dans leur prière principale, souvent sans le savoir. (Pour les chefs papistes, l’important n’est pas que les adeptes de base comprennent toute leur religion mais qu’ils obéissent et agissent pour en développer la domination.) Dans un tel système, le clergé est l’État, au sens d’État-pouvoir public, le pouvoir public central et tous les autres. Mais, ceux des papistes qui employèrent le mot État, ne l’employèrent pas ainsi mais seulement pour désigner le pouvoir subalterne. Lorsque des papistes parmi les plus pieux décrivent l’organisation de la société, la société civile, sans parler du clergé, on peut croire qu’ils parlent de toute la société d’un pays, alors qu’ils ne parlent que de ce qui est censé exister sous le clergé.

En France et surtout au cours du siècle numéroté dix-neuvième par tyrannie chrétienne, exista une évolution spontanée du mot laïque : plusieurs significations de l’adjectif qualificatif et du nom commun furent produites. Vers le milieu de ce siècle, pour l’adjectif apparut la signification suivante : qualifie ce qui est séparé des religions. Ça concernait l’école primaire publique, c’est-à-dire l’école primaire étatique. À partir de ce mot ayant cette acception fut inventé spontanément le nom commun laïcité, du genre féminin, avec l’acception : situation de ce qui est laïque lorsque ce mot a la signification venant d’être indiquée. Le premier emploi écrit connu date du 9 novembre 1871* dans le journal La Patrie, journal conservateur papiste. À partir de l’école primaire publique, élément de l’État-pouvoir public, l’emploi fut étendu à tout celui-ci, le pouvoir public central et tous les autres, c’est-à-dire toute la vie publique française. Peu après, il y eut une extension aux croyances relatives à l’origine de l’univers, notamment de la Terre et de l’humanité, qui n’étaient pas religieuses, comme l’athéisme. La nouvelle acception concerna donc toutes les croyances relatives à cela. D’autres acceptions furent créées ensuite mais la précédente continua d’être employée et ce fut contre elle que l’Église papiste lutta notoirement et lutte encore. Cette notion de laïcité est une conséquence directe inévitable de celle de liberté, elle en fait partie, car, s’il n’y a pas de séparation étatique d’avec tout élément de croyances, il y a de la présence de cela dans la vie publique et, puisque tous les membres de la nation n’approuvent pas cela, ça fait de la tyrannie, avec donc des oppressions, c’est-à-dire l’absence d’un régime de liberté. Les membres de religions dites monothéistes qui ne comprennent pas cela n’ont qu’à imaginer la domination étatique notoire d’une croyance relatif à leur Satan avec des conséquences à propos de tout élément de la vie. Ils peuvent imaginer l’étatisation d’un organisme relatif à cela, avec de l’argent des impôts qui lui est donné, et des éloges étatiques, etc.
En 1873* exista la dernière tentative de restauration monarchique en France et elle échoua aussitôt.
En 1879* des républicains arrivèrent au pouvoir, précisément des modérés. En conséquence de la nature du régime de République française, des éléments de religion papiste qui étaient dans la vie publique et qui étaient donc des éléments de tyrannie papiste, furent supprimés, c’est-à-dire que de la séparation entre le pouvoir public, le central et tous les autres, fut créée. Ça exista notamment dans l’école primaire publique, par une loi de 1882*, comme condition pour que la fréquentation de celle-ci puisse être rendue obligatoire et gratuite, ce qui était voulu. Les enfants les fréquentant ne furent donc plus endoctrinés par de la religion. (Ils le furent par une autre croyance moins néfaste qui contenait le mot Dieu car des opposants au caractère laïque complet réussirent à la faire placer : elle était un élément contraire au caractère laïque.) De la séparation fut aussi créée par la suppression des signes religieux et d’autres éléments religieux dans les hôpitaux, les administrations, les tribunaux, etc. Comme partisans et adversaires le disaient à l’époque : on laïcisait, on faisait de la laïcisation. C’était nommé anticléricalisme, qui concernait toute une religion, pour chaque religion en jeu, pas seulement du clergé comme l’annoncent des cléricaux créateurs de confusion mentale à ce sujet. (Laïciser correspondait à créer de la neutralité étatique en matière de croyances. Des chefs papistes corrompirent ce mot neutralité en lui donnant la signification de passivité. Ils dirent que, puisque l’État se voulait neutre, qu’il ne fasse rien : qu’il cesse de supprimer des éléments religieux qui étaient déjà dans la vie publique, et qu’il ne s’oppose pas à la création de nouveaux.) Le mouvement de laïcisation fut cependant très limité et on commença d’ailleurs par ne pas vouloir supprimer le système religieux créé par Napoléon mais seulement les éléments de domination religieuse qui avaient été créés en plus de lui.
Suite à l’échec, en 1873*, de la dernière tentative de restauration monarchique, des papistes un peu partout en France et la papauté finirent par comprendre que, en ce pays, il ne fallait plus lier le sort de leur Église à la domination d’une royauté monarchique, pas même à celle d’une royauté non-monarchique qui avait aussi ses partisans.
En 1892* (et en correspondance avec l’arrêt en France du mouvement de laïcisation qui existait alors), le pape Léon XIII annonça que les papistes de France devaient cesser de réclamer un roi et accepter un système politique sans roi mais avec des élections, et qui aurait toujours le même but d’établir la domination la plus complète possible de son Église.
Si le pape avait annoncé cela clairement, la situation aurait été relativement simple. Mais le pape entreprit en latin de corrompre le mot français république, et ses traducteurs en français aggravèrent la situation. On fit d’abord comme si ce mot signifiait seulement : forme de gouvernement, pouvant donc correspondre à n’importe quel régime politique mais en en enlevant tout esprit pour n’envisager toujours que seulement une forme, qu’on pourrait donc mettre au service de la domination papiste, c’est-à-dire la remplir d’esprit papiste. (C’est la doctrine papiste de l’indifférence à propos des formes de gouvernement.) On fit aussi comme si le mot français république signifiait : système sans roi mais avec des élections, qui ne serait qu’une forme de gouvernement vide d’esprit, et qu’on pourrait donc mettre au service de la domination papiste, c’est-à-dire remplir d’esprit papiste. C’est ce que des individus malhonnêtes ou ignorants appelèrent et appellent encore le ralliement de l’Église (catholique romaine) à la République, à la République française.
Tous les Français ne furent pas trompés mais, puisque des ennemis de la République française se mirent à se dire républicains, la France entra dans une nouvelle couche de confusion mentale.
Dans la Contre-révolution française, le mouvement favorable au monarchisme, et même à toute royauté, perdit de sa puissance mais sans jamais disparaitre, même après plusieurs condamnations par la papauté.
L’Église papiste de France devint le seul mouvement puissant de la Contre-révolution française, se développant sous le mot de ses ennemis. Elle agrégea autour d’elle les autres éléments de la Contre-révolution qui existaient déjà, et aussi de nouveaux ennemis de la République française.
Le combat fut ainsi compliqué par le fait que les principaux ennemis de la lignée de la Révolution française, celle de la République française, s’appelèrent aussi républicains et dirent vouloir une République française (et en disant être les seuls vrais républicains) alors qu’ils voulaient une République vaticane, qui serait une tyrannie vaticane.
De tels opposants à la République française ne se dirent donc plus opposés à celle-ci, continuèrent d’utiliser le principe de liberté qu’ils avaient combattus avant pour justifier leur volonté d’exister et d’agir (pour développer leur domination), ne combattirent pas le principe d’égalité puisqu’ils lui donnaient une signification du genre : égalité car tous les humains sont créés par le prétendu Dieu, qui accompagnait la justification des inégalités juridiques et sociales illégitimes mais qu’ils approuvaient. Ces opposants à la République française concentrèrent leur combat contre la notion de laïcité.

Le combat qui exista, et dont presque rien n’est rapporté ici, fit que, en 1904*, la dynamique de la République française cessa et que l’autre dynamique, celle de la Contre-révolution française, commença, d’abord faiblement avant de grandir. Il y eut la Défaite de la dynamique de la République française.
Elle mena, en avril 1925* à la fin du très peu qui restait encore de cette dynamique, et qui s’était même retrouvé mené par un papiste pas fidèle et qui finit par trahir. Ce fut la Défaite républicaine. L’autre dynamique fut désormais la seule à être active. (Elle était menée par l’Église papiste. Ses chefs de France, les évêques, avaient mené le combat, notamment en faisant appel aux pouvoirs d’argent, qui intervinrent et firent donc partie des triomphateurs, et le sont encore. Au moment de leur hallali qui mena jusqu’à leur victoire d’avril, ils produisirent leur Déclaration du 10 mars 1925*. Elle contient notamment ceci. « [...] les lois de laïcité ne sont pas des lois. Elles n’ont de loi que le nom, un nom usurpé ; elles ne sont que des corruptions de la loi, des violences plutôt que des lois. [...] il ne nous est pas permit de leur obéir, [...]. [...] Jamais peut-être, depuis cinquante ans, l’heure n’a paru aussi propice ; à la laisser passer sans en profiter, il semble bien que nous trahissions la Providence. » Pour les vrais papistes, les seules lois admissibles sont celles qui favorisent leur religion, et idéalement ce sont les règles de leur religion. Le nom Providence est celui d’un des dieux papistes. Cette Déclaration fut notamment publiée dans la revue La Documentation catholique du 21 mars 25.)

Dans le mouvement global de victoire de la Contre-révolution française qui exista alors, menée par l’Église papiste, il y eut, pendant environ deux ans de 1936* à 38, la période du Front populaire, avec des communistes au pouvoir. Ça put exister à cause de cet évènement de 1925* car, en conséquence, le Parti communiste français s’était aussi retrouvé en train de cesser de lutter contre les dominations religieuses, et avait même appelé à être rejoint par des papistes. Les prolétaires papistes n’ayant plus à craindre l’existence d’activités contre la domination de leur religion, ils purent accepter enfin de s’associer aux combats pour améliorer leur situation matérielle. Avant, le communisme fut le troisième mouvement qui intervenait dans la vie politique française. Parfois, il s’alliait au mouvement de la République française, parfois il le combattait en disant que la lutte contre la domination religieuse n’était qu’un prétexte pour ne pas s’occuper de l’amélioration de la situation des ouvriers, employés, paysans, etc., pour ne pas lutter contre les pouvoirs d’argent. Ce faisant il soutenait objectivement la Contre-Révolution, avec ses dominations religieuses, et aussi les pouvoirs d’argent qui en faisaient partie.
La dynamique, victorieuse en 1925*, des ennemis de la République française mena, en 1940*, dans le début de la Deuxième guerre mondiale, à son arrivée au pouvoir.

Le cadre de République française existait encore depuis la Défaite républicaine de 1925* avec une seule dynamique, celle qui lui était contraire. Ce cadre fut supprimé par une loi du 10 juillet 1940* lorsque la devise républicaine fut supprimée. Un autre régime ayant encore le mot République dans son nom fut alors créé mais il fut renversé le lendemain, 11 juillet, par un Coup d’État fait en douceur par Philippe Pétain, créant un régime fasciste : le pouvoir (public) vient d’en haut. Il était dit : la France retrouve sa vocation (sa vocation papiste.
Ce pouvoir fut vaincu avec ses alliés, les nazis et d’autres. Il y eut la fin de la Deuxième guerre mondiale.

Pendant celle-ci, face aux forces nuisibles qui étaient au pouvoir, certains des éléments de la Contre-Révolution comprirent la bonne valeur des principes de liberté et d’égalité.
Beaucoup d’individus se dirent favorables à la République française... telle qu’elle était devenue depuis 1925*, telle qu’ils l’admettaient, c’est-à-dire sans toutes les conséquences des principes.

Un régime de République française fut ainsi recréé, avec l’expression de l’opposition aux tyrannies religieuses, mais sa dynamique n’alla pas plus loin que ça. Autrement dit, une telle dynamique ne fut pas recréée.
Cette affaire est un peu développée ci-après, sans y donner toutes les références de textes pour ne pas allonger, car elle explique pourquoi le projet de traité relatif à l’Onu et celui relatif à l’Unesco furent acceptés par la France et pourquoi elle continue d’être partenaire à leurs traités, et elle explique aussi une partie de l’état juridique, expressif de l’état psychologique, de ce pays au moment de la rédaction du présent texte.

À la fin de la Deuxième guerre mondiale, au moins les chefs du clergé papiste de France comprirent qu’ils avaient perdu la bataille notoire contre l’élément caractéristique de la République française qui s’était retrouvé exprimé le plus souvent par le mot laïcité. Ils ne cherchèrent plus à en combattre la notion directement mais ils entreprirent de le faire hypocritement. Ils se mirent donc à admettre le mot laïcité mais en lui donnant des significations qui correspondaient à de la domination plus ou moins complète de leur religion. Autrement dit, ils corrompirent ce mot. Ils n’inventèrent pas ces acceptions corruptrices mais ils les rendirent officielles dans leur religion en France. Ce fut fait par une déclaration du 13 novembre 1945*. Elle fut publiée dans la revue papiste La Documentation catholique, du 6 janvier 46.

La première acception corruptice est la suivante. « [...] laïcité de l’état [...] Si, par ces mots, on entend proclamer la souveraine autonomie de l’État dans son domaine de l’ordre temporel, son droit de régir seul toute l’organisation politique, judiciaire, administrative, fiscale, militaire de la société temporelle, et d’une manière générale, tout ce qui relève de la technique politique et économique, nous déclarons nettement que cette doctrine est pleinement conforme à la doctrine de l’Église ».
Il n’y a pas seulement une conformité car cette doctrine est de la religion papiste.
Si on considère que le mot « État » se rapporte au vrai pouvoir public en un pays, et précisément à son pouvoir public central, la définition fait penser à ce qui existait en France avant la Révolution française. Il y avait le grand problème de la délimitation entre les deux domaines, celui dit « temporel » et l’autre, celui du clergé papiste, et à propos de laquelle il n’y eut jamais d’accord véritable malgré des textes successifs, et où il y eut finalement la catégorie des matières dites mixtes... dont la détermination du contenu fut aussi toujours un problème. Mais, avant la Révolution française, le pouvoir public central intervenait aussi en matière de croyances, de religions, et ce fut pour cela qu’il put étatiser la religion papiste, et que certains pouvoirs public centraux d’autres pays purent changer la religion étatisée, par exemple en se séparant de la papauté ou en étatisant du protestantisme. Chaque roi ou empereur était objectivement le chef de la religion alors que le pape n’était que le chef sacerdotal, situation qui ne lui suffisait pas.
On peut aussi considérer que le mot « État » de la définition des évêques soit employé selon la mauvaise traduction de la conception établie en 1870* dans l’Église papiste. En le remplaçant par pouvoir temporel, ça donnerait une définition faisant penser à cette conception de 70. Pourtant il n’en est pas ainsi car dedans, le domaine dit « temporel » est résiduel, c’est-à-dire qu’il est le domaine où le clergé décide de ne pas intervenir alors qu’il a la possibilité théorique d’y intervenir à tout moment à propos de tout. Cette notion n’est pas exprimée par « son domaine de l’ordre temporel ». (L’expression « souveraine autonomie » est, elle, compatible puisqu’elle peut signifier qu’il y a cela ... dans le domaine résiduel.) Par ailleurs, le mot « politique » désigne ordinairement notamment l’organisation de toute une société, par exemple avec ou sans un domination religieuse, quelle que soit sa nature. Mais la définition employée dans le papisme est relative aux actions faites par des individus qui s’occupent de devenir membres de l’objectif pouvoir public et de rester à cette place. Dans la conception de 1870*, le mot désigne les actions faites pour se retrouver au pouvoir subalterne au clergé.)
Il est possible que, en 1945*, les évêques aient commis une confusion entre les deux conceptions.
Quoi qu’il en soit, il est certain que ledit « ordre temporel » ainsi que le pouvoir (ledit pouvoir temporel) qui est dit y avoir une « souveraine autonomie » sont internes à l’Église papiste lorsqu’elle est placée en position de domination au premier niveau des règles juridiques d’un pays.
Tout ce qui est décrit dans la première définition corruptrice présentée par les évêques correspond donc à une étatisation de l’Église papiste au premier niveau des règles juridiques d’un pays, c’est-à-dire à une très forte tyrannie, où il pourrait n’y avoir que des papistes.
(Dans un véritable régime de séparation des croyances, notamment religieuses, et de l’État-pouvoir public, le central et tout le reste, il y a pas de conception des deux domaines et des deux pouvoirs, et il n’y a donc notamment pas de domaine « temporel » avec son pouvoir « temporel ». C’est-à-dire qu’il n’y a pas la séparation entre, d’un côté, l’État-pouvoir public (le central et tout le reste), et son domaine et, d’un autre côté, un autre domaine et son pouvoir interne, ni même plusieurs autres domaines ayant chacun son pouvoir interne. Non ! En ce régime comme dans les tyrannies religieuses, l’État s’occupe notamment de tout ce qui relève de la conscience, avec des conséquences, et il s’occupe donc notamment des religions. Dans les tyrannies, il étatise, selon la force de la tyrannie, une conception ou plusieurs alors que dans le régime de séparation, il reconnait le droit à la liberté de conscience et agit pour qu’il puisse être exercé, notamment en supprimant les éléments de tyrannies religieuses qui existent en provenant du passé, et en empêchant la création de nouveaux éléments de ce genre, et chaque individu, dans sa vie privée, seul ou en groupe, a la croyance qui lui plait avec ses conséquences, sans pouvoir nuire aux autres.)

La deuxième acception corruptice présentée par les évêques est la suivante. « La "laïcité de l’État" peut aussi être entendue en ce sens que, dans un pays divisé de croyances, l’État doit laisser chaque citoyen pratiquer librement sa religion. Ce second sens, s’il est bien compris, est lui aussi conforme à la pensée de l’Église. Certes, l’Église est loin de considérer que cette division des croyances soit, en thèse, l’idéal, [...]. » Cet idéal papiste est qu’il n’y ait qu’une seule croyance, la papiste, qu’il n’y ait que des papistes, et ce fut indiqué aussitôt après avec du vocabulaire de prêtres. Cet idéal énoncé pour la France est valable pour tous les pays du monde qui, idéalement, devraient finir par n’en faire qu’un seul, avec le pape qui trône.
Cette définition du mot laïcité est compatible avec une absence de séparation de l’État d’avec des religions (ou au moins d’avec la papiste), et c’est même compatible avec une forte tyrannie papiste quoiqu’incomplète, et dans la réalité où le mot État correspond au pouvoir public. On comprend ainsi que les évêques aient pu admettre cela. Ce qu’ils admettent est d’ailleurs très limité puisque seules des « religions » autres que la papiste sont envisagées mais pas des conceptions non religieuses ou antireligieuses. Leur définition est compatible avec l’interdiction notamment de tout matérialisme athée ou non, de conceptions satanistes, de la volonté de créer une séparation de l’État d’avec toute croyance, et avec la chasse à leurs partisans.

À la fin de la Deuxième guerre mondiale, le cadre politique principal en France fut donc celui de la République française, et ce furent les communistes qui firent placer le mot laïque dans la Constitution de 46.
Lors de la discussion, l’élu communiste Étienne Fajon indiqua la signification séparation des Églises et de l’État et indiqua notamment ceci. « Nous croyons, en ce qui nous concerne que l’histoire de notre pays au cours des dernières décades a été traversée de luttes assez nombreuses et assez ardentes en faveur de la défense de la laïcité pour qu’il ne puisse pas y avoir dans l’esprit des Français le moindre doute sur ce que signifie l’introduction de ce mot dans la Constitution de la France. »
La signification fut admise par des élus non communistes.
Les opposants principaux acceptèrent le mot, en invoquant la première définition corruptrice des évêques en y interprétant le mot « État » comme désignant le vrai État-pouvoir public, mais sans comprendre qu’elle correspondait à une étatisation de l’Église papiste au premier niveau des règles juridiques d’un pays, et que la distinction entre deux pouvoirs lui était interne. Autrement dit, ils interprétèrent par erreur cette définition corruptrice comme correspondant à la séparation évoquée par les communistes, mais avec en plus de la domination papiste qui existerait. Ce fut avec ce fatras mental qu’ils acceptèrent le mot.
Sous l’impulsion des évêques, une nouvelle couche de confusion mentale fut créée dans la vie publique française, fut créée en France. Il y eut de nombreuses conséquences. Le développement de tyrannies religieuses, surtout de la papiste, exista ainsi aussi au nom de la laïcité.
Dans la Constitution de la Cinquième République française, le mot laïque fut aussi placé, sans annoncer de modification de signification et celle-ci est donc la même qu’avant. La dynamique de domination religieuse avait continué d’exister et d’avoir du succès, et elle continua encore, concernant surtout le papisme mais d’autres religions sont aussi en jeu.
C’est pour cela que, en France, il y a des querelles à propos de la signification du mot laïcité, la deuxième définition corruptrice indiquée par les évêques étant très employée, et des individus qui l’emploient disant que ça correspond à de la séparation des Églises et de l’État. Et c’est aussi pour cela que beaucoup d’individus, notamment des étrangers vivant à l’étranger, qui ignorent les deux lignées incompatibles et hostiles qui existent en France, le cadre juridique de la République française avec une dynamique contraire car favorable aux tyrans religieux notamment, et les corruptions du mot laïcité, ne comprennent pas à quoi correspond ce mot, ou disent que c’est une notion difficile à comprendre. L’ensemble de ce qui en existe actuellement est impossible à comprendre car ça ne tient pas debout. C’est une monstruosité intellectuelle.
Mais si on tient compte des diverses acceptions, on peut comprendre.

À propos de ce qui fut appelé droits de l’Homme lors de la Révolution française, les chefs du clergé papiste les condamnèrent aussitôt, et les condamnent encore aujourd’hui.
Par contre, après la fin de la Deuxième guerre mondiale et à cause des forces nuisibles qui avaient été au pouvoir en plusieurs pays, des papistes pieux se retrouvèrent en train de ne plus pouvoir condamner notoirement les droits de l’Homme. Alliés avec les membres d’autres religions, ils acceptèrent quelque chose nommé ainsi mais qui, à propos de religion, justifiait les tyrannies religieuses, les soutenaient (quoique pas autant que l’auraient voulu des religieux les plus purs), et posaient des limites. Le clergé papiste lui-même se mit à inventer quelque chose ayant de très loin une allure de cela mais qui correspondait à la tyrannie de sa religion, moins exclusiviste qu’autrefois pour la pratique car ça tenait compte de la réalité d’alors, mais le but final de tyrannie complète continuait d’exister. C’est tout un autre domaine de confusion mentale, avec encore de la corruption papiste.

Sans remonter au-delà de la Deuxième guerre mondiale, depuis la fin de celle-ci il y a donc en France un cadre politique provenant de la Révolution française, qui est celui de République française, et il a des conséquences qui proviennent surtout du passé où ses partisans plus ou moins modérés étaient au pouvoir.
Dans ce cadre, la dynamique est celle de la Contre-Révolution, dans laquelle, comme avant, il y a les pouvoirs d’argent.

[Ajouté le 15 février 18, encore avec la nouvelle graphie.
Cette dynamique produisit le mouvement juridique dit de construction de l’Europe. Il est un mouvement destiné à faire revivre du passé. Il veut recréer des situations du passé, en les adaptant à des éléments du présent, ceux qu’il admet. Il y a une avancée vers le passé. On fait marcher à reculons... en annonçant avancer vers l’avenir inévitable.
Le premier but de ce mouvement est de conserver et d’augmenter la tyrannie chrétienne et surtout celle de l’Église papiste. Le deuxième but est de fusionner plusieurs pays situés principalement ou seulement en Europe afin de créer un nouvel État-pays. (Le but initial des réactionnaires était de recréer l’empire de Charlemagne d’il y a environ douze siècles ou celui de Charles-Quint d’il y a environ cinq siècles, avec la domination papiste, et ce fut expressément indiqué.) Un autre but est de favoriser ce qui était généralement appelé le capitalisme, car il y avait déjà la lutte contre l’U.R.S.S. communiste (Union des Républiques socialistes soviétiques).
Le premier grand traité international de ce mouvement juridique nuisible est celui datant du 3 aout 1949* qui créa l’organisme international nommé Conseil de l’Europe. Il a le premier but du mouvement. Ça se démontre en peu de pages d’après les documents créateurs. Et c’est pour cela que cet organisme et d’autres créés ensuite ont le drapeau mariolâtrique. L’argumentation du dessinateur de celui-ci qui fut diffusée à partir du feuillet de Cluny de 1995* environ est sans valeur, et c’est pour cela que ce drapeau continue de triompher avec la négation publique de sa signification la plus profonde. Celle-ci fut créée par hyprocrisie et il faut de nombreuses pages pour démontrer son existence d’après les documents mais elle est certaine. C’est aussi à cause de cette hypocrisie que les véritables auteurs de la véritable signification (qui ne sont pas le dessinateur) ne purent pas annoncer celle-ci : ils auraient été obligés de révéler qu’ils avaient magouillé ! Le deuxième but du mouvement fut considéré par les gouvernements comme n’étant même pas présentable aux nations car il était certain qu’il ne serait pas admis et, en plus, le Gouvernement britannique n’en voulait pas. Il ne se retrouva donc pas dans le projet de traité ni, donc, dans le traité. Mais le Conseil de l’Europe fut utilisé de l’intérieur pour avancer vers ce but. C’est notamment pour cela que chaque année à Aix-le-Chapelle, capitale de l’empire de Charlemagne, il y a la remise d’un prix à l’individu considéré comme le meilleur acteur annuel de ladite construction de l’Europe. Le troisième but ne fut pas indiqué nommément dans le traité mais il est sous-entendu.
Pour les meneurs du mouvement de ladite construction de l’Europe, ce traité était un succès à propos du premier but et du troisième mais un échec à propos du deuxième. Ils comprirent que, comme l’indiqua le ministre français Robert Schuman dans son discours du 9 mai 1950* : « L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble ». Mais ils eurent l’idée d’avancer quand même vers ce but secteur par secteur, fonction par fonction, c’est-à-dire en utilisant ce qui fut appelé la méthode fonctionnelle. Il y eut l’idée de commencer par le charbon et l’acier. Ce fut aussi exprimé dans ce discours du 9 mai 1950* : « L’Europe [...] se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait. [...] La mise en commun des productions de charbon et d’acier assurera immédiatement l’établissement de bases communes de développement économique, première étape de la Fédération européenne, [...]. » Ce mot « Fédération » exprimait l’idée de fusionner des pays pour en créer un seul. Cette idée quel que soit son nom ne fut pas placée dans le nouveau projet de traité relatif au charbon et à l’acier ni dans les suivants créés par cette méthode fonctionnelle et, au moins en France, le Gouvernement indiqua que l’acceptation de ces projets n’impliquait pas celle de ce but. Cependant, les meneurs réussirent à faire accepter des artifices pour donner l’illusion d’une avancée vers lui, comme le prétendu passeport européen et le titre (de classification administrative) : citoyen de l’Union européenne. (En plus, aucune entité territoriale ne fut créée en étant nommée Union européenne quoiqu’il y en ait aussi l’illusion pour les meneurs et les ignorants.)
Concernant l’aspect argent, l’aspect capitaliste, à l’époque où certains des premiers traités de ladite construction de l’Europe furent admis, il est certain que les Français qui en acceptèrent les projets ne pensèrent pas que ce qui était accepté à propos de marché commun conduirait à détruire le plus possible ce qui était alors appelé services publics, à donner le plus possible aux pouvoirs d’argent la capacité d’agir sans limite, à transformer les individus en consommateurs potentiels livrés à des fauves en concurrence en train de s’occuper de les capturer, à transformer ces individus en clients, même dans les hôpitaux dits publics (considérés comme des entreprises commerciales devant faire des bénéfices) et des organismes de retraite (où les retraités sont donc considérés comme des clients), etc. Mais on glissa, de plus en plus, et des membres des populations en jeu, abruties par l’endoctrinement étatique, acceptèrent de nouveaux traités impliquant notoirement cela. (Les dirigeants de ce mouvement, personnages politiques et fonctionnaires, se font, eux, chèrement payer alors que, selon leur doctrine, puisqu’il y a beaucoup de concurrence pour atteindre ces fonctions, les rémunérations devraient être en baisse.)]

La nation française vit avec des tyrannies religieuses, principalement celle du papisme et aussi celle de ses alliés.
Et il n’y a pas seulement un régime tyrannique avec ses idées indiquées plus ou moins clairement mais il y a une énorme confusion mentale, un grand fatras. Il y a beaucoup d’inconscience.
La nation française n’est pas consciente de sa situation car elle est en état de subjugation, comme au Moyen-âge.
Depuis longtemps, elle est dans un trou profond et obscur, et son fond n’est jamais atteint puisque, jusqu’à maintenant, elle finit toujours par tomber encore plus bas.
La nation française perçoit une petite partie du mal et se débat parfois mais elle n’a pas encore la lumière qui lui permettrait d’en sortir.
Une conséquence est plus souvent perçue, et c’est un grand malaise. De petits prétendus remèdes sont parfois apportés mais ils ne peuvent pas avoir d’effet puisqu’ils ne s’attaquent pas à la cause.
La France n’est pas au meilleur d’elle-même et, au moins jusqu’à la date de rédaction du présent texte, elle va de plus en plus mal.

Voilà donc les grandes lignes de l’état psychologique de la France et il explique pourquoi elle accepta le projet de traité relatif à l’Onu, en 45, et celui relatif à l’Unesco, en 46, et continue d’être partenaire à leurs traités.

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 Une partie de ce qui est ci-dessus montre comment l’Église papiste sait agir dans la malhonnêteté mentale, dans la confusion mentale et par elle. Elle sait agir hypocritement, en rampant dans l’ombre, en s’infiltrant sournoisement partout où ça lui est possible.
Elle sait aussi agir ouvertement, comme il y a des exemples ci-dessus jusqu’en 1925*.
Depuis quelques dizaines d’années en France et en d’autres pays, c’est grandement fait au nom du passé, de la tradition, de racines chrétiennes. C’est parce que l’Église papiste est tombée très bas qu’elle en est arrivée à s’occuper de justifier ainsi la conservation de sa domination en place et son accroissement.
Agir au nom du passé, de la tradition, n’est pas inhérent au christianisme en général car, sinon, il n’aurait jamais pu s’établir nulle part en position de domination, il n’aurait même jamais existé. En plus, le passé, la tradition, d’avant la Révolution française est celui de la non-acceptation de la conception (désormais inhérente à l’Église papiste) de la papauté comme pouvoir public central, et de la lutte étatique contre elle. Quant aux racines, la France en a d’autres, notamment celles qui sont antichrétiennes et qui s’exprimèrent par exemple dans des arènes.
Le comportement intellectuel malhonnête de l’Église papiste qui est présenté hâtivement plus haut contribue à révéler ce qu’est cette religion. Elle est des ténèbres, elle en est un instrument. L’esprit qui l’anime, son dieu, est des ténèbres. Il veut aussi la domination et il veut en jouir et, pour obtenir cela toujours plus, rien n’arrête ses actions.
Pour l’Église papiste, la volonté de jouir de sa domination et, pour cela, celle de dominer toujours plus, sont ses deux volontés qui sont les plus hautes, ses deux plus grands caractères. C’est exprimé par les mots règne de Dieu sur la Terre, expression qui correspond à son règne complet. Cette religion n’est pas la seule religion chrétienne à être ainsi mais c’est elle qui exprime le mieux cela, notamment en s’étant créé un pape chef de l’humanité : Roi des rois et Gouverneur du monde sont ses titres officiels. C’est le plus orgueilleux des êtres humains à avoir réussi. L’Église papiste veut dominer si grandement qu’elle est insatisfaite de la domination qu’elle a et considère que la période actuelle ne lui est pas vraiment favorable. C’est pour cela qu’elle n’ose pas annoncer fortement ces deux titres de son chef.
Cette religion est aussi beaucoup faite de folies. Lorsque l’Église papiste approuve un organisme international, c’est parce qu’il fonctionne même petitement à son avantage. En tirer les conséquences.
La période permit à l’Église papiste de révéler davantage ce qu’elle est.
Dans l’histoire officielle de la France, de nombreuses nouvelles pages hostiles à l’Église papiste finiront par être écrites. Une fois de plus, celle-ci s’en plaindra, jouera à la persécutée.
Les corruptions papistes de mots eurent globalement l’avantage que certains membres de la nation française qui étaient tyranniques et qui le sont encore mais qui suivaient leurs chefs religieux de loin, sans vraiment comprendre, crurent que ceux-ci avaient admis les véritables notions qui correspondaient à ces mots. Ça fit qu’ils acceptèrent au moins partiellem
ent ces notions.

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 On peut comprendre la situation de la France lorsque de la lumière est apportée dans les ténèbres et révèle ainsi ce qui existe.
Il y a les connaissances historiques dont quelques-unes sont indiquées plus haut.
Même sans elles, on peut tout comprendre en considérant qu’il y a les principes de liberté et d’égalité en jeu, avec des conséquences, et qu’il y a aussi des éléments contraires qui sont de trois sortes : des exceptions, des dérogations et des violations. Et dans ce classement, il ne faut pas se laisser piéger dans des perfidies volontaires ou non qui présentent de tels éléments contraires comme étant des conséquences des principes.
Parmi les éléments contraires, il y a évidemment ceux des religions, surtout de la plus importante d’entre elles à cause de sa très forte étatisation qui exista dans le passé au niveau des principes.

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 La nation française, qui fit la Révolution française, ne restera pas toujours dans sa situation mauvaise. Son histoire n’est pas terminée.
Tôt ou tard, elle prendra conscience de sa situation mentale, de sa situation psychologique, de sa situation politique.
Elle finira par reconnaitre ce qu’est la cause de son mal. Elle comprendra que ce fut elle qui le créa lorsqu’elle ne voulut pas continuer de combattre pour supprimer les éléments de tyrannies religieuses, c’est-à-dire qu’elle ne voulut pas continuer de supprimer les éléments religieux qui sont dans sa vie publique. Son aspiration à la lumière et celle à la liberté ne furent pas suffisantes. Elle se retrouva donc en train de subir le développement des religions tyranniques, conquérantes, et de le soutenir, de créer de nouveaux éléments de tyrannie.
La nation française finira par s’occuper de sortir du trou où elle s’était laissée tomber, elle finira par s’occuper de sortir de sa mauvaise situation.
La lutte contre la domination papiste devrait finir par recommencer, ainsi que la lutte contre les autres dominations religieuses. Ainsi sera recréé une dynamique de la République française. Elle existera d’abord dans la population française de base puis sera portée au pouvoir et la lutte s’intensifiera.

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 Lorsque la lumière mettra la situation française au grand jour, lorsque seront en jeu des notions claires, chacun aura à choisir son camp. Il devrait donc y avoir plus d’individus à ne plus vouloir de la domination papiste, même parmi les papistes qui sont le moins perdus pour l’évolution.
Pareil pour d’autres religions qui dominent aussi en France quoique moins que la papiste.

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 Le principe de liberté à lui seul est incompatible avec la plus petite reconnaissance faite par un pouvoir public d’une religion comme étant bonne, ce qui existe par exemple lorsqu’il en reçoit des représentants, et évidemment encore plus lorsqu’il lui attribue d’autres avantages, quoi qu’ils soient. C’est incompatible car la qualification de bonne attribuée par un ou plusieurs représentants de la population en jeu revient à l’imposer à tous les membres de celle-ci qui ne pensent pas cela, et c’est donc de la tyrannie. On peut exprimer autrement en disant que c’est incompatible car la qualification de bonne est alors placée dans la vie publique de la population représentée et que tous les membres de celle-ci qui ne pensent pas cela se retrouvent en train de la subir. Pareil pour des croyances non religieuses.

Le principe d’égalité, quelle que soit la conception employée de celle-ci, est pareillement incompatible. Dès qu’une croyance est étatisée, même de très peu, elle devient dominante par rapport à toutes les autres qui ne le sont pas, y compris les croyances particulières à une seule personne. De la tyrannie est donc créée.

Vu ce qui précède et ce qu’est la notion de République française, celle-ci est incompatible avec toute étatisation du plus petit élément de croyances, religieuses ou non, qui sont relatives à l’origine de l’univers, notamment des humains, et leurs conséquences.

Il faut donc désétatiser tous les éléments de croyance de ce genre qui sont déjà étatisés et empêcher que de nouveaux soient créés. En France, cette idée n’est pas nouvelle mais celle de reprendre le combat pour faire cela est nouvelle.

Ce qui est nouveau aussi est d’annoncer que le combat à reprendre ne devra pas avoir seulement cela pour but.
Dans le passé, les partisans cohérents de la République française, c’est-à-dire de la liberté et de l’égalité en jeu, avaient conçu pour l’Église papiste, pour ne parler que d’elle, une situation où elle serait évacuée de la vie publique (pour faire cesser sa tyrannie) mais aurait la possibilité d’exister dans la vie privée de ses adeptes. Ce fut pendant la Révolution française que cette conception fut le plus mise en règles et en pratique. Sinon, même dans les meilleurs moments, on fut toujours très loin de créer cela.
Mais cette religion ne peut pas s’empêcher de toujours chercher à ne pas être évacuée de la vie publique, et de toujours chercher à y être de plus en plus, c’est-à-dire à dominer toujours plus, sans limite. Et ça lui est inhérent, c’est-à-dire que c’est dans sa nature.
Elle est donc nuisible par nature, rien qu’à cause de cela. (Elle l’est aussi pour de nombreuses autres causes. Par exemple, elle ne peut pas s’empêcher d’intégrer les enfants à elle-même dès leur naissance ou peu de temps après, par le rituel du baptême, alors qu’ils ne sont pas conscients de la signification de la manipulation qu’ils subissent. Ensuite il y a des habitudes religieuses qui sont données et l’endoctriment. Chaque humain manipulé ainsi se retrouve en train de se développer sans être lui-même mais en étant le produit de cette corruption. Pour pouvoir participer au choix d’élus politiques, on établit qu’il faut avoir atteint un certain âge, celui de la majorité relative à ce sujet. Pour choisir sa conception entre, par exemple, une absence d’un ou plusieurs dieux, ou l’existence d’un ou plusieurs d’entre eux, on devrait avoir au moins le même âge.)
Donc, il faut reconnaitre que cette religion papiste est nuisible par nature.
Elle n’est pas la seule à l’être.

 *****

 Pour reprendre le combat, il faut établir les règles du nouveau régime politique, c’est-à-dire du régime juridique. L’actuel est tellement pourri qu’il faut repartir de zéro. Il faut commencer par présenter le pays en jeu, ses éléments constitutifs, en employant des mots expliqués, etc., puis continuer comme il convient pour une pensée la plus claire possible (relativement à une situation de confusion et à l’état de conscience nouveau atteint). Il faut tout présenter dans l’ordre, le bon ordre, de manière explicative, compréhensible, sans ambigüité, autant détaillée que nécessaire. Pour tout cela, il faut intégrer à leur place les éléments provenant du passé et qui méritent d’exister, et apporter les nouveautés.
Lorsque ce projet sera suffisamment établi, il faudra s’occuper de le porter au pouvoir.
À cause des opposants, seul son début pourra peut-être l’être d’abord, peut-être même en devant subir des atténuations prévues pour ne pas durer longtemps et dont le caractère contraire aux principes devra être indiqué.
Ça ne pourra pas être fait au cours du fonctionnement du régime en place. Une révolution est nécessaire. Elle n’implique pas forcément l’emploi de la violence. Tout dépendra de la force des opposants.

L’actuel Président de la République française dégénérée est Emmanuel Macron. Il est rempli d’idées erronées à propos de la situation juridique et de celle psychologique de la France. Il est très illusionné. Le fait qu’il soit un élève des jésuites n’est pas la seule cause. Dans la fin de l’année 17, il se lança dans une entreprise pour, dit objectivement, favoriser en France les dominations religieuses des religions reconnues. Il annonça son intention de développer cela en l’année 18 et il commença dès ses premiers jours.
Est-ce que ce sera par cela que le développement clérical qui existe depuis plus d’un siècle va enfin être perçu par davantage de Français ? Est-ce que ce sera par cela que la nation française va recommencer à ouvrir ses yeux sur sa situation, à la comprendre ?

Lorsque la France décidera de se remettra à agir selon ses principes, ce qui arrivera inévitablement tôt ou tard, elle cessera d’être partenaire au traité relatif à l’Onu et à celui relatif à l’Unesco. Il en sera de même pour d’autres traités internationaux. On créera un ou plusieurs nouveaux traités, chacun étant sensé et favorable à la liberté, et n’ayant pas des désavantages des traités actuels, notamment celui de déposséder les nations d’une partie de la direction de leur vie.

[...] [Ici, vingt-deux lignes autocensurées pour Canalblog.]

 *****

Mettre de la lumière dans les ténèbres, prendre conscience de ce qui existe.
Découvrir, distinguer, démêler, nommer et qualifier le mieux possible avec les mots exacts.
Ranger, classer, hiérarchiser. S’exprimer en disant parfois : premièrement, deuxièmement, etc.
Contre ce qui est considéré mauvais : râler, rouspéter, faire des reproches, dénoncer, contester, revendiquer.
Présenter ce qui est considéré bien et le développer.
Entrer en combat contre ce qui est considéré mauvais, finir tôt ou tard par vaincre.
Et tout cela, relativement à l’état de conscience des gens qui agissent ainsi à telle ou telle époque.

 ******

 La S.A.S. voulut faire un film sur ladite culture française. Si elle en avait produit un en ignorant tout ce qui est indiqué ci-dessus, il n’aurait pas eu beaucoup de valeur. Est-ce qu’un tel film fut finalement produit à Pondichéry ou à Auroville ?
 Par ailleurs, le meilleur de la France ne commence pas à la Révolution française. La lignée évolutive qui passe par celle-ci vient de loin.

 

 

DES POSITIONS DE LA FRANCE PAR RAPPORT À AUROVILLE

Concernant les croyances relatives à l’origine de l’univers, notamment de l’actuelle humanité, et relatives à ce que devraient faire les humains en conséquence, la France actuelle agissant par l’Unesco ne reconnut aucune des croyances auxquelles Auroville est liée puisqu’elles furent évacuées. Des individus des pouvoirs publics qui agirent le firent donc aussi indépendamment de ces croyances. D’autres individus qui agirent le firent à titre personnel et ça n’a donc aucun effet par rapport à la France. (Comme déjà dit, les individus de ces deux sortes qui agirent à propos d’un prétendu Pavillon dans la Zone internationale agirent en traitres à leur pays mais ce n’est pas le problème en jeu ici.)

Puisque l’essentiel d’Auroville fut évacué dans l’Unesco, toutes les décisions prises par des éléments étatiques français en conséquence de décisions de l’Unesco n’ont aucune valeur véritable à propos de ce qu’est vraiment Auroville et de la manifestation supramentale en général.

Lorsqu’on tient compte de ce qu’est vraiment Auroville, est-ce que le pouvoir public français central et tout autre pourraient faire quelque chose à propos de cette ville en respectant les principes de liberté et d’égalité ou, autrement dit, le régime de République française ? La réponse est évidemment non puisque comme déjà dit, ça créerait objectivement de la tyrannie pour les membres de la nation qui n’admettent pas les croyances en jeu. Jamais un représentant étatique de la France ne pourra donc décider quelque chose à propos d’Auroville, c’est-à-dire soutenir ou combattre, notamment à propos d’un Pavillon relatif à la France dans la Zone internationale.

Puisqu’il est prévu que la France aura un Pavillon, que faudrait-il pour que ça puisse exister ?
Auroville existe dans le cadre de la manifestation supramentale et, donc, c’est par un processus de manifestation qu’il existera.
Au fur et à mesure de cela, il y en aura le constat, et chacun pourra y participer en se mettant à sa place. Ce sera un mouvement allant de l’intérieur vers l’extérieur, peut-être dans plusieurs décennies. Personne n’a donc à passer du temps, à perdre du temps, en agissant par soi-même par agitation mentale, par activités laborieuses, en cancanant sans fin, en agissant de l’extérieur vers... rien du tout ou de la folie. Les actions faites en conséquence d’une poussée du psychique ou d’un autre bon évènement intérieur sont légitimes.
Chaque manifestation de Pavillon ne pourra exister sans effet dans le reste d’Auroville.

Vu ce qu’est, ce que devrait être, Auroville, son développement légitime à propos de Zone internationale, pour ne parler que de cela, ne se fait pas indépendamment de celui du reste du monde. La manifestation d’un Pavillon correspond donc à un changement dans le pays correspondant, qui fasse objectivement partie de la manifestation supramentale.

 

 

DES POSITIONS DE LA FRANCE PAR RAPPORT À LA MANIFESTATION SUPRAMENTALE

Tout individu dans le monde, et tout groupe d’individus, notamment tout pays, a la possibilité de contribuer à la manifestation supramentale, même sans que ses actions soient d’abord conçues comme étant cela.

En France, la liberté et l’égalité en droits naturels selon la notion de 1789* implique l’absence de croyances dans la vie publique mais elles n’empêchent pas l’étatisation d’éléments de connaissance au fur et à mesure de leur acquisition.
Des éléments qui font actuellement partie de croyances peuvent finir par devenir des éléments de connaissance.
La conception d’Aurobindo et de « la Mère » concernant les graves dérèglements de la personnalité d’individus relève actuellement objectivement seulement de la croyance. Est-ce que ce sera dans ce domaine que, petit à petit, des connaissances commenceront d’apparaitre ?

Tout ce qui est favorable au développement de la conscience, de la lumière, de la liberté, de l’évolution, est utile.
Il n’est pas impossible que le mouvement évolutif relatif à cela produise des conséquences dans Auroville, contribuant à son développement.

Le présent texte contribuera peut-être à préparer la manifestation du Pavillon, en déblayant le terrain, en enlevant ce qui bouche et empêche l’arrivée, même si cet effet sera dans longtemps. Au niveau idéologique : contribuer à faire disparaitre les couches mentales qui enferment cette ville. Au niveau matériel : contribuer à faire disparaitre les folies de prétendus pavillons dans la Zone internationale. Ainsi, Auroville sera beaucoup moins étriquée, encombrée, étouffante, d’apparence repoussante.

  

CHAPITRE 99
L’UNESCO DITE, EN 66, AVOIR « DEUX-CENTS ANS » DE « RETARD »

 

Comme indiqué plus haut, le 21 septembre 1966* « la Mère » annonça que l’Unesco avait « deux-cent ans » de « retard ». 1966* moins 200 = 1766*. Par ailleurs, il est probable que l’annonce de 200 ans soit approximative. Quelle est la signification ?
Ici, on n’en sait rien mais voici ce qui est pensé. L’Unesco est rattachée à l’Organisation des nations unies, et l’origine de tout cela est dans ce qu’on appelle l’Occident. 200 ans avant 66, ça semble donc relatif à l’Europe. Vers 1766* dans des États d’Europe, il y avait le mouvement qui fit créer le nom Siècle des Lumières pour le siècle numéroté 18 par tyrannie chrétienne. C’était l’époque des Philosophes qui cherchaient à améliorer le sort d’êtres humains, notamment en s’attaquant à la royauté et à la tyrannie religieuse, et qui, en France, produisirent finalement la Révolution française. Est-ce que « la Mère » perçut l’Unesco comme un organisme où l’on disserte et prend des décisions pour améliorer la situation des humains en la sortant des oppressions, des limites, où elle était, (que les décisions correspondent ou non à cela, notamment : qu’il y ait ou non la volonté de conserver et accroitre les tyrannies religieuses) ? Aurobindo et elle avaient un autre but. Elle avait notamment annoncé cela de la manière suivante : « Ce n’est pas le bien de l’humanité que nous cherchons, mais la manifestation du Divin ». (Entretiens 1929, Pondichéry : Sri Aurobindo Ashram, p. 3) Est-ce que c’est cela qui fut exprimé en 66 ? Chacun en pense ce qu’il veut. Est-ce qu’il y a d’autres écrits qui aideraient à comprendre ?
Quoi qu’il en soit, il y a ceci. En 1966* : « deux-cent ans » de « retard » pour l’Unesco. Est-ce que, depuis, cet organisme rattrapa son retard ? Non, il s’accrut. Il ne s’accrut pas à cause d’un état stationnaire qu’aurait l’Unesco, faisant d’abord que 2018 ans – 1966 ans = 52 ans, puis que, par rapport à 1766*, il y aurait donc désormais 252 ans de retard. Il s’accrut parce que, comme ça se voit à propos d’Auroville, l’Unesco ne fut pas créée pour supprimer les dominations religieuses mais pour les soutenir. En plus, elle ajouta expressément au moins l’idée de la présence de religions dans Auroville et, avec la Bulgare Bokova, elle recula loin dans le Moyen-âge. Et on ne parle ici que de ce qui est connu.
L’Unesco est une expression de la conscience moyenne de l’humanité. Alors que la conscience supramentale cherche à se manifester de plus en plus sur la Terre, le vieux monde s’y oppose, en se gonflant, en assaillant, en cherchant à étouffer la nouveauté. L’Unesco est l’opposant le plus massif.
L’Unesco relève du passé. Son avenir plus ou moins lointain est celui de sa disparition.

 

 

CONCLUSION

 

L’état de conscience qui fit produire le présent texte, sans être très élevé, l’est plus que ceux qui produisirent tout ce qui est dénoncé dans celui-ci.
Des individus ayant un état de conscience plus élevé peuvent intervenir. Est-ce que le présent texte donnera à ceux d’entre eux qui sont dans Auroville une occasion de s’exprimer de manière à être perçus à l’extérieur de cette ville ?

 

 

FIN

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