Canalblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Antiténèbres
Antiténèbres
  • Histoire des relations entre l'Unesco, Auroville, et la Sri Aurobindo Society (S.A.S.). Histoire de base de plusieurs associations françaises relatives à cette ville et à Sri Aurobindo, la Mère, etc. Autres faits en France, et d'autres choses.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité

P.8:Ass.N°1:RuptureEn89.CréationAss.N°2(40p. environ.°

Pour lire ce qui précède, cliquer ici. Texte écrit avec la nouvelle graphie de la langue française. Par ailleurs, il y a probablement des fautes de français : tant pis !

 

CHAPITRE 65

8 AVRIL 89, À L’ASSOCIATION N° 1,
LE PERSONNEL DIRIGEANT
ET L’AVANCÉE CACHÉE
VERS LA RUPTURE AVEC AUROVILLE

À l’Assemblée Générale Ordinaire du 8 avril 89, composition du Conseil dAdministration.
Cette A.G.O. reconduisit les membres du C.A. Rien ne fut dit sur la nationalité.
Daniel Terlizzi continua de faire partie des personnes ayant la signature bancaire conjointement avec une autre personne. Stania Nietrzeba en fit partie pour la première fois. Est-ce que c’était à l’A.G. de décider cela ?
« L’Assemblée générale [ordinaire] ne pouvant statuer ce jour sur la proposition de modification de la dénomination de l’Association, il y a nécessité de se réunir en Assemblée Générale Extraordinaire qui se tiendra le 25/04/89 au siège à 19h30. » (F.d.c.)
Les dirigeants n’avaient pas pensé que, pour modifier les statuts, il fallait une A. G. extraordinaire, pas une ordinaire. (Le 19 décembre 72, ce fut une A. G. ordinaire qui remplaça le nom Association pour Auroville par le nom Auroville International France, et ça put exister car personne ne fit remarquer l’irrégularité et car, ensuite, personne n’avait protesté.)
Réunion du C.A. le même jour, après l’A.G.
- « Le Bureau est reconduit. Les membres sont reconduits dans leur fonction comme suit : […]. »
- « Le Conseil d’Administration convoque l’Assemblée Générale Extraordinaire pour le mardi 25 avril 1989 et demande que l’envoi des convocations à tous les membres parte dès lundi 10 avril.
Raison de cette convocation :
Modification du nom de l’Association en vue d’un élargissement des activités. » (F.d.c.)
Il est indiqué que le nouveau nom est la première étape vers ce qui est indiqué : « un élargissement des activités ». Objectivement, ce groupe de quatre mots n’exprime pas un changement de but mais seulement davantage d’activités ou des activités plus larges vers le même but. Il y aurait la conservation de ce qui existait déjà : les activités d’alors qui correspondaient à l’objet d’alors, au but d’alors, et il y en aurait d’autres, qui correspondraient à un « élargissement » de ce qui existait déjà.
Mais le rejet d’Auroville étant la cause de la volonté de changer le nom, ce n’était pas un élargissement du but antérieur qui était en jeu, ni des « activités », mais le remplacement du but. Il y avait une volonté de cacher ce qui était en jeu, de tromper des membres de base.

 

 CHAPITRE 66

25 AVRIL 1989*, À L’ASSOCIATION N° 1
FIN NOTOIRE DU PETIT RABIBOCHAGE
PAR LA RUPTURE D’AVEC AUROVILLE
AVEC
LE 2me CHANGEMENT DE NOM

LE 25 AVRIL 89, ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE

« Extrait [du procès-verbal] de l’assemblée générale extraordinaire du 25.04.89

Nouvelle dénomination de l’association.
Il est procédé au vote à bulletin secret.
Après dépouillement du scrutin, il ressort :
- Oui : 77
- Non : 9
- Bulletin blanc : 1
- Abstention : 1
La proposition est donc approuvée.
La nouvelle dénomination votée est :
AGENDA INTERNATIONAL FRANCE
Étant entendu que les statuts et les membres du Conseil d’Administration demeurent inchangés, il est donné tout pouvoir au même Conseil d’Administration d’étudier toutes implications de cette décision.
La séance est levée à 22h30. » (F.d.c.)
« Étant entendu que les statuts [...] demeurent inchangés » : comprendre : « Étant entendu que » le reste des « statuts » demeure inchangé.
L’Assemblée commença à 19h30 (selon l’indication de l’A.G.O. du 8 avril) et dura donc 3 heures.

COMMENTAIRE D’APRÈS L’ANNONCE ANTÉRIEURE D’UN « ÉLARGISSEMENT »

Comme indiqué plus haut, la convocation d’une Assemblée générale extraordinaire fut motivée par le but de « Modification du nom de l’Association en vue d’un élargissement des activités ».

Le nouveau but se rattache à l’ouvrage en plusieurs volumes qui est titré L’Agenda de Mère. Il se rattache donc au processus de manifestation supramentale en cours, de laquelle fait partie Auroville et, en cela, il y eut un « élargissement ».
Mais l’emploi de ce mot « élargissement » fut cependant malhonnête car, le rejet d’Auroville étant la cause du changement de nom, il n’y eut pas l’élargissement du but antérieur mais son remplacement.
Par ailleurs, ne parler que de l’Agenda et pas aussi des autres livres de Sri Aurobindo et de la Mère, c’est-à-dire ne pas parler de la pratique du yoga intégral, montre qu’il y eut une mauvaise position mentale avec une sorte d’obsession sur l’Agenda.


COMPTE-RENDU DE LA RÉUNION

Pour ici, le compte-rendu de la réunion du 25 avril fait par l’association ne fut pas lu. (Qui va le publier sur internet ou ailleurs ?) En plus, ici, aucun témoignage de la réunion du 25 avril provenant des partisans de la rupture qui exista n’est connu.

Dans un texte qui fut diffusé par des opposants à la rupture et qui est présenté plus loin, il y a quelques lignes.

En voici d’abord qui sont dites extraites de ce compte-rendu. « "Ce changement s’explique par le malaise grandissant des membres actifs de l’Association devant l’écart séparant l’esprit vrai d’Auroville et la réalité sur le terrain." … ils ne peuvent donc plus "continuer de cautionner l’orientation actuelle adoptée par Auroville". (extrait du compte-rendu de l’assemblée générale) »
Ce qui suit était sur le site Ohoettilto désormais interdit, dans le passage inséré du texte publié en novembre 11 qui est indiqué plus haut. C’est placé entre des guillemets français qui sont doublés et en employant nouvellement la nouvelle graphie de la langue française.
« « Après l’affaire de 86, il y eut un rabibochage, semble-t-il, entre les associations québécoise et française, et les autres et Auroville, mais l’histoire eut un rebondissement en avril 89.
L’association française désapprouvant ce qui se passait à Auroville, elle décida de ne plus soutenir cette ville et de changer de nom. Au lieu de s’occuper, chacun, de suivre son guide intérieur, la position de l’association fut la conséquence d’un mouvement mental : comparer ce qui était appelé « l’esprit vrai d’Auroville » avec « la réalité sur le terrain ». (Ce qui était appelé « l’esprit vrai » était l’idéal qu’avaient ces gens, mais le véritable « esprit vrai » n’est pas un idéal.) La comparaison entre ce qui était objectivement leur conception et la réalité telle que comprise faisait constater un « écart ». Et puisque ces individus voulurent rester près de leur idéal, ils décidèrent de s’éloigner, non seulement de ce qui était appelé « la réalité sur le terrain », mais d’Auroville. Le nouveau nom fut « Agenda International France », ce qui faisait que le sigle restait le même : A.I.F. » »
Ici se termine ce qui était sur le site Ohoettilto.

Il n’avait pas été tenu compte des autres causes indiquées de rejet d’Auroville et que voici. « Dans une lettre où elle exprime sa tristesse devant la manière dont les choses se sont passées, Sukhi ajoute : "… ils ne veulent plus cautionner une telle ‘horreur’, c’est le mot prononcé par D." ... "tout ce qu’ils disaient sur Auroville était déformé…"L’argumentation est basée comme nous le raconte Marie-Noëlle sur : "dépravation des mœurs, embourgeoisement des Auroviliens, inexistence de vie spirituelle, compromissions avec l’Ashram et la S.A.S., réintégration des neutres, promulgation de la Fondation pour Auroville…" » (F.d.c.)
Dans ces témoignages d’opposants, est-ce que les motifs de rupture furent indiqués avec les mots des partisans de celle-ci ?
Concernant les causes « dépravation des mœurs, embourgeoisement des Auroviliens », on ne sait rien et ne dit rien.
Est-ce que les partisans de la rupture avaient employé le nom « vie spirituelle » ? (Ici, ce nom déplait car considéré comme pas évocateur du yoga intégral mais comme religieux.) En tout cas, la cause « inexistence de vie spirituelle » correspond objectivement à l’idée qu’il y a un manque de pratique du yoga intégral.
Est-ce que les mots « compromissions avec » (« l’Ashram et la S.A.S. ») furent employés, ou bien la notion de présence dans Auroville de membres de ces deux organismes partiellement imbriqués, avec les notions d’infiltration, de noyautage, de conquête, de domination ? Quoi qu’il en fût, ça revient au même et ce fut désapprouvé. Il y avait plus que des compromissions avec ces deux organismes imbriqués l’un dans l’autre et, pour le comprendre, il suffit de savoir qu’Auroville se flattait de sa reconnaissance par l’Unesco alors que cet organisme s’affiliait encore la S.A.S. en reconnaissant Auroville comme étant sa création. Les deux organismes imbriqués dominaient forcément.
Pour « promulgation de la Fondation pour Auroville », il faut comprendre : promulgation de la loi indienne de 1988* sur la Fondation d’Auroville. Cette loi décida de l’organisation et du fonctionnement d’Auroville. Elle fut une appropriation de cette ville par l’Inde, ce qui était contraire à la Charte, et nuisible aussi par ses conséquences. En plus, comme déjà indiqué dans un autre texte, c’est la S.A.S. qui se retrouva très probablement bien placée.
La cause « réintégration des neutres » est-elle une conséquence de cette loi ? Lors du grand conflit notoire des années 70, les individus appelés les Neutres avaient refusé de combattre la S.A.S. et l’Ashram imbriqués, se faisant donc partisans objectifs, alliés objectifs, du pouvoir déjà en place, c’est-à-dire de ceux-ci. Rien n’étant connu ici sur ce qui exista dans les années 80, rien ne plus n’est écrit.
Par ailleurs, les points de suspension qui sont à la fin du témoignage reproduit expriment qu’il y avait au moins une autre cause, et même plusieurs semble-t-il.

Dans l’association n° 1 qui rompit avec Auroville, il y eut la continuation de la reprise de référence en soi. Les partisans de la rupture suivirent leur psychique et les éléments mentaux et vitaux qui lui étaient rattachés, mais aussi ceux qui ne l’étaient pas et qui les firent aller jusqu’à rompre avec Auroville.
Une position intermédiaire aurait été d’abord de corriger les erreurs de base : changer le nom et les autres éléments des statuts pour arrêter le centrage sur Auroville, exprimer que l’intérêt devait concerner d’abord l’apport de Sri Aurobindo et de la Mère, impliquant la pratique du yoga intégral, chacun à sa mesure, avec, donc, le développement de la conscience, et des conséquences à exprimer. Et il pouvait aussi y avoir la sortie de l’organisme international nommé Auroville International ; la condamnation des décisions de l’Unesco avec l’action pour pousser à la rupture entre cet organisme et Auroville, la rupture entre lui et la S.A.S., que ça soit fait par l’Unesco ou par la ville ; la condamnation de la loi indienne de 88 et ses conséquences en incitant à ne pas y collaborer, ce qui se faisait notamment en faisant fonctionner les institutions internes à Auroville ; la fin de la position d’être à la traine d’Auroville.
Conjoncturellement, il était possible de prendre de la distance par rapport à cette ville mais sans rupture. Ça pouvait se faire, par une rupture des relations et pas forcément en cessant de diffuser des informations sur elle mais en diffusant les reproches qui lui étaient adressés en les enrichissant constamment par les preuves nouvellement découvertes (pouvant notamment provenir d’Auroviliens opposés au déraillement de la ville), et sans aucun soutien, notamment financier, ou en n’en soutenant que ce qui était considéré comme méritant de l’être car nécessairement utile indépendamment des individus, par exemple la continuation de la construction du Matrimandir et le développement de la Ceinture verte.
Tout ça n’aurait pas plu à Auroville qui aurait pu se créer une autre extension, en la voulant soumise.
Mais cette association n° 1 s’était placée très dépendante d’Auroville, centrée sur elle, et ne sut prendre son indépendance, exister par elle-même, qu’en faisant une rupture. Il y avait probablement le poids très lourd du passé, dont une partie était encore très présente, et qui empêcha de prendre une position intermédiaire.

TRANSMISSION DE DOCUMENTS À LA PRÉFECTURE ET RÉACTION DE CELLE-CI
Vu ce qui est ci-après, il semble que les documents furent transmis à la Préfecture, qui les renvoya en demandant qu’on les lui réexpédie en les accompagnant d’un autre document.


20 MAI 1989*, LETTRE DE TRANSMISSION À LA PRÉFECTURE
« Nous vous prions de bien vouloir trouver sous ce pli :

- L’imprimé dument rempli et signé en vue de la publication au Journal Officiel du nouveau titre de notre association AGENDA INTERNATIONAL FRANCE
- L’ensemble des documents que nous vous avions précédemment envoyés, et ceci conformément à votre demande.
Nous vous souhaitons bonne réception [...]. » (F.d.c.)

23 MAI 1989*, DATE DE LA DÉCLARATION, NOTAMMENT CELLE DU CHANGEMENT DE NOM
À la Préfecture, lors de la réception de la lettre du 20 mai et de ses pièces jointes, un tampon fut placé. Il indique la date du 23 mai.

23 mai 89 est la date de la déclaration.

28 JUIN 89, PUBLICATION DANS LE J. O.
J.O.R.F., « Associations », du 28 juin 89. Paris/Modifications, p. 1609. « Déclaration à la préfecture de police. Ancien titre : Auroville International France. Nouveau titre : Agenda International France. Siège social : 10, boulevard [de] Sébastopol, 75004 Paris. Date : 23 mai 1989. » Le caractère gras de certains mots est dans le J. O.

2me changement de nom = 3me nom.

 

 CHAPITRE 67

RÉACTION DE MEMBRES MINORITAIRES DE L’ASSOCIATION
ET DE LEURS CORRESPONDANTS AUROVILIENS,
AVEC LA RÉUNION DU 4 JUIN 89 À AUROVILLE

Selon un courrier indiqué plus loin, des opposants à la rupture qui avaient été présents lors de la décision du changement de nom écrivirent à leurs correspondants auroviliens. Ils leur racontèrent ce qui s’était passé, en indiquant leur conception de la situation. (Lorsquils écrivirent ainsi, est-ce quils considéraient avoir cessé dêtre membres de lassociation qui avait rompu ?)
Une réunion de tels opposants et d’Auroviliens fut prévue dans Auroville pour le 4 juin 89. L’enjeu était de créer une nouvelle association française, avec le nom Auroville International France qui avait été abandonné par l’association n° 1.
Puis ceux qui habitaient en France revinrent en ce pays et continuèrent la création de la nouvelle association.
La suite du récit est plus loin.

 

 CHAPITRE 68
POUR L’ASSOCIATION N° 1, SUITE VERS SA 5me ADRESSE

11 JUILLET 89, SIGNATURE D’UNE « PROMESSE DE VENTE » POUR UN ACHAT IMMOBILIER À FAIRE AU NOM DE L’ASSOCIATION N° 1
C’est la photocopie d’un document.

« Promesse de vente de biens et droits immobiliers » « entre les soussignés » : « Société [...] 16-18 rue des Taillandiers 75011 Paris » et « Association A. I. F. 10 Bd Sébastopol 75004 Paris [,] représentée par Mr Serge Brelin et Mr Daniel Terlizzi ».
« Situation et désignation » : « 16-18 rue des Taillandiers 75011 Paris [,] 1 boutique RDC [rez-de-chaussée] en façade sur rue, [...] + une réserve [...]. »


17 JUILLET 89, RÉUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Réunion au siège de l’Association, boulevard de Sébastopol.

Tous les membres du C.A. furent présents (10) ou excusés (4), c’est-à-dire qu’aucun n’était sorti de l’association.
« Le Conseil d’Administration nomme Madame Jennifer Low, Professeur d’Anglais, demeurant [...], Nationalité française, déjà membre du Conseil d’Administration, Présidente du Conseil d’Administration [ces 5 derniers mots mis en gras] et lui donne tout pouvoirs [tous pouvoirs, ou : tout pouvoir] à l’effet de :
- ouvrir et de faire [ouvrir et faire] fonctionner un compte bancaire,
- contracter tout emprunt,
- constituer une hypothèque pour le compte de l’Association AGENDA INTERNATIONAL FRANCE.
Le Conseil d’Administration donne pouvoir à :
- Serge Brelin, [...], demeurant [...],
- Daniel Terlizzi, employé à l’Association, demeurant [...]
À l’effet d’acquérir, au nom d’AGENDA INTERNATIONAL FRANCE, le bien immobilier se trouvant 16-18, rue des Taillandiers à Paris 11ème au prix de 700 000 F.
La séance est levée à 21h30.
Fait à Paris le 18 juillet 1989 » (F.d.c.)
[Signataires :] Pascal Venet « Membre du CA »
et Norbert Pochot « Délégué Adjoint ».
« Jennifer » était le prénom officiel de la personne qui était précédemment appelée « Jenny », Jenny Low. Elle reçut le titre de « Présidente du Conseil d’Administration » qui n’était pas prévu par les statuts. Elle remplaça donc Marie-Agnès Boutet..

 

  CHAPITRE 69

LE COURRIER DATÉ DU 17 JUILLET 89 ENVOYÉ
DE FRANCE PAR LES PRÉPARATEURS FRANÇAIS
D’UNE NOUVELLE ASSOCIATION AYANT
POUR NOM AUROVILLE INTERNATIONAL FRANCE,
LA DEUXIÈME À L’AVOIR, L’ASSOCIATION N° 2


INTRODUCTION
Les habitants de France qui étaient revenus de la réunion du 4 juin 89 à Auroville continuèrent les préparatifs de création d’une nouvelle association. Ils envoyèrent un courrier daté du 17 juillet 89 à des personnes de toutes sortes dont ils avaient obtenu l’adresse d’une manière ou d’une autre, surtout d’Auroville semble-t-il. (Et le courrier arriva donc après ce jour, ce qui explique la place du présent chapitre après le précédent.)

Il contenait trois feuilles de format A4 et une autre plus petite, toutes écrites seulement d’un côté, et que voici présentées.

UN BULLETIN D’ADHÉSION, VIERGE
Format plus petit en hauteur et largeur que la moitié d’une feuille A4.

Fait pour être éventuellement rempli et envoyé à Marie Noëlle Philippot, 14 rue Nungesser et Coli, « 75016 Paris ». Ce numéro 14 était en réalité à Boulogne-Billancourt. (Cette personne est celle de l’affaire du hatha yoga en 88 qui est présentée plus haut et ça contribue fortement à montrer ce que vaut l’association en train de naitre.)

UNE PAGE AVEC UNE ILLUSTRATION

L’illustration est la photographie photocopiée de la maquette d’Auroville de janvier 68 déguisée au milieu de 71 par l’ajout d’une représentation du Matrimandir mais qui n’a pas le symbole de la Mère qu’avait la maquette de mars 66.

Les partisans de la nouvelle association en cours de création étaient donc, comme les membres de l’association n° 1 d’avant la rupture, partisans de cette forme. Ils étaient des disciples de Roger Anger, ils voulaient l’Auroville de celui-ci, pas celle de la Mère.
En outre, une bonne compréhension de la situation générale, du cadre dans lequel existe Auroville, aurait fait placer, avant, un portrait de Sri Aurobindo et un de la Mère. Évidemment, il n’y en a pas.

Au-dessus de l’illustration, il y a, en lettres capitales en italique : « Aux anciens adhérents d’Auroville International France et à ceux qui souhaitent continuer de soutenir le développement d’Auroville ».
Peut-on croire que les auteurs du courrier savaient quels adhérents de l’association n° 1 avaient quitté celle-ci et étaient devenus des « anciens adhérents » !? Sans même s’occuper de savoir si une lettre de sortie de l’association avait été envoyée par certains individus, la réponse est positive à propos des individus opposants présents à la réunion du 25 avril et quelques-uns de leurs proches. Par contre, la réponse est négative pour d’autres adhérents qui ne faisaient pas partie des partisans de la rupture présents à la réunion du 25 avril et peut-être aussi à propos de quelques-uns de leurs proches.
Pourtant, la lettre fut adressée notamment aux « anciens adhérents d’Auroville International France ». Que comprendre ? L’association qui avait rompu existait encore et avaient des adhérents, sauf qu’elle avait changé de nom. Il faut comprendre : « anciens adhérents » de l’association Auroville I.F. lorsqu’elle avait ce nom et qui cessèrent de l’être lorsque celui-ci fut changé.
Le courrier fut envoyé à toute personne de France dont l’adresse fut trouvée, quelle qu’ait été la cause de sa présence là où elle le fut.

Voici ce qui est sous l’illustration, complet, tout en lettres italiques.
« Une nouvelle situation, créée indépendamment de notre volonté et contraire à nos convictions profondes, nous amène (dans la continuité de nos objectifs et de notre engagement – à reconstituer l’antenne d’AUROVILLE À PARIS. » (F. prov. d.c.)
Des « convictions profondes » sont dites exister mais ne sont pas indiquées. Les lecteurs du texte ne sont même pas invités à les deviner, peut-être car ils sont censés les connaitre déjà. Vu ce qui est écrit ailleurs dans le courrier, il semble qu’il y ait l’idée d’unité humaine ou au moins celle d’union (et la rupture faite par l’association n° 1 lui était contraire), et aussi celle que cette unité ou union devrait exister sous la domination des Auroviliens.
Ce qui est prévu est la création d’un groupe qui serait une « antenne » d’Auroville, une sorte d’extension de cette ville, le bout d’un tentacule. Le groupe serait d’abord centré sur Auroville, avec des adhérents qui seraient donc centrés pareillement. C’était une incitation à se mal centrer au lieu de se centrer sur son psychique. Et il y avait aussi un renversement de situation : les adhérents ne seraient pas seulement centrés sur cette ville, mais auraient leur dos tourné vers elle en ayant leur devant tourné vers les autres individus vivant en France : c’est le fait d’être une antenne qui exprime cela. La renonciation à soi-même est beaucoup plus forte que dans l’ancienne association sauf à sa fin.

Suite immédiate dans un autre §.
« Nous demandons la participation de ceux, qui, comme nous, considèrent qu’avec ses huit cents habitants, ses imperfections mais avec son espoir, l’AUROVILLE d’aujourd’hui n’est qu’une étape vers l’AUROVILLE du Rêve – que tous, ensemble, nous voulons voir entrer dans la réalité des faits.
Si vous nous rejoignez, pour soutenir l’immense effort que recquiert [requiert] de tous à AUROVILLE comme au dehors – l’expérience en cours, devenez membre de la nouvelle ASSOCIATION POUR AUROVILLE, qu’animera avec d’autres, Marie-Noëlle PHILIPPOT (14,[…]) et faites-lui parvenir votre bulletin d’adhésion. » (F. prov. d.c.)
Le texte de la Mère titré « Un rêve » fut publié premièrement en aout 1954* dans le Bulletin du Centre International d’Éducation Physique édité par l’Ashram. Il le fut aussi aux pages 107 et 108 du livre titré Éducation, le grand, dans sa première édition par l’Ashram en 1981*. Dans le début de ce texte il est parlé d’un « lieu » où « tout homme de bonne volonté ayant une aspiration sincère pourrait vivre librement comme un citoyen du monde et n’obéir qu’à une seule autorité, celle de la suprême vérité ». Celle-ci s’exprime notamment par le psychique de chacun. Il y a une référence implicite à la pratique du yoga intégral, ce qui peut exister partout sur la Terre.
Mais ce ne fut pas à cet élément essentiel du « Rêve » que les auteurs du texte firent référence mais au reste. C’est montré par l’indication, d’abord, du nombre d’habitants, etc. Ça fait partie de l’incitation à se mal centrer au lieu de se centrer sur son psychique. Et ce fut cette vie dans Auroville, sans bon centrage mais animée au mieux par un idéal (mental) qui est appelée « l’expérience en cours » !
Il y eut un appel à soutenir celle-ci.
Il ne fut rien dit concernant ce qu’auraient à vivre les gens en France par eux-mêmes puisque, ne vivant pas dans Auroville, ils sont considérés comme ne vivant pas « l’expérience en cours » et comme n’ayant donc rien d’autre à faire que de soutenir Auroville, soutenir les Auroviliens, s’y soumettre, n’avoir pas de vie indépendante, se trahir soi-même.
C’est ainsi qu’Auroville considérait déjà l’association française qui venait de faire la rupture, et celles d’autres pays.
Il ne fut pas dit que c’était une nouvelle association nommée Auroville International France, qui était en cours de création mais une « nouvelle ASSOCIATION POUR AUROVILLE ». Pour quelle cause ? Est-ce que ce fut par un élément de réalité qu’allait bientôt recouvrir la folie qu’est l’autre nom ?

Suite immédiate dans un autre § et fin.
« Avec nos remerciements et nos amitiés.
LE REGROUPEMENT DES AMIS D’AUROVILLE, Juillet 1989. » (F.d.c.)
Tous les « amis » sont censés signataires de ce qui précède.

Ce texte montre qu’il y avait un fondement au reproche fait par l’association n° 1 et indiqué ainsi par ses opposants de France : « inexistence de vie spirituelle ».


UNE PAGE TRÈS REMPLIE PAR PLUSIEURS TEXTES ÉCRITS EN TRÈS PETITS CARACTÈRES

Il y a deux colonnes principales, chacune composée de plusieurs textes. Tous sont écrits en caractères très petits, ce qui fait qu’il y a beaucoup d’écrits sur une seule page. Les lettres capitales avec lesquelles sont écrits certains mots ne sont pas reproduites ci-après, sauf des majuscules.

Voici l’indication des textes en commençant par le haut de la colonne principale de gauche, celle-ci se terminant par deux adresses.

TITRE ET SOUS-TITRE

Titre général en lettres capitales dans un cadre : « Informations ».
Dessous, le sous-titre en lettres capitales : « Dernière minute ».

DANS UN CADRE

Dans un cadre, il y a le texte suivant où des absences de majuscules et de point final sont reproduites.
« Chers amis
Un fait important vient d’avoir lieu au sein de l’Association Auroville International France. Lors d’une assemblée générale, l’association a changé de dénomination et s’est appelée Agenda International France. Elle a aussi modifié ses buts en ne souhaitant plus soutenir Auroville et en se consacrant essentiellement à la diffusion de l’Agenda de Mère.
"Ce changement s’explique par le malaise grandissant des membres actifs de l’Association devant l’écart séparant l’esprit vrai d’Auroville et la réalité sur le terrain." … ils ne peuvent donc plus "continuer de cautionner l’orientation actuelle adoptée par Auroville". (extrait du compte-rendu de l’assemble générale)
Auroville n’a pas été consultée et n’a été informée que par quelques amis qui ont assisté, impuissants, à cette assemblée. (actuellement 153 français vivent à Auroville)
Il nous a fallu réagir immédiatement, non pas contre Agenda International et ses buts, mais pour rétablir un lien entre Auroville et nos amis en France.
Une réunion a eu lieu le 4 juin 1989. Nous vous en communiquons le compte rendu, les décisions prises, une lettre préparée lors de cette réunion et des témoignages de personnes ayant assisté à Paris à l’assemblée générale. » (F.d.c.)

Il est dit qu’« Auroville » « n’a été informée que par quelques amis qui ont assisté […] à cette assemblée ». Ce ne sont donc pas ceux-ci qui s’exprimèrent dans ce texte mais des Auroviliens, se comportant comme s’ils agissaient au nom d’Auroville.
C’est confirmé peu après par « rétablir un lien entre Auroville et nos amis en France » : « nos ».
Il est donc exprimé que ce sont des Auroviliens qui sont à l’origine de la nouvelle association à créer, que c’est Auroville qui l’est. Elle se crée ce dont elle a besoin, pour son service. Le groupe qu’elle veut créer est centré sur elle et, donc, ses adhérents aussi, et soumis.
Il est dit qu’« Auroville n’a pas été consultée » comme si elle aurait dû l’être, comme si elle avait son mot à dire dans la vie d’une association française. Il est vrai que celle-ci, en tant que faisant partie de l’organisme international nommé Auroville International, n’avait pas de vie propre et aurait dû prendre ses ordres à Auroville. Mais elle avait abandonné son mauvais centrage, c’est-à-dire que certains de ses membres en nombre majoritaire l’avaient abandonné, s’étaient recentrés sur eux-mêmes, et, pour le cas de rupture, n’avaient donc aucun compte à rendre à leurs anciens maitres.
Par ailleurs, si ceux-ci avaient écouté les reproches émis par l’association pendant les années précédentes, y avaient au moins réfléchi, ils auraient pu comprendre que, sans leurs propres changements, la rupture ne pouvait qu’arriver tôt ou tard. Mais ils se considéraient très haut (sur leur piédestal d’orgueil) et ne pouvaient prêter attention à des reproches venant de l’extérieur.
Par ailleurs, il est dit que les « quelques amis qui ont assisté […] à cette assemblée » de rupture, le 25 avril, furent « impuissants » : ils le furent car ils étaient minoritaires.


LE TEXTE TITRÉ « TÉMOIGNAGES »

Sous le texte précédent, il y a un texte en deux colonnes secondaires dont le titre est « Témoignages ».
Il contient notamment des extraits de lettres qui furent adressées à Auroville par des opposants à la rupture présents lors de la réunion du 25 avril, qui étaient des gens vivant en France et aussi quelques Auroviliens.
Il est parlé des « témoignages que nous avons enregistrés ». L’auteur de l’article habite donc Auroville. Il est exprimé que c’est Auroville qui s’exprime, les Auroviliens, pas les gens de France.
Avant de citer des lettres de témoignage, le texte commence ainsi : « Durant l’assemblée générale les accusations contre Auroville ont été virulentes de la part de gens qui ne vivaient plus dans Auroville depuis fort longtemps ». Il est fait comme si seuls des Auroviliens ou ex-Auroviliens récents pouvaient émettre des opinions concernant ce qui se passe dans Auroville. Ce fut une expression de l’orgueil aurovilien.
Marie-Noëlle Philippot écrivit notamment ceci : « Comment surtout s’autoriser à juger Auroville […] ? » Selon elle, des gens vivant à l’extérieur d’Auroville ne pourraient pas émettre un jugement concernant cette ville ! Ils devraient se taire ! Mais son affirmation signifie que des jugements hostiles ne pouvaient pas être émis alors que des jugements favorables pouvaient l’être et c’est ce qu’elle faisait. Elle voulait la soumission des autres comme elle-même était soumise.
Il est dit qu’à l’assemblée du 25 avril, il y avait une « porte-parole d’Auroville munie d’une pétition contre l’éclatement, signée par une centaine d’Auroviliens ». Du point de vue de l’organisme international Auroville International, comme du point de vue d’Auroville, une rupture de l’association n° 1 d’avec cette ville, impliquant de sortir de cet organisme international était considéré comme un « éclatement » et en était un.
Notamment, des noms de participants sont indiqués : partisans de la rupture ou opposants. Parmi ces derniers, certains avaient été des dirigeants de l’association n° 1 ou devinrent plus tard des dirigeants de l’association n° 2 : Dominique Darr, Alain Grandcolas, « Bibi et Mario Heymann », Marie-Noëlle Philippot, Jean Pietri et Klara Siritzki. Il y avait aussi Yolande Lemoine.
Mario Heymann était l’architecte qui avait travaillé dans le Cabinet d’architecture fondé par Anger et qui avait fini par avoir la fonction et le titre de seul « associé » à Anger. (Lorsque ce dernier quitta le Cabinet en 1983*, Heymann prit pour associé Hugues Jirou.) Sur la feuille commentée, Heymann est présenté comme faisant partie des « amis » opposés à la rupture.
À l’époque du fort conflit entre l’Ashram et Satprem, Yolande Lemoine avait transporté en France les bandes magnétiques sur lesquelles avaient été enregistrés les entretiens de la Mère et Satprem. Elle était une disciple de ce dernier. Lorsqu’elle rencontrait quelqu’un, se première parole était pour lui demander comment (ou quand ?) il avait entendu parler de Satprem pour la première fois. Il ne lui serait pas venu à l’idée de poser la même question à propos de Sri Aurobindo ou la Mère. Son mauvais résultat en 2005* d’être une disciple de Satprem est montré dans un article publié sur le blog Ohoettilto-4, titré : Deux satprémistes ne pratiquant rien et Satprem voulant guider mais guidant mal. (Il l’avait été le 30 juillet 14 sur le site Ohoettilto désormais interdit.)
Dans le texte commenté, une fois on ne sait pas de qui émana un passage placé entre des guillemets comme s’il était un témoignage d’opposants parmi d’autres. Le voici complet. « "Ce qui apparait, c’est un processus de détérioration et une chaine de divisions, qui entâche [entache] le Rêve, sans discontinuer depuis 1973 et contre lesquels on ne pourra lutter qu’en renouvelant, ou augmentant de façon notable, la population d’Auroville d’éléments non contaminés…" » (F.d.c.) S’il n’y avait pas ces deux derniers mots, ça pourrait être le témoignage d’un opposant. Avec eux, est-ce que c’est une parole d’un partisan de la rupture ? Quoi qu’il en soit, il provient de quelqu’un qui avait pensé qu’Auroville était bien et qu’elle est en chute « depuis 1973 ».
Autre témoignage : « "Le temps travaille pour Auroville et on ne peut invoquer Mère et déstabiliser son œuvre. N’être pas pour, c’est être contre, d’autant qu’on a un jour choisi de répondre favorablement à sa demande : ‘Voulez-vous aider ?’" » (F.d.c.) La rupture fut faite par une association qui était extérieure à Auroville. Si celle-ci en fut déstabilisée, tant pis pour elle. Elle n’était pas solide. Elle aurait pu être contente d’être débarrassée d’émetteurs de reproches. « N’être pas pour » des faits qui déplaisent dans Auroville, « c’est être contre » eux, il est vrai. Objectivement, ça ne signifie pas « être contre » Auroville. Mais le contraire est la conception des dominants auroviliens qui veulent des soumis, et de ceux-ci qui ont besoin de ces maitres. Avant, l’association n° 1 avait aussi diffusé la conception qu’aucun reproche ne pouvait être émis contre ce qui se passait dans Auroville et que le faire signifiait être contre cette ville. Puis elle s’était mise à émettre des reproches et, finalement, alla jusqu’à considérer qu’Auroville avait échoué et l’annonça. « Le temps travaille pour Auroville » et ce qui est nuisible à un moment finira par disparaitre, notamment les mauvaises positions d’Auroviliens et de leurs partisans. Les gens qui n’ont pas une mauvaise compréhension de ce que Sri Aurobindo et la Mère appellent unité humaine savent que ça n’empêche pas l’apparition de conflits même féroces et des divisions lorsque des causes à cela existent, et il y en a. Par ailleurs, concernant la forme d’Auroville, ladite « œuvre » de la Mère est relative à celle de mars 66 mais ses ennemis lui préfèrent celle de janvier 68 qui reçut ensuite une représentation du Matrimandir. À propos de « demande », il est parlé de la relation d’individus avec Auroville mais pas de développement intérieur par la pratique du yoga intégral, chacun à sa mesure.
Le texte titré « Témoignages » forme environ la moitié de la colonne principale de gauche. Il n’est pas reproduit ici pour ne pas prendre le risque de diffuser des informations erronées qu’il pourrait contenir puisque ces témoignages sont en réalité seulement des extraits de lettres et alors que le compte-rendu de la réunion du 25 avril n’est même pas connu ici. Ce sont des personnes qui furent présentes à cette réunion, partisanes de la rupture ou opposantes, qui devraient en faire un compte-rendu où, notamment, chaque élément de ce qui est dans le texte « Témoignages » serait confirmé, nuancé ou combattu.


DANS UN AUTRE CADRE

Voici le texte complet.

« Dans un accord général ici à Auroville, nous refusons la polémique. » (F. prov. d.c.)
Il est encore exprimé que c’est Auroville qui s’exprime, pas les gens de France.
On pourrait considérer que depuis plusieurs années l’association n° 1 créait une polémique lorsqu’elle émettait des reproches au lieu de se soumettre en silence. À Auroville, on ne tenait pas compte de ceux-ci. La décision du 25 avril ne consistait pas à créer une polémique ou à la continuer mais à créer une rupture. Les Auroviliens n’avaient pas alors à refuser une polémique qui n’existait pas. En le disant, les auteurs de la lettre continuèrent de dire qu’ils refusaient de prendre en considération les reproches émis à l’extérieur d’Auroville et, en plus, au lieu de reconnaitre qu’ils se retrouvaient en train de subir la rupture, ils se mirent en position de décideur par rapport à l’association, faisant comme s’ils en repoussaient quelque chose. Ils agissaient en mauvais perdants.

Suite immédiate dans le même §.
« Nous regrettons très profondément que pour naître, Agenda International soit obliger [obligée] de détruire et de piétiner avec autant de mauvaise foi ce que fut Auroville International France et ce qu’est Auroville. Mais pour nous ces blessures ne sont que superficielles et notre force est dans notre marche en avant, éclairée par le Rêve de Mère qui existe déjà quelque part et qui sera ici demain quelque [quelles que] soient les difficultés du chemin. » (F. prov. d.c.)
Les extraits de témoignages placés dans l’article titré « Témoignages » concernaient la procédure de rupture et, en plus de l’indication de quelques reproches, sans qu’on puisse savoir si leurs mots furent bien reproduits, il n’y avait pas la démonstration d’une « mauvaise foi » concernant le fond de l’affaire. Au lieu de seulement employer ces deux mots, il aurait fallu montrer que de la « mauvaise foi » existait, ce qui ne fut pas fait.
Les Auroviliens en jeu dirent avoir reçu des « blessures » qui, objectivement, étaient celles de leur orgueil atteint par la perte d’individus qui ne voulaient plus se soumettre à eux.
« notre marche en avant » : des Auroviliens parlent de leurs actions pour développer Auroville. Ils n’envisagent pas que des gens hors d’Auroville en étant intéressés par l’apport de Sri Aurobindo et la Mère puissent avoir une « marche en avant » ; ils ne parlent pas de la pratique du yoga intégral qui peut se faire partout sur la Terre. Les gens vivant hors d’Auroville sont considérés seulement comme apportant un soutien. Et puisque, pour les auteurs du texte, une pratique du yoga intégral n’est pas envisagée pour les gens à l’extérieur, c’est qu’elle ne l’est pas non plus pour eux-mêmes, au moins les Auroviliens qui écrivirent le texte commenté et leurs partisans.
Lorsqu’ils disent que leur « marche en avant » est « éclairée par le Rêve de Mère », ils expriment une fois de plus qu’ils vivent d’après un idéal (mental), c’est-à-dire qu’ils omettent l’essentiel qui fut notamment exprimé ainsi dans la Charte : « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine ». Au moins pour ces Auroviliens, ceux-ci montrent qu’il y avait un fondement au reproche fait par l’association n° 1 et indiqué ainsi par ses opposants de France : « inexistence de vie spirituelle ».

Suite immédiate dans un autre §.
« Alors bon courage et bonne chance pour ceux qui sincèrement veulent diffuser sur le monde l’Agenda de Mère. Nous les y aiderons. Quant à nous, remettons-nous "en marche dans l’inconnu et advienne que pourra." » (F.d.c.)
Dans cette fin fut encore exprimées les idées indiquées ci-dessus qui apparaissent par « notre marche en avant ».


DEUX ADRESSES

Sous le cadre ci-dessus, il y a deux adresses, celle du « Auroville visa service », au « Bharat Nivas », Pavillon de l’Inde, et celle de « Auroville International », au « Center guest house ». (Les deux bâtiments sont indiqués comme n’étant pas dans Auroville mais dans Kottakuppam.)


DANS LA COLONNE PRINCIPALE DE DROITE, TEXTE DU HAUT

Voici le texte complet.
Titre : « Compte rendu de l’assemblée tenue à Auroville le 4 juin 1989
Distribution et lecture du compte rendu [compte-rendu] de l’assemblée générale qui s’est tenue en France dans les locaux d’A.I.F. le 25 avril 1989 et du rapport de Mme Marie Noëlle Philippot.
Les Auroviliens ne s’opposent en rien à la création de Agenda International France et demeurent convaincus de la sincérité des votants qui en décidèrent la fondation, mais déplorent qu’elle l’ait été au détriment d’Auroville. » (F. prov. d.c.)
« Les Auroviliens ne s’opposent en rien » : à quoi sert de dire cela puisqu’ils ne pouvaient pas s’y opposer ! Réponse : à placer l’idée qu’ils auraient pu s’opposer, c’est-à-dire à se placer en position de décideurs, de dominants.
Par la transformation de l’association n° 1, quel détriment était causé à « Auroville » ? Celui de devoir s’occuper, parce que des Auroviliens le voulurent, de la création d’une nouvelle association en France.

Suite immédiate dans le même §.
« Cette création dans sa nouvelle appelation [appellation] conservant l’ancienne abréviation et les statuts déposés au J.O. qui définissent les buts de ladite association, les Auroviliens se trouvent dans l’obligation de créer une nouvelle association pour Auroville. » (F. prov. d.c.)
Ici encore il est parlé des « Auroviliens », et d’eux tous.
Des opposants de France voulurent créer une nouvelle association mais ils n’agirent pas par eux-mêmes car se considérant en état d’incapacité, et ils se cherchèrent des tuteurs.
Ce sont « les Auroviliens » qui créèrent la « nouvelle association pour Auroville ». L’origine de celle-ci est en eux, est à Auroville.
L’association à créer n’a pas sa source de vie en France, n’a pas de source de vie en elle-même.
Cette origine aurovilienne est une trace congénitale dont l’association française ne pourra jamais se débarrasser.

Suite immédiate dans un autre §.
« Tout en déplorant de se voir accuser d’être à l’origine d’un schisme entre l’Agenda qu’ils respectent et Auroville, ils prient A.I.F. de rendre ou de donner libre accès au fichier adhérent à leur représentant désigné par eux. » (F. prov. d.c.)
Est-ce que l’association n° 1 accusa de cela ? On n’en sait rien et donc, on n’en dit rien.
Cette association n’avait pas l’obligation de communiquer les noms et adresses de son fichier à ceux de ses membres qui la quittaient, et lesdits « Auroviliens » le savaient. Ce fut pour cela qu’ils se contentèrent de « prier ».
Mais ils exprimèrent quand même leur conception accapareuse, dominatrice, illusionnée, lorsqu’ils employèrent le mot « rendre ». Les dits « Auroviliens » prièrent l’association n° 1 de « rendre » les noms et adresses qui furent donc considérées comme ne lui appartenant pas mais comme appartenant à eux-mêmes, les « Auroviliens », ces adresses devant être rendues « à leur représentant désigné par eux ». Ce « représentant » était un exécutant, un soumis volontaire. (« Les Auroviliens » veulent des représentants d’eux-mêmes et ne conçoivent pas que des individus hors d’Auroville puissent exister en eux-mêmes et être éventuellement sources d’opinions, d’actions. « Les Auroviliens » veulent que des individus hors d’Auroville leur soient soumis, leur soient des subalternes.)
« Les Auroviliens » semblent avoir considéré que leur prière de « rendre » ne serait pas acceptée, alors ils prièrent aussi de « donner libre accès au fichier adhérent ». Ici, on ne sait pas ce qui exista.

Suite immédiate dans un autre §.
« Ils déclarent l’interdiction formelle à A.I.F. de recevoir des dons pour Auroville et d’utiliser la Fondation de France pour la gestion de ces dons. » (F. prov. d.c.)
Puisque l’association n° 1 avait fait rupture avec Auroville, il est certain qu’elle ne s’occuperait plus de recevoir de l’argent pour elle afin de le lui transmettre. Donc, déclarer « l’interdiction formelle » ne servait à rien. Mais, par cela, lesdits « Auroviliens » se placèrent une fois de plus en leur ridicule position de décideurs, de dominants.

Suite immédiate dans un autre §.
« A.I.F. s’étant déclarée ne plus vouloir représenter Auroville et sa population qu’elle considère dans le présent loin des buts et idéaux édictés par Mère, les Auroviliens déclarent en outre lui retirer la possibilité définitive de revenir sur ses appréciations pour s’en faire à nouveau le porte-parole. » (F. prov. d.c.)
Est-ce que l’association n° 1 déclara ce qui est indiqué ? Probablement pas mais l’absence de représentation était une conséquence évidente de la décision de rompre avec Auroville.
« lui retirer la possibilité définitive » : « lui retirer » définitivement « la possibilité ».
Lesdits « Auroviliens » exprimèrent la grande prétention de pouvoir « retirer » à l’association n° 1, à ses membres, la possibilité de changer d’avis ! Ils exprimèrent pouvoir se faire maitre d’au moins une partie de la pensée de ces gens, d’au moins une partie de leur personnalité ! On perçoit l’esprit de grande tyrannie qui est là.
Ce que pouvaient faire lesdits « Auroviliens », et ce qu’ils firent dans le fond, était de « retirer la possibilité » de se « faire à nouveau le porte-parole » d’Auroville. Mais, au niveau des mots, par l’emploi du mot « retirer », ils se placèrent une fois de plus en position de décideurs, de dominants, car il n’y avait rien à « retirer ». Ce qu’ils pouvaient faire, c’était annoncer que, au cas où l’association aurait l’idée de vouloir redevenir « le porte-parole » d’Auroville, ils refuseraient, ils s’y opposeraient.
Par ailleurs, ainsi fut encore exprimée la conception que lesdits « Auroviliens », Auroville, a concernant les associations de pays : être des porte-paroles, des représentantes, centrées sur Auroville, sans centrage sur elles-mêmes, sans vie par elles-mêmes, et pareil pour leurs membres.
Et tout ce qu’ils perçurent des reproches fut d’être « loin des buts et idéaux édictés par Mère ». Sous ces mots, c’est un idéal (mental) qui est placé. Ces Auroviliens confirmèrent encore qu’il y avait un fondement au reproche fait par l’association n° 1 et indiqué ainsi par ses opposants de France : « inexistence de vie spirituelle ».
Même le reproche concernant la loi indienne de 88 et l’appropriation d’Auroville par l’Inde qu’elle effectua ne leur fit pas se demander si le reproche était légitime.

Suite immédiate dans un autre §.
« En vue d’aider Marie Noëlle Philippot et ses amis à la création d’une nouvelle association, ils demandent à chaque Aurovilien de fournir rapidement noms et adresses des familles et amis afin que ceux-ci continuent à être informés et soient rassurés dans les plus brefs délais. » (F. prov. d.c.)
Puisque lesdits « Auroviliens » cherchèrent à aider « Philippot et ses amis », c’est que toutes ces dernières personnes ne sont pas incluses dans le nom « Auroviliens », ce qui est correct. Jusqu’à ce moment du texte, de la réunion du 4 juin où étaient présentes des personnes venues de France, seuls lesdits « Auroviliens » s’exprimèrent dans le compte-rendu.
Lesdits « Auroviliens » demandèrent « à chaque Aurovilien » quelque chose. Donc, ce nom « Auroviliens », au pluriel, ne désigne pas tous les Auroviliens. Il y en eut seulement quelques-uns qui s’exprimèrent aussi pour tous les autres.

Suite immédiate dans un autre §.
« Ces adresses peuvent être communiquées à Visa Service (tel.70) la Boutique (tel.50) Djaima (tel.56) Dana (tel.62) [.]
Grâce à quelques 150 adresses recueillies le jour même, et à une donation, le premier numéro de "Auroville Aujourd’hui" [,] pendant francophone de "Auroville Today" sera envoyé gratuitement. Une feuille supplémentaire exposant le problème actuel y sera adjointe. De nouvelles informations écrites et vidéo sont en préparation. » (F. prov. d.c.)
Ces documents ne furent pas lus pour ici. Ils sont utilisables par d’autres personnes pour montrer ce qui était en jeu.

Suite immédiate dans un autre §.
« Les Auroviliens décident en outre qu’un rapport sera transmis en Hollande avant le 22 juin 1989 pour exprimer le souhait de ne plus être représenté [représentés] par A.I.F. » (F. prov. d.c.)
L’organisme international Auroville International dont le siège social est dans le pays appelé Pays-Bas, avaient des réunions annuelles (et en a peut-être encore).
Y allaient des représentants de chaque association nommée Auroville International suivi par le nom du pays. Y allaient aussi des représentants d’Auroville.
Dans le texte commenté, lesdits « Auroviliens » dirent que l’association n° 1, par ses représentants à la réunion annuelle, était une représentante d’Auroville ! La conception vaut pour les autres associations de pays. Autrement dit, à ces réunions annuelles il n’y aurait eu que des représentants d’Auroville. (Ça se conçoit puisque chaque association est une représentante d’Auroville. Ça fait partie de la folie aurovilienne à ce sujet.)
Par ailleurs, ces « Auroviliens » jouèrent encore aux décideurs, aux dominants, quoiqu’en employant seulement le mot « souhait », car il est certain que l’association n° 1 avait déjà décidé de ne plus représenter Auroville, que ce soit en France elle-même ou dans l’organisme privé international nommé Auroville International.

Suite immédiate.
« et terminent en décidant d’informer l’ensemble d’Auroville et le "Council" pour prendre toutes autres décisions qui s’imposeraient. » (F. prov. d.c.)
« informer l’ensemble d’Auroville » signifie : informer les Auroviliens qui n’étaient pas présents à l’assemblée du 4 juin 89. Depuis le début du compte-rendu, les deux mots « les Auroviliens » sont donc employés pour désigner seulement ceux qui étaient présents à l’assemblée, parlant au nom de tous. Mais rien ne dit que tous les autres Auroviliens eurent la même position qu’eux. Par contre, le texte vaut pour Auroville dans son ensemble.
Il est dit que le « Council », élément étatique indien faisant partie de ladite Fondation d’Auroville, étant donc par nature contraire à la Charte, devait être informé pour qu’il agisse aussi. Le Gouvernement central indien était ainsi indirectement sollicité pour qu’il intervienne dans ce qui se passait en France. Lesdits « Auroviliens » de l’assemblée du 4 juin qui étaient des Français, et les autres Auroviliens français qui les approuvèrent, furent des traitres à la France.

Suite immédiate dans un autre § et fin.
« Un petit groupe est formé pour rédiger une lettre aux amis d’Auroville. » (F.d.c.)
Lesdits « amis d’Auroville » sont surtout les « amis » des Auroviliens qui dominent. Il y avait toute personne dont ladresse fut trouvée.
Le compte-rendu se termine ainsi.
Aucun des Français vivant en France et présent à l’assemblée ne fut présenté comme en étant l’un des auteurs. Leurs maitres décidaient et ils étaient prêts à exécuter. Ils avaient renoncé à leur raison et à leur être psychique.


LA LETTRE DU « PETIT GROUPE » DATÉE DU 4 JUIN 89

Sous le texte précédent, il y a le titre « Lettre ». Dessous, ce qui est reproduit n’est pas toute cette lettre mais seulement son début, alors que la lettre complète est reproduite sur la troisième feuille du courrier.

« Auroville, dimanche 4 juin 1989
Chers amis d’Auroville,
Nous nous sommes réunis ce dimanche à Auroville » (F. prov. d.c.)

Lesdits « amis d’Auroville » sont surtout les « amis » des Auroviliens qui dominent. Il y a aussi dautres personnes.
Qui est désigné par ce « nous » ? Dans le texte titré Compte-rendu de l’assemblée à Auroville le 4 juin 1989, la dernière phrase est ceci : « Un petit groupe est formé pour rédiger une lettre aux amis d’Auroville ». Ce « petit groupe » représentait ladite « assemblée » du 4 juin, mais de quoi était celle-ci ? Elle était composée de Français de France qui étaient allés à Auroville et aussi d’Auroviliens mais qu’est-ce que ceux-ci étaient par rapport à Auroville ? La page contient (dans un texte court qui est encadré en bas à gauche) : « Dans un accord général ici à Auroville ». Plusieurs fois, il est écrit « les Auroviliens » et « des Auroviliens », que ce soit par ces mots ou des pronoms, mais est-ce que ça correspondait à la réalité ? Est-ce que tous les Auroviliens qui n’étaient pas des Français furent informés de l’affaire et eurent la position des auteurs de la lettre ? On ne sait pas. Il est certain que la réunion se fit avec des Auroviliens s’occupant de l’organisme international Auroville International. (Est-ce qu’ils en étaient membres si cette situation existe ?) Puisque cet organisme est admis par Auroville, la conclusion est que la lettre exprime le point de vue des Français allés en cette ville, d’Auroville, et d’Auroviliens mais sans qu’il puisse être dit que tous les Auroviliens étaient en jeu. Le « petit groupe » était représentatif d’Auroville, mais on ne peut pas dire qu’il était représentatif de tous les Auroviliens.

Suite immédiate.
« pour étudier les conséquences de la décision d’Auroville Internationale France » (F. prov. d.c.)
Ce mot « Internationale » est écrit avec une lettre e finale alors que dans le vrai nom elle n’y est pas. Objectivement, son placement exprime la conception que cette association est une extension d’Auroville. Mais cette lettre en trop n’exprime pas cela puisque la même fut placée au même mot qui suit le mot « Agenda », comme c’est perceptible dans quelques lignes. L’ajout de la lettre e provint donc seulement d’une erreur.

Suite immédiate.
« de changer le nom et le but principal de cette association, but qui était de faire connaitre Auroville.
Il nous est apparu que le plus urgent était de vous tenir au courant de l’état de santé d’Auroville, et de soutenir nos amis en France qui veulent recréer une association à Paris. Dans ce but, nous faisons une liste de tous les parents et amis qui s’intéressent à la vie d’Auroville depuis longtemps et des brochures d’informations sur Auroville seront préparées et envoyées dès que possible. » (F. prov. d.c.)

« soutenir nos amis » = soutenir nos soumis.
« soutenir nos amis en France » : la lettre fut donc faite seulement par des Auroviliens.
Le « petit groupe » représentatif d’Auroville n’eut pas l’intention de présenter les reproches que l’association n° 1 faisait à Auroville, en pratique aux Auroviliens ou à certains d’entre eux, que ce soit en faisant des citations ou sans cela mais avec des mots exacts.
Sa démarche consista à présenter de manière urgente un « état de santé d’Auroville » puis à diffuser des « informations », « dès que possible ». On devine que tout ce dont il sera parlé sera présenté de manière favorable à Auroville et qu’on ne parlera pas de certains sujets qui étaient considérés comme devant rester cachés dans une telle lettre. Mensonges, tromperie, manipulation.

Suite immédiate dans un autre §.
« Malgré les difficultés que cela a pu créer, nous sommes heureux de la création d’Agenda Internationale France qui contribuera à la diffusion de la pensée de Sri Aurobindo, de la Mère et de Satprem. Nous souhaitons que l’Agenda de Mère se répande car il est une des sources essentielles d’inspiration spirituelle d’Auroville où se poursuit un travail intense pour sa traduction et son impression en hindi et en polonais. » (F. prov. d.c.)
Le mot « Internationale » a une lettre e finale qui est en trop.
Satprem est mis au même niveau que Sri Aurobindo et la Mère.
Parler « d’inspiration spirituelle » fait penser qu’il y a un comportement d’après des idées. Est-ce que les livres de Sri Aurobindo par exemple sont considérés comme servant à avoir de ladite « inspiration spirituelle » ?
Pourquoi ne pas parler de « serviteur volontaire de la Conscience Divine » ? Pourquoi ne pas parler de pratique du yoga intégral ?
Ça montre qu’il y avait un fondement au reproche fait par l’association n° 1 et indiqué ainsi par ses opposants de France : « inexistence de vie spirituelle ».

Suite immédiate dans un autre §.
« Quant à la Fondation d’Auroville, si elle représente un cadre administratif gouvernemental, son contenu ne dépend que des Auroviliens. C’est à nous et à nous seuls de décider comment organiser notre vie et le devenir d’Auroville. » (F. prov. d.c.)
En conséquence du conflit qui commença dans les années 70 entre la Sri Aurobindo Society (S.A.S.) et certains Auroviliens, l’Inde se retrouva en train de s’occuper de l’existence d’Auroville, pour la protéger, ce qui est légitime. Par glissement, elle se retrouva en train de s’occuper de l’organisation et du fonctionnement de cette ville, ce qui n’est pas légitime. Elle se retrouva ainsi en train de créer des règles juridiques applicables dans cette ville. Il y a la loi de septembre 1988* et probablement d’autres règles subalternes. L’une de ces règles créa l’organisme nommé Fondation d’Auroville.
Toutes ces règles juridiques correspondent à l’appropriation d’Auroville par l’Inde. (Pour le comprendre davantage, imaginer qu’une loi française soit créée avec le même contenu. Elle ne serait pas applicable dans Auroville mais on dirait que la France veut s’approprier celle-ci.) C’est contraire à la Charte d’Auroville qui commence par « Auroville n’appartient à personne en particulier ». L’appropriation par l’Inde est illégitime. Notamment, ladite Fondation d’Auroville est illégitime, ne devrait pas exister. Tôt ou tard, l’Inde supprimera son appropriation d’Auroville. « Les Auroviliens » du 4 juin 89 approuvèrent cette Fondation, approuvèrent cette appropriation. Ils refusèrent que des gens de France se prononcent à ce sujet (autrement que pour approuver). Ils refusèrent d’admettre qu’ils puissent désapprouver. Ils voulaient leur soumission, aux « Auroviliens » fut-il dit, mais c’était d’abord au pouvoir public central indien puis à ceux des Auroviliens qui l’acceptaient, et ici on ne sait pas combien ils étaient.
Par ailleurs, puisqu’il y a des règles juridiques indiennes en vigueur dans Auroville, tout pays qui se retrouverait prêt à ce que son Pavillon dans la Zone internationale soit construit devrait, s’il se mettait à le faire exister, accepter ces règles, accepter de s’y soumettre, c’est-à-dire accepter de se soumettre à la souveraineté indienne, à l’Inde. C’est inacceptable ! Tant qu’il y aura des règles juridiques indiennes en vigueur dans Auroville, aucun Pavillon de pays ne peut décemment exister sauf celui de l’Inde. « Les Auroviliens » du 4 juin 89 qui, en approuvant l’existence de la Fondation, approuvèrent l’existence de telles règles, s’opposèrent objectivement au développement de la Zone internationale d’Auroville, s’opposèrent au développement de celle-ci. (En pratique, ça n’eut pas d’effet puisqu’aucun Pavillon de pays n’était proche de sa manifestation et cette situation continue.) En plus, tant que de telles règles existeront, les Auroviliens qui agissent pour que leur pays ait son Pavillon dans la Zone internationale sont des traitres à leur pays. (Il est probable que le « petit groupe » avait une mauvaise conception de la Zone internationale et de ce qui doit se passer en chaque pays qui aura son Pavillon car, sinon, il n’aurait pas fait son exclusion : « C’est à nous et à nous seuls ».)
Vu l’intervention puissante de l’Inde dans l’organisation et le fonctionnement d’Auroville, les membres du « petit groupe » s’illusionnèrent lorsqu’ils affirmèrent que les « Auroviliens » seulement décidaient « comment organiser » leur « vie et le devenir d’Auroville ».

Suite immédiate dans un autre §.
« Si nous ne savons pas clairement où nous allons, et cela nul ne le sait, guidés par la Charte et l’Agenda nous cherchons le chemin. » (F. prov. d.c.)
En se référant à la Charte, est-ce qu’il y avait l’oubli de : « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine » !? Pourquoi ne pas s’être référé aux livres de Sri Aurobindo et aux autres livres de la Mère !? Pourquoi ne pas parler du guide intérieur !? Pourquoi se présenter implicitement comme vivant sans lui !?
Les membres du « petit groupe » se référaient-ils seulement à leur conception de ce qui était bien ?
S’ils avaient eu la bonne attitude, ils auraient pensé qu’ils étaient déjà sur « le chemin » et que l’enjeu était de continuer d’y avancer, en se comportant comme il faut. Ce bon comportement est la pratique du yoga intégral, à la mesure de chacun. Dans la Charte, c’est exprimé par : « il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine ».
Mais les membres du « petit groupe » n’étaient même pas positionnés à ce niveau et ils cherchaient à développer Auroville, d’après l’ensemble de ce qu’ils étaient déjà. Ça explique la présence des mots « et cela nul ne le sait ». Ces individus cherchaient à développer Auroville sans s’occuper d’être « serviteur volontaire de la Conscience Divine ».
Ça montre encore qu’il y avait un fondement au reproche fait par l’association n° 1 et indiqué ainsi par ses opposants de France : « inexistence de vie spirituelle ».

Suite immédiate dans le même §.
« Auroville est un processus en perpétuel [perpétuelle] gestation avec ses erreurs et ses retours en arrière mais vivant, avec des êtres humains sincères, qui ont dédié leur vie à cette recherche, à ce travail. Nul ne détient LA VÉRITÉ absolue de ce qu’il faut faire ou ne pas faire. » (F. prov. d.c.)
Il est parlé de « recherche », de « travail », à propos d’Auroville, de sa création et son développement, pas à propos de yoga intégral, pas à propos de « il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine ». Ça confirme le reproche correspondant à : « inexistence de vie spirituelle ».
Il est parlé d’« erreurs et » de « retours en arrière » mais sans rien en dire. Est-ce que, ici, ils seraient considérés comme tels ?
Par ailleurs, il est probable que les reproches qui émanèrent de l’association n° 1 n’avaient pas été faits au nom de « LA VÉRITÉ absolue » mais seulement du point de vue de ses membres par rapport à leur conception de ce qui devrait exister ou ne pas exister dans Auroville, leur psychique les guidant à travers cela. Cette association n’espéraient plus avoir de l’effet ou recevoir de réponse. Avant la rupture, les reproches pouvaient être discutés, combattus, en apportant des arguments. Est-ce que cela fut fait dans la suite de la lettre ? On peut deviner que non puisque, en parlant de « LA VÉRITÉ absolue », les membres du « petit groupe » quittaient la réalité pour s’agiter dans les nuées.
Ils annoncèrent que « Nul ne détient LA VÉRITÉ absolue de ce qu’il faut faire ou ne pas faire » mais pensaient quand même en avoir une très grande partie à propos de ce qui était en jeu dans le conflit. La rupture faite par l’association n° 1 ne les fit même pas se remettre en question un tout petit peu.

Suite immédiate dans le même §.
« Nous dénions à quiconque le droit de juger et surtout de condamner ce processus. » (F. prov. d.c.)
Le « petit groupe » n’accepta pas que des individus extérieurs à Auroville puissent, non seulement émettre leur opinion concernant ce qui se passe dans Auroville, mais en avoir une : « Nous dénions à quiconque le droit de juger » ! Ces individus extérieurs devraient être passifs devant Auroville, devant les « Auroviliens », soumis à eux, obéissants, et s’occuper de les servir, de les alimenter. Les membres du « petit groupe » ne voulaient pas que les individus hors d’Auroville prennent référence en eux-mêmes, même si ce n’était pas seulement à propos du psychique, ou même si c’était à propos du psychique mais encore entouré d’éléments mentaux ou vitaux pas unifiés autour de lui.
Cela dit, les mots « et surtout de condamner » montrent que le « petit groupe » aurait accepté de reconnaitre que ces individus extérieurs aient « le droit de juger » s’il était utilisé pour approuver. C’est d’ailleurs ce qui existait avant la rupture faite par l’association n° 1, et aussi pendant cette histoire à propos des autres associations Auroville International, et aussi avec celles-ci et une autre association française qui fut créée peu après. Ça montre que la négation du « droit de juger » ne fut qu’un prétexte et que la véritable cause de la condamnation des reproches émis par l’association n° 1 était cachée derrière.
Cette cause était que ces « Auroviliens » du « petit groupe » représentatif d’Auroville se considéraient supérieurs et incontestables.
Et pourquoi se considéraient-ils ainsi !? Seulement par le fait de vivre à Auroville ! (Ils faisaient probablement partie des individus qui pensent qu’ils sont en train de créer ladite unité humaine à quelques centaines, milliers, dizaines de milliers, d’individus. Ils n’avaient pas compris ce qu’est le développement par le yoga intégral et ce qu’est la Zone internationale, avec ses Pavillons de pays, de pays, pas de quelques agités, et surtout lorsqu’ils ne vivent même plus dans leur pays. À mesure que ces Pavillons de pays seront construits, de manière légitime, toute l’humanité sera de plus en plus représentée à Auroville, et les Auroviliens des autres parties se retrouveront à leur place.)
Les membres du « petit groupe » représentatif d’Auroville étaient des tyrans de l’unité humaine sous leur domination. Ils voulaient que la lumière, même faible, s’éteigne autour d’eux. Ils jouaient à être membres d’une autre triomphante race des seigneurs et ils en avaient l’arrogance.
Tout en reconnaissant que, dans cette ville, il y eut des « erreurs » et des « retours en arrière » (et peu importe ici qu’ils aient été ou non cela) ces êtres se considérant supérieurs n’admettaient pas que des individus extérieurs se prononcent à propos de ce qui se passait dans Auroville.
Ils refusaient de prendre en considération les contestations venant de l’extérieur sauf, jusqu’à ce moment de la lettre, celle relative à la Fondation d’Auroville à laquelle ils condescendirent à répondre, comme vu ci-dessus, avec inconscience et illusion, sans réfléchir.

Suite immédiate dans le même §.
« Il faut une bien grande prétention pour déclarer l’échec d’Auroville alors que Mère l’a vue faite, existante, et que près de sept-cents personnes y consacrent leur vie et leur énergie. » (F. prov. d.c.)
L’affirmation du début est exacte. L’argument « alors que Mère l’a vue faite, existante » est bon alors que ne l’est pas celui de « près de sept-cents personnes y consacrent leur vie et leur énergie » car la quantité n’implique pas qu’il n’y ait pas momentanément de la dérive.
D’ailleurs, l’Auroville de la Mère correspond à la maquette de mars 66, en étoile imbriquée avec le symbole de la Mère, que presque tous les Auroviliens combattent, notamment ceux du 4 juin 89 puisque ce fut une illustration de la maquette de janvier 68 déguisée au milieu de 71 par l’ajout d’une représentation du Matrimandir, qui fut présentée pour racoler des adhérents pour la nouvelle association.

Suite immédiate dans un autre §.
« Non, nous ne sommes pas des surhommes, ni des héros. Nous nous battons, pied à pied, contre nous, notre lourd passé d’hommes des cavernes, contre tout ce que nous avons acquis par notre éducation. Nous ne sommes pas uniques. Partout, sur la terre, d’autres hommes suivent la même route. » (F. prov. d.c.)
Les membres du « petit groupe » représentatif d’Auroville entrevirent plus ou moins consciemment que, peu avant, ils avaient exprimé qu’ils se considéraient très loin au-dessus des autres (mais pas forcément qu’ils avaient abaissé d’autres personnes qui ne voulaient pas se soumettre à eux). Ils s’occupèrent d’atténuer cela.
Par ailleurs, ce qu’ils indiquèrent faire est du négatif. Il n’y a pas un mot pour exprimer l’appel et l’ouverture au psychique, à la Mère, avec les réponses et les conséquences.
Quelle est la « route » qui est évoquée ? Est-ce qu’il est parlé des pratiquants du yoga intégral, chacun à sa mesure, qui existent hors d’Auroville ? Ou est-ce qu’il est parlé d’individus qui agissent pour de l’unité humaine, ou au moins de l’union !? S’il est fait référence à l’Onu et son Unesco, ce sont des tyrannies, notamment religieuses, qui sont protégées et mises en développement, celles qui plaisent, les autres étant combattues.
Tout ça montre encore qu’il y avait un fondement au reproche fait par l’association n° 1 et indiqué ainsi par ses opposants de France : « inexistence de vie spirituelle ».

Suite immédiate dans le même §.
« Il n’y a qu’à voir comme le monde a évolué depuis 1956. Mais c’est long et difficile et douloureux et pourtant !... Quelle joie ici, quelle tranquille certitude que le travail se fait avec ou sans notre accord, et aussi cette présence qui nous protège en nous donnant tous les coups de pied où il faut, quand il le faut. »(F. prov. d.c.)
« 1956 » : c’est une référence à la première manifestation supramentale du 29 février de l’année numérotée ainsi par tyrannie chrétienne.
En disant « Il n’y a qu’à voir », on ne sait pas à quoi pensait le « petit groupe ». Est-ce que c’était à l’augmentation des tyrannies religieuses au nom des « droits de l’Homme » ou cachés sous ce nom ? (Est-ce que c’était perçu ?) Est-ce qu’il y avait une référence à l’augmentation des pouvoir financiers, et de la pollution ? Ou au développement des voyages et à l’invention d’internet ?
Les membres du « petit groupe » se racontaient des histoires, étaient illusionnés, vivaient dans leur petit monde, et tellement qu’ils ne perçurent même pas que la rupture de l’association française leur était un tel coup de pied au cul, pour employer leur image partiellement exprimée clairement et qui vient de l’être complètement.
Par ailleurs, est-ce que c’était seulement lorsqu’ils recevaient des coups de pied au cul qu’ils percevaient la Mère, s’ils percevaient cela ?

Suite immédiate dans le même §.
« Et cette force calme qui nous fait voir l’arrogance de notre mental et de son impuissance à résoudre quoi que ce soit. » (F. prov. d.c.)
La lettre est un exemple d’arrogance, et il n’y a pas que « le mental » qui est en jeu, mais aussi l’orgueil et peut-être d’autres choses.
Par ailleurs, deux exemples de problème : le nom de l’organisme international Auroville International ainsi que l’appropriation d’Auroville effectuée par l’Inde au moins par la loi de 1988*. Pour chercher la solution, il faudrait déjà reconnaitre que ce sont des problèmes, ce qui ne fut pas fait.

Suite immédiate dans un autre §.
« Non, Auroville n’est pas morte. En un an, 50 nouveaux arrivants qui s’installent pour rester. Dans ces quatres [quatre] derniers mois 56 lettres de recommendation [recommandation] envoyées pour l’obtention de visas d’entrée qui permettent de devenir résident à Auroville. Dans le même temps, 19 départs ! »(F. prov. d.c.)
Ces nombres ne prouvent rien car ces gens peuvent arriver avec une mauvaise motivation et pousser Auroville dans le déraillement. Le « petit groupe » ne s’occupe pas de la qualité mais de la quantité.

Suite immédiate dans un autre §.
« Nous cherchons, collectivement, ce que peut bien être l’idéal de l’unité humaine. » (F. prov. d.c.)
D’abord, il n’y avait pas à chercher car Sri Aurobindo et la Mère indiquèrent que ça ne peut arriver que par la conscience supramentale et ce qui va avec.
En plus, l’enjeu, partout sur la Terre, pour les gens impliqués dans ce mouvement, est de faire ce qui, pour Auroville, fut exprimé dans la Charte ainsi : « il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine ».
Mais les membres du « petit groupe » représentatif d’Auroville ne font pas cela car sinon, ils l’auraient dit et n’auraient pas parlé, au moins à ce moment, de « l’idéal de l’unité humaine ».
Ce qu’ils font est qu’ils ont un idéal et qu’ils cherchent à se comporter par rapport à l’idée que chacun s’en fait. Ils tournent dans leur mental.
Ça montre encore qu’il y avait un fondement au reproche fait par l’association n° 1 et indiqué ainsi par ses opposants de France : « inexistence de vie spirituelle ».

Suite immédiate dans le même §.
« Ce que nous avons appris en 21 ans c’est que ce n’est pas en rejetant ni en condamnant ce qui nous dérange, mais en le comprenant pour l’intégrer à l’expérience. » (F. prov. d.c.)
Été 1989* moins 21 ans = été 68. Il y a probablement une référence approximative au 28 février 68, date de la fondation d’Auroville et de sa dédicace à la Conscience divine.
Il est parlé de « l’expérience » d’Auroville, pas de celle de la pratique du yoga intégral dans cette ville.
Les membres du « petit groupe » avaient exprimé plus haut qu’ils ne reconnaissaient pas que la rupture de l’association n° 1 était un coup de pied au cul donné par ladite « présence » protectrice. Ici, ils exprimèrent avoir compris que leur recherche collective de « ce que peut bien être l’idéal de l’unité humaine » ne se faisait pas « en rejetant ni en condamnant ce qui nous dérange, mais en le comprenant pour l’intégrer à l’expérience ». Pourtant, ils ne cherchèrent pas à comprendre les reproches de l’association n° 1, mais ils les rejetèrent, les condamnèrent, en niant à ces contestataires « le droit de juger ».
Est-ce que les membres du petit groupe regrettaient qu’il y ait eu le combat de certains Auroviliens contre la Sri Aurobindo Society (S.A.S.) à propos de la propriété des terrains d’Auroville et des effets, et de certains Auroviliens soutenant Satprem contre l’Après-Ashram à propos des manuscrits et enregistrements de l’Agenda ? La réponse est forcément oui. Le « petit groupe » représentatif d’Auroville approuva la présence dans cette ville de membres de la S.A.S. et de l’Après-Ashram, y compris à des postes influents, y compris leur prise en main de la ville. Ces deux organismes étaient imbriqués l’un dans l’autre et, peut-être certains de leurs membres mais au moins des soutiens, agissaient dans le « petit groupe » représentatif d’Auroville. (Lorsque quelqu’un a le statut d’Aurovilien, est-ce que le fait d’être membre de l’un ou l’autre de ces deux organismes imbriqués correspond à dresser un voile entre lui et « la Conscience divine » ?)
Les membres du « petit groupe », après avoir répondu au reproche concernant la Fondation d’Auroville (où ils se révélèrent très inconscients et illusionnés), commencent à répondre aux reproches de l’association n° 1 que les opposants à la rupture exprimèrent ainsi : « compromissions avec l’Ashram et la SAS » et « réintégration des neutres ».
Et on perçoit qu’ils font partie des Auroviliens qui pensent pouvoir faire de « l’unité humaine » à eux tout seuls !
La vraie « unité humaine » se fait en combattant les opposants. En plus des forces naturelles inférieures agissant seules, il y a les forces hostiles avec leurs instruments. Et pour faire cela correctement, pratiquer le yoga intégral, chacun à sa mesure.
Par ailleurs, les membres du « petit groupe » se racontent les histoires qui leur plaisent, qui les flattent, qui les illusionnent sur leur développement qu’ils considèrent grand.

Suite immédiate dans le même §.
« Nous en avons assez de dire non à tout par peur, par crainte de voir notre beau petit projet dévoyé de sa jolie voie spirituelle. » (F. prov. d.c.)
« notre » : Auroville n’est pas le projet des Auroviliens, c’est le projet de la Mère. En plus, une grande partie de son argent vient de son extérieur. Elle vit par celui-ci. Même lorsqu’elle deviendra autonome financièrement, Auroville continuera de ne pas appartenir aux Auroviliens. En plus, il y a le début de la Charte qui est « Auroville n’appartient à personne en particulier ».
Les Auroviliens, « Nous », représentés par le « petit groupe », avaient dit « non » depuis au moins plusieurs années aux reproches émanant de lassociation de France et qui ne pouvaient pas avoir pour effet de dévoyer Auroville de ce qu’elle était faite pour être, mais de la remettre sur sa voie. Le « petit groupe » ne s’exprime donc pas à ce moment à propos de l’association n° 1 mais à propos d’autre chose. Il continue de répondre aux deux reproches indiqués ci-dessus.

Suite immédiate dans le même §.
« Il faut accepter ce que nous sommes, et le CHANGER. Pas assis sur une natte pour méditer, mais debout, rencontrer, affronter, ici, dans la vie quotidienne. Tout est possible, méditer, lire, dire le mantra ou une prière et puis agir, offrir, rêver. Mais pas de barrière, de TU DOIS, de TU NE DOIS PAS. Assez de grand prêtre, de guru, de papa. La vie est le guide, l’action. Nous sommes guidés et protégés. Laissons-LA faire. Ouvrons nos cœurs. Arrêtons les prétentions de ce que nous ne sommes pas. On s’en fout des façades, des titres. Être simplement l’outil, l’instrument le plus transparent. » (F.d.c.)
Il y a l’absence de l’essentiel : dans la vie, l’action, prendre son psychique pour guide et s’ouvrir à la Mère avec la réponse par étapes, avec des effets sur la conscience, et dans la vie. Ainsi notamment se font les grands changements, ceux qui sont déterminants. Ainsi on devient de plus en plus « l’outil, l’instrument », en étant d’abord encore très loin de devenir « transparent », ce qui peut ne pas arriver dans la vie présente. Ça se fait à la mesure de chacun.
Les membres du « petit groupe » exprimèrent qu’ils s’occupaient de leur changement, par eux-mêmes tels qu’ils sont. Ils ajoutèrent quelques petites pratiques, quelques idées lues par-ci par-là dans des écrits de Sri Aurobindo et de la Mère, et de l’illusion : ils se racontèrent des histoires. Et, parmi cela, il y a l’expression du rejet de reproches qui furent émis par l’association n° 1, en ne les considérant pas comme pouvant être soumis à une réflexion pour savoir s’ils correspondaient ou non à des faits qui existent dans Auroville, mais en les considérant comme des ordres provenant d’une autorité… qui est repoussée.
Ce passage commenté contribue à montrer l’exactitude du reproche émis par l’association n° 1 qui, par le camp de ses opposants, fut rapporté ainsi : « inexistence de vie spirituelle ».
Il y a aussi les deux phrases suivantes : « Arrêtons les prétentions de ce que nous ne sommes pas…. On s’en fout des façades, des titres. » Elles semblent la réponse à quelque chose relatif à l’association n° 1 mais qui ne fut pas indiqué ou seulement évoqué. Cela dit, les « Auroviliens », du « petit groupe », avec ce titre, auraient pu se demander si la position qu’ils exprimèrent correspondait à ce qu’ils étaient.


UN TEXTE ENTRE DEUX LIGNES HORIZONTALES

C’est le dernier texte de la page très remplie de textes écrits en très petits caractères. Le voici complet.

Titre : « À propos d’une nouvelle organisation…
Il n’est ni dans notre rôle ni dans nos buts de créer la nouvelle Association Auroville Internationale mais nous ferons le maximum pour l’aider à naitre. » (F. prov. d.c.)
Le mot « Internationale » a un e final. Il apparait vraiment que le mot écrit sans lui n’est pas compris, et c’est normal puisque le nom complet Auroville International n’a pas de sens.
« notre », « nos », « nous » : ce sont des « Auroviliens » qui s’exprimèrent.
Tous leurs textes montrent qu’ils sont à l’origine de la nouvelle association à créer mais ils eurent l’audace d’affirmer qu’il « n’est ni dans notre rôle ni dans nos buts de » la créer.

Suite immédiate dans un autre §.
« Cette association doit être faite et soutenue par celles et ceux qui, en France, suivent avec intérêt notre expérience, » (F. prov. d.c.)
Les ou des « Auroviliens » sont à l’origine de la nouvelle association à créer, ils en sont les maitres, mais ils laissent leurs soumis de France, leurs représentants, accomplir les démarches administratives et autres en ce pays.
On peut suivre de loin ou avec intérêt mais pas en approuvant tout ce qui existe dans Auroville. Les « Auroviliens », eux, n’envisagèrent que : suivre avec intérêt et approuver, ou ne pas suivre. Ils nièrent encore la possibilité de ne pas tout approuver. Ce fut encore l’esprit de domination qui fut exprimé.
Ladite « expérience » évoquée est relative à ladite unité humaine, comprise à la manière mentalo-sentimentale, pas à l’essentiel.

Suite immédiate.
« veulent la comprendre et l’aider, désirent peut-être plus tard nous rejoindre. » (F. prov. d.c.)
Lorsqu’on sait qu’Auroville existe dans le cadre de la manifestation supramentale et que, donc, « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine », on comprend l’essentiel, on comprend suffisamment. Ensuite, on peut approfondir, notamment en apprenant que la Force de la Mère est en grande concentration au Matrimandir et qu’elle est perceptible ou non selon chacun.
Mais ce n’est pas cela qui est évoqué. Ce qui l’est est ce qu’en disent les « Auroviliens » : « Nous cherchons, collectivement, ce que peut bien être l’idéal de l’unité humaine », comme indiqué plus haut.

Suite immédiate dans un autre §.
« La construction légale de l’association va prendre beaucoup de temps et d’énergie a [à] ceux qui vont s’en occuper. On repart à zéro. Non, pas tout à fait ! Nous envoyons d’Auroville une liste d’adresses de 250 personnes que nous avons recueillies en trois jours (c’est dire l’intérêt des Auroviliens dans ce nouveau travail). Le journal en langue française "Auroville Aujourd’hui" était sous presse avant ces évènements et prêt à être diffusé. Ce sera nos premières informations, notre premier contact avec vous. À vous d’entretenir ce contact et d’aider ceux qui déjà ont engagé une action à Paris. »
« On » (« repart à zéro »), « Nous » (« envoyons »), « nous » (« avons recueillies »), « nos » (« premières informations »), « notre » (« premier contact »). Des Auroviliens s’exprimèrent.
« ceux qui vont s’ » « occuper » de la « construction légale » : les exécutants.

Suite immédiate dans un autre §.
« Il nous est bien évidemment impossible de vous donner l’adresse définitive d’un local ou même d’une boîte postale pour votre courrier. Cela viendra très vite je l’espère. En attendant que l’association se forme légalement avec une nouvelle équipe responsable, des bureaux… etc… vous pouvez écrire vos encouragements, proposer votre aide, envoyer vos abonnements aux adresses ci-contre. » (F.d.c.)
Ces derniers mots sont sur la dernière ligne écrite de la colonne de droite.
Ils font références aux deux adresses qui sont en bas de la colonne de gauche (et qui sont indiquées plus haut).
Les auteurs indiqués par « nous », « nos », etc. n’envisagèrent, au moins en mots, que des réponses favorables.
La réalité du moment précis apparut : « je » (« je l’espère »). Une seule personne écrivit et ne pensa pas à faire relire son texte pour le corriger en continuant à parler au pluriel.

TRANSITION VERS LA SUITE
Ci-après puis plus loin dans un autre chapitre, il est reparlé de la lettre du 4 juin 89.


LA LETTRE DATANT DU 4 JUIN 89 PLUS COMPLÈTE

Dansle courrier du 17 juillet 89, avec le bulletin d’adhésion vierge, la page avec une illustration et la page très remplie de textes écrits en très petits caractères, il y a une autre page, la dernière.

Dessus il y a seulement le texte de la lettre émanant d’Auroville et datée du 4 juin 89. Elle est reproduite en caractères de taille ordinaire et remplit presque toute la page, en trois colonnes.
On peut penser d’abord que c’est la lettre du « petit groupe » qui est déjà reproduite sur la page très remplie de textes écrits en très petits caractères. Elle est cela mais avec en plus un complément. Sur cette page, elle est donc complète.
Son début qui est plus haut en caractères gras n’est pas reproduit mais voici la suite qui est aussi mise en gras.

Suite immédiate du texte dans un autre §.
« Marre des gens sérieux qui se prennent au sérieux. Ils manquent d’humour, signe certain que ce n’est pas divin. » (F. prov. d.c.)
Un enjeu n’était pas de savoir si le fait de rupture était ou non « divin » mais s’il avait été produit ou non par une ou plusieurs causes légitimes. Est-ce que le mouvement de fond provenait du psychique des partisans de la rupture ? Quelle était la valeur de chacune des causes mentales ou vitales qui firent désapprouver ce qui se passait dans Auroville ? Et même question pour les causes qui firent décider la rupture.
L’argument de l’humour, qui était objectivement hors-sujet, fut trouvé dans un écrit de Sri Aurobindo. L’absence d’humour (qui aurait existé) chez les partisans de la rupture lors du 25 avril ne prouve pas que toutes les positions de ceux-ci étaient mauvaises.
Par ailleurs, si l’argument (mauvais) de l’humour était utilisé à propos de la lettre du 4 juin, chercher s’il y en a dans celle-ci et conclure à la manière des membres du « petit groupe ».

Suite immédiate dans le même §.
« Marre des divisions engendrées par les opinions de petits egos monstrueux. C’est si facile de dire non ! » (F. prov. d.c.)
Les membres du « petit groupe » voulaient l’unité humaine sous leur domination. Ils voulaient des soumis.
Le comportement d’Auroviliens, gros « egos monstrueux » était une des causes qui, avec ce qu’était l’association n° 1, menèrent à la rupture.
Et les membres du « petit groupe » redisent non aux reproches émanant de l’association n° 1. Les mêmes comme d’autres Auroviliens voulaient que tout le reste de l’humanité leur disent oui, les approuvent, s’y soumettent.

Suite immédiate dans un autre §.
« Oui, Auroville est vivante et progresse. Bien sûr il y a des risques. Nous devons être vigilants, plus conscients. Auroville Fondation peut être un bon cadre de travail ou un beau cercueil selon notre capacité à nous unir, et pas seulement dans les mots. » (F. prov. d.c.)
« risques. Nous devons être vigilants, plus conscients. » Des mots ! Des mots ! De l’illusion !
Cette Fondation n’est pas « un bon cadre de travail » ni « un beau cercueil ». Elle est ce que l’Inde se retrouva en train de créer, en agissant contre la Charte, et qu’elle finira par supprimer.
« capacité à nous unir » : capacité à faire l’union sous les dominants en place, capacité à ne pas lutter contre ce qui est nuisible, accepter ce qui lest, sy soumettre, (le devenir). Globalement, agir selon un idéal (mental) (et mal compris) et pas selon son psychique.

Suite immédiate dans le même §.
« Et unir ça veut dire ne pas rejeter a priori. Cela veut dire comprendre, accepter, intégrer mais pas n’importe qui ni n’importe quoi. » (F. prov. d.c.)
Les membres du « petit groupe » représentatif d’Auroville dirent agir par rapport à une idée, celle d’union, au lieu de s’occuper de prendre référence à leur propre psychique. (Ce ne fut pas l’idée d’unité qui fut exprimée à ce moment. La notion d’union implique l’existence de plusieurs éléments. Celle d’unité implique qu’il n’y en a qu’un.)
Les membres du « petit groupe » ne se comportaient donc pas selon le yoga intégral mais d’après un idéal (mental), même s’il l’entourait, très mal, d’une enveloppe composée de quelques mots de ce yoga. Ça montre encore qu’il y avait un fondement au reproche fait par l’association n° 1 et indiqué ainsi par ses opposants de France : « inexistence de vie spirituelle ».
Les auteurs de la lettre cherchaient à faire de l’union et, d’abord, se demandèrent à quoi ça correspondait.
Selon eux, ça correspond d’abord à une absence de rejet « a priori ». Pour eux, à quoi correspond cette dernière notion ? Puisque le mot « comprendre » est indiqué après, est-ce que ça désigne un rejet qui existerait avant une compréhension de ce qui est ainsi rejeté (dans l’hypothèse où la compréhension serait bonne) !? Mais est-ce que, par exemple, le psychique ne peut pas provoquer un rejet de quelque chose perçu comme hostile, nuisible, alors qu’on n’a pas encore la compréhension de ce que c’est !? Ou est-ce qu’un rejet fait « a priori » correspond à un rejet fait d’après une idée qu’on a déjà et sur laquelle il n’y a pas de réflexion pour savoir si elle mérite d’être conservée ? Inutile de chercher à tenter de comprendre davantage ce que voulut exprimer le « petit groupe ».
Il est dit aussi que « unir ça veut dire » « comprendre » « mais pas n’importe qui ni n’importe quoi ». Autrement dit, il est dit qu’il n’y a pas à s’occuper de chercher à « comprendre » certaines entités, individus humains ou autres. Qui décide cela ? D’après quel critère, peut-être un a priori, est-il décidé que certaines entités ne méritent pas qu’on cherche à les comprendre ? Est-ce que des êtres se considèrent supérieurs jusqu’à refuser de s’abaisser à tenter de comprendre des individus qui sont, de leur point de vue très élevé, très bas ? Mais est-ce qu’il y a seulement une mauvaise construction de la phrase et que sa fin ne se rapporte pas au mot « comprendre » mais seulement aux deux verbes suivants !?
Quoi qu’il en soit, il est certainement dit que « unir ça veut dire » « accepter, intégrer mais pas n’importe qui ni n’importe quoi ». Il est exprimé qu’il n’y a pas à tout « accepter, intégrer » et qu’il y a donc du rejet à faire parfois. C’est en contradiction avec « Ce que nous avons appris en 21 ans c’est que ce n’est pas en rejetant ni en condamnant ce qui nous dérange, mais en le comprenant pour l’intégrer à l’expérience ». Globalement, il y a un manque de réflexion à ce sujet.
Par ailleurs, Auroville n’est pas relative à de l’union d’humains mais à de l’unité humaine, et ça a la signification de Sri Aurobindo et la Mère, pas celle d’individus qui vivent au niveau mentalo-sentimental.
Pourquoi l’affirmation fut-elle placée dans la lettre, et dans sa fin ?
Ça ne semble pas concerner l’association n° 1 après sa rupture puisque ce fut elle qui rejeta Auroville, qui se retira de quelque chose. Est-ce que ça la concerne avant ? Si oui, il serait dit que, face aux reproches émis par cette association avant, pendant plusieurs années, il y aurait eu une tentative de compréhension, puis une compréhension, et que ça mena à un refus d’accepter les reproches, de les intégrer. Est-ce que ça a du sens ? En tout cas, il semble que, si les reproches étaient considérés sans fondement, la bonne position aurait été de leur répondre en présentant des arguments pour tenter de démontrer cette absence.
Est-ce qu’il y a encore un plaidoyer en faveur de la présence de membres de la S.A.S. et de l’Après-Ashram imbriqués en tant qu’Auroviliens, et même en tant que dominants dans Auroville !? Il semble que oui. Est-ce que les Neutres sont aussi visés ?

Suite immédiate dans le même §.
« Où est la limite, la frontière ? Qui peut juger ? » (F. prov. d.c.)
Sans parler du verbe « comprendre », la fin signifie : « Où est la limite, la frontière » entre ce qui est acceptable, intégrable, et ce qui ne l’est pas ? Par rapport à l’association n° 1 ayant fait la rupture, est-ce que cette question a un sens ? Est-ce qu’il y a encore le même plaidoyer envers des membres des deux organismes imbriqués et, donc, de ces derniers ?
Est-ce qu’il est dit que personne ne peut « juger », c’est-à-dire décider, à propos de ce qui est acceptable, intégrable, et ce qui ne l’est pas ? Si oui, est-ce que ça signifierait que personne ne s’occuperait d’accepter, d’intégrer, ou de rejeter ? Il n’y aurait que de la passivité, la porte ouverte à n’importe quoi.
Mais ça ne peut pas être la signification. Il est donc dit qu’il y a des individus qui peuvent « juger », décider à propos d’accepter, d’intégrer ou de rejeter. Et la réponse sous-entendue est que ce sont les « Auroviliens ».
Il semble qu’il y ait une réponse au reproche concernant la présence de membres de la S.A.S. et de l’Après-Ashram imbriqués comme Auroviliens, et même comme dominants. Il semble qu’il y ait un plaidoyer en faveur de cette présence. Est-ce que les Neutres sont aussi visés ?
Et cela occupe donc une grande partie de la lettre ! C’est visiblement le plus grand problème que souleva la rupture faite par l’association n° 1. Et le « petit groupe » ne le nomma même pas ! S’il l’avait fait, les mots qu’il aurait choisis auraient montré, malgré lui, l’emprise de la S.A.S. et de l’Après-Ashram imbriqués. Il préféra s’exprimer avec de l’obscurité : ça montre moins bien cette emprise mais ça montre sa grande force.

Suite immédiate dans un autre §.
« À propos d’Auroville
Auroville n’offre pas une solution toute faite aux maux de l’humanité. Elle offre à ceux qui le souhaitent l’occasion d’essayer de vivre et agir mieux. La liberté même qu’Auroville donnera soulèvera sans doute des problèmes qui n’ont pas encore été résolu [résolus] ailleurs. Auroville est un laboratoire où il n’existe pas de garantie contre les risques d’explosion. Au début les conditions de travail seront difficiles, en raison de la situation de la région, ainsi que de la nature expérimentale du travail à faire.
Auroville sera édifiée à partir des efforts de ses pionniers.
Ceci exigera de tous le maximum d’efforts de ce qu’ils sont en mesure d’apporter : leur peine, leur endurance, leur énergie, leur foi, leur amour.
Il est certain que pour vivre à Auroville, un grand progrès de conscience est nécessaire.
                  
Mère, 1970. » Fin de la lettre.

C’est seulement en lisant cette dernière ligne que l’on comprend que le texte qui est sous « À propos d’Auroville » fut écrit par la Mère, mais sans quon puisse savoir si ce titre en fait partie. Il aurait fallu placer des guillemets.
Pourquoi ce texte fut-il placé ?
Est-ce que ce fut pour valoriser les « efforts de ses pionniers » ? Mais il est écrit que c’est « à partir » d’eux qu’« Auroville sera édifiée », ce qui n’empêche pas l’intervention d’éléments qui sont en son extérieur, et il y a aussi les Pavillons de pays, seulement celui de l’Inde jusqu’à maintenant.
Est-ce que la citation fut placée pour valoriser qu’« un grand progrès de conscience est nécessaire » « pour vivre à Auroville ». Mais la nécessité existe pour toutes les personnes qui sont engagées dans le yoga intégral (où chacun avance à sa vitesse). (La lettre n’est pas l’expression d’un grand développement mais ses auteurs peuvent s’illusionner.)
Par ailleurs, l’indication d’une absence de « garantie contre les risques d’explosion » est-elle en jeu ? Objectivement elle ne l’est pas puisque le passage cité concerne Auroville et que la situation était celle d’une rupture faite par une association française. Mais il y avait le résultat de la construction mentale nommée Auroville International, dont l’organisme international qui a ce nom a, semble avoir, une partie dans Auroville, dont les associations de pays sont considérées comme des extensions, des représentantes. Donc, est-ce que ce fut pour cela que la citation fut placée ? Il semble que oui puisque, comme indiqué plus haut à propos de la réunion du 25 avril, il y avait une « porte-parole d’Auroville munie d’une pétition contre l’éclatement, signée par une centaine d’Auroviliens. »


CONCLUSION ET TRANSITION

(En novembre 2011*, une présentation du document avait été placée dans le texte déjà indiqué publié sur le site Ohoettilto désormais interdit, qui était beaucoup plus courte que la précédente. Elle commençait ainsi : « « Les individus qui, au début de 89, étaient encore membres de l’association Auroville International France étaient (normalement) ceux qui en approuvaient les positions successives. Quelques-uns effectuèrent ou acceptèrent les changements en avril 89 mais d’autres refusèrent ceux-ci. Quelques-uns de ces derniers allèrent à Auroville et il y eut une réunion (de qui ? de quoi ?) le 4 juin 89, […]. » »)


Les opposants de France à la rupture qui étaient allés à Auroville à la réunion du 4 juin 89 tendre l’échine pour y recevoir un joug de leurs maitres le reçurent.
Dans toute cette affaire du 4 juin 89 et ses suites, Auroville fut impliquée mais combien d’Auroviliens le furent ? Est-ce que tout se passa seulement parmi les Français et quelques autres ?

Plus loin, il est reparlé de la lettre du 4 juin 89.

 

 CHAPITRE 70

POUR
L’ASSOCIATION N° 1, AVANCÉE
VERS UNE NOUVELLE ADRESSE DE SIÈGE SOCIAL


27 JUILLET 89, SIGNATURE D’UN BAIL PRÉCAIRE EN ATTENDANT LA FIN DE LA PROCÉDURE D’ACHAT

C’est la photocopie d’un document.

« BAIL
Entre d’une part la Société [...] sis 16-18 rue des Taillandiers 75011 Paris et d’autre part, l’Association AGENDA INTERNATIONAL FRANCE sise même adresse que ci-dessus, il est convenu que,
La Société [...] loue le local du 16-18 rue des Taillandiers 75011 Paris pour une période de deux mois (aout-septembre 1989) dans l’attente de la signature définitive de la vente de ce local dont l’Association AGENDA INTERNATIONAL FRANCE deviendra le propriétaire.
Le montant mensuel du loyer s’élève à 5000 F. toutes charges comprises.
Il est bien entendu que l’Association AGENDA INTERNATIONAL FRANCE devra effectuer les démarches nécessaires auprès de son assureur, de FRANCE TÉLÉCOM et EDF-GDF, et d’en justifier auprès de la Société [...].
Fait à Paris, le 27 juillet 1989.
[Signataires :] Pour la Société [...] [:] Le Gérant [...].
« Pour AGENDA INTERNATIONAL FRANCE [:] Les membres mandatés [:] S. Brelin [et] D. Terlizzi » (F.d.c.)

La suite est plus loin.

 

CHAPITRE 71

JUILLET 89, LA CRÉATION DE L’ASSOCIATION N° 2
JUSQU’AVANT LA PUBLICATION AU JOURNAL OFFICIEL

ÉLABORATION DES STATUTS DE L’ASSOCIATION N° 2
Ici, il n’y a pas d’information sur ce sujet. Est-ce que les statuts furent terminés avant l’envoi de la lettre datée du 17 juillet ? Probablement pas car les meneurs n’auraient pas attendu dix jours pour aller faire la déclaration en Préfecture de police.


Ici, il n’y a pas d’autres informations datant de cette époque mais voici ceci.

Le texte des statuts qui exista lors de la création fut modifié en 1996* à propos de l’adresse du siège social. Ici, il est considéré, peut-être à tort, que ce qui suit, qui date de 96, existait déjà en 89 sauf peut-être le problème du grand A à un article.

Article 2 complet des buts de l’association.
« Cette Association a pour but :
a) de faire connaitre AUROVILLE.
b) de rechercher, réunir et mettre en œuvre tous les moyens nécessaires à la réalisation d’AUROVILLE, conformément à la pensée de SRI AUROBINDO et de La MÈRE et conformément à la CHARTE D’AUROVILLE.
c) de diffuser la pensée de SRI AUROBINDO et de LA [avec un grand A] MÈRE, fondement d’AUROVILLE.
d) de rassembler ceux qui sont concernés par cette action.
e) d’informer sur ce qui se passe à AUROVILLE. » (F.d.c.)
C’était la reprise de ce qui existait dans l’association n° 1 depuis le 19 juin 1973* mais avec quelques petites différences de forme. Il n’y eut plus de majuscule au début de l’indication de chacun des buts, des mots furent mis en entier en lettres capitales, des points finaux qui manquaient furent ajoutés, il n’y eut plus les « de » dans « de réunir et de mettre », une virgule fut ajoutée avant l’espace qui est avant « conformément », « , et à la Charte » fut remplacé par « et conformément à la CHARTE ». (Voir si, en juillet 89, il y avait le A en lettre capitale à l’article de « de LA MÈRE, fondement ».)

Par ailleurs, l’article 15 contient notamment ceci.
« b) À titre exceptionnel et si les propositions soumises à l’Assemblée visaient à modifier l’idée directrice de l’Association, à savoir ce qui est énoncé à l’Article 2 des statuts, les conditions de convocation et de quorum seraient les mêmes que ci-dessus. En revanche, la majorité serait portée aux quatre cinquièmes des votants.
Si la modification de l’Article 2 est rejetée par les votants :
- soit le Conseil d’Administration et le Bureau remettent obligatoirement leur démission à charge, pour les adhérents, de réunir une nouvelle Assemblée Générale Ordinaire, en vue d’élire un nouveau Conseil d’Administration, lequel constituera un nouveau Bureau.
- Soit l’Assemblée Générale Extraordinaire, dans les conditions stipulées à l’alinéa a) [de l’article 15] décide la dissolution de l’Association, aux conditions prévues à l’Article 17. » (F.d.c.)
Le placement de cet article semble avoir été inspiré par l’évènement du changement de nom décidé lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 25 avril 89, qui correspondait objectivement à un changement de but.
Dans les statuts du 19 juin 69 qui était en vigueur le 25 avril 89, la majorité requise à une Assemblée Générale Extraordinaire était des « deux tiers » comme indiqué à l’article 18.
Est-ce que, en 89, une majorité de « quatre cinquièmes » aurait pu empêcher la prise de décision de changer le nom (impliquant un changement d’objet) ?
Le 25 avril 89, et selon le document présenté plus haut émanant des opposants à la rupture, il y eut 77 oui, 9 non, un bulletin blanc et une abstention.
À part les 77, le nombre des autres votants est 9 + 1 = 10.
77 + 10 = 87 votants en tout.
5/5me, c’est-à-dire la totalité = 87.
1/5me = 87 : 5 = 17,4.
4/5me = 17,4 x 4 = 69,6. On peut arrondir à 70.
Le 25 avril, il y eut les 4/5me et aussi 7 approbateurs en plus.
Donc, si la règle des 4/5me avait existé le 25 avril 89, elle n’aurait entrainé aucune différence avec ce qui exista.


MEMBRES DIRIGEANTS
Marie-Noëlle Philippot en faisait partie et, ici, il n’y a pas d’autre information sur ce sujet.



27 JUILLET 89, DÉCLARATION DE LA CRÉATION DE L’ASSOCIATION N° 2
La déclaration fut faite par Philippot à la sous-préfecture concernée.

Cette date provient de l’annonce qui fut publiée dans le J.O. et qui est indiquée dans un des prochains chapitres.

La suite est plus loin.

 

CHAPITRE 72
FIN JUILLET 89, LA LETTRE DU 4 JUIN, COMPLÈTE, ENVOYÉE
D’AUROVILLE (ET REÇUE EN FRANCE VERS LE 10 AOUT)

À la fin du mois de juillet, une lettre fut envoyée d’Inde, peut-être d’Auroville, probablement à toutes les personnes dont les meneurs avaient obtenu les adresses. Elle contenait le texte à partir de « Auroville, dimanche 4 juin 1989 » jusqu’à « Mère, 1970 ».
Il y a les différences suivantes.
Dans les deux versions précédentes, il y avait : « impression en hindi et en polonais. » Dans la lettre de fin juillet il y a « impression en hindi, japonais et en polonais ».
Après « Qui peut juger ? » (qui précède « À propos d’Auroville » avec la citation de la Mère qui est à la fin), le nom de quatre signataires est imprimé : « Ann, Bhagvandass, Bernard, Serge (Dana) », (« Ann » sans e final.) Dessous il y a deux signatures manuscrites. Ce sont ces quatre personnes qui composaient le « petit groupe » représentatif d’Auroville. Il ne fut pas dit si ces individus étaient ou non des Auroviliens. On peut seulement supposer que oui. Pourquoi n’avoir pas reproduit ces signatures imprimées dans le courrier daté du 17 juillet ?

Après les deux signatures manuscrites, le groupe de mots « À propos d’Auroville » est centré et, en voyant que le texte qui suit est en lettres italiques, on comprend aussitôt qu’il y a une citation. À la fin, « Mère, 1970 » n’est pas écrit en italiques, comme dans la version précédente.

 

CHAPITRE 73

23 AOUT 89, POUR L’ASSOCIATION N° 2,
PUBLICATION AU J. O.

J.O.R.F., Associations, 23 aout 89, Département « 92 – Hauts-de-Seine », sous-partie « Créations », p. 2079. « Déclaration à la sous-préfecture de Boulogne-Billancourt. Auroville International France. Objet : faire connaitre Auroville ; diffuser la pensée de Sri Aurobindo et de la mère. Siège social : 14, rue Nungesser-et-Coli, 92100 Boulogne-Billancourt. Date : 27 juillet 1989. » (F.d.c.)
Le mot « mère » aurait dû être écrit avec une majuscule : Mère. Ce fut peut-être une erreur d’un employé du J.O.
La rue indiquée est à la limite entre Paris et Boulogne-Billancourt. La limite est au milieu de la rue, avec le côté des nombres pairs du côté Boulogne-Billancourt. (Parfois ce côté est présenté comme étant dans Paris.)
L’objet n’indique rien concernant le développement de soi-même dans le cadre duquel il y aurait les deux actions indiquées.

Voici ce qu’est l’association n° 2 qui naquit en France de la réunion du 4 juin 89.
Son origine est à Auroville. C’est une trace congénitale dont l’association française ne pourra jamais se débarrasser. Elle n’a pas sa source de vie en France, elle n’a pas de source de vie en elle-même. Concernant ce qui se passe en ce pays, venant de lui, elle ne représente rien.
Elle approuve tout ce que désapprouva l’association n° 1 et qui la firent rompre avec Auroville, elle a les mêmes positions que toutes celles qui furent exprimées le 4 juin 89. D’ailleurs, son site internet ne montre pas de démarcation. Notamment, elle approuve la loi indienne de 88 et l’appropriation d’Auroville par l’Inde à quoi elle correspond. Elle approuve aussi la prise en mains d’Auroville par la S.A.S et l’Après-Ashram imbriqués. Elle est, comme l’association n° 1, partisane de la maquette d’Auroville de janvier 68 déguisée au milieu de 71 par l’ajout désaxé d’une représentation du Matrimandir, mais qui n’a pas le symbole de la Mère qu’avait la maquette de mars 66.
Cette association n° 2 n’a pas la possibilité de changer car elle est congénitalement une représentante d’Auroville. Si cette ville changeait de position à propos de certains sujets, cette association suivrait, obéirait. Notamment, si cette ville se mettait enfin à devenir favorable à la maquette de mars 66, l’association se retrouverait obligée de faire pareil, et ses adhérents qui s’enthousiasment pour la forme de galaxie se retrouveraient en train de devoir faire pareil pour l’autre forme, et ils le feraient, en tant que soumis, prêts à se laisser mener n’importe où comme des objets.

Plus haut est indiqué qu’une loi française d’octobre 81 supprima une partie de la loi sur les associations, notamment l’article 26 qui suit. « Sont réputées associations étrangères, quelle que soit la forme sous laquelle ils peuvent éventuellement se dissimuler, les groupements présentant les caractéristiques d’une association, qui ont leur siège à l’étranger, ou qui, ayant leur siège en France sont dirigées en fait par des étrangers, ou bien ont soit des administrateurs étrangers, soit un quart au moins de membres étrangers. »
Au moins certains des membres du « petit groupe » étaient probablement des français. Même en faisant comme si tous l’étaient, ce « petit groupe » ne cessa de parler au nom de tous les Auroviliens (alors qu’il y avait peut-être des opposants), et la majorité de ceux-ci n’étaient pas des Français. Par ailleurs il parlait au nom d’Auroville qui n’était pas une ville française mais qui était « universelle » en théorie mais indienne puisque l’Inde se l’était appropriée.
Si l’article 26 n’avait pas été abrogé, son passage « ayant leur siège en France sont dirigées en fait par des étrangers » ferait que cette association n° 2 serait reconnue, et déclarée, comme étant étrangère.

 

Pour lire la suite, cliquer ici.

 

Publicité
Publicité
Publicité